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Eowyn Cwper
120 abonnés
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3,0
Publiée le 20 novembre 2019
Ah, Foster revit : il fallait qu’on lui fît jouer dix ans de moins que son âge pour la réconcilier avec une production qui en valût la peine. D’ailleurs, le film s’accroche aux années 80 avec des crochets grands comme ça, s’assurant d’exploiter au maximum l’époque où l’ambiance universitaire était à l’honneur qu’immortalisèrent d’autres œuvres d’époque en se servant du sport comme ciment ; ici, le baseball.
Warner Bros faisait alors une avantageuse concurrence à Disney en matière de tragicomédie & cette guéguerre fait souffrir le film d’une surabondance de sentiments – la quantité primera sur la qualité, ce qui préserve l’histoire sur le long terme en même temps qu’elle en racornit les bords avec ses pointes de kitsch. Vous savez, le genre de kitsch pour lequel le ralenti (voire l’image figée) sur fond musical est la crème de la crème en matière de climax émotionnel.
Carburant aux anecdotes qui génèrent des setups/paybacks par myriades, Stealing Home s’assure de séduire à peu près n’importe quel public quelle que soit l’époque avec ses autoréférences simples qui s’essayent à être touchantes, mais il finira aussi par tourner en rond de pire manière qu’un coureur accomplissant un homerun. Déjà que sa non linéarité est loin d’être claire (quoique charmante avec sa façon de ne jamais montrer Jodie Foster & Mark Harmon en même temps à l’écran), la narration un peu cliché devient carrément barbante, comme si toute l’histoire reposait sur une manipulation presque puérile des personnages qui se trouvent ainsi ballottés entre deux ou trois décors-types.
Heureusement, Kampmann & Porter ne se figent nulle part. Chaque scène est une redécouverte, au point de produire par endroits des miracles de continuité donnant l’illusion d’une vie pleine pendant plusieurs heures fictives d’affilée, avec une naïveté un peu absurde qui est le parfait ingrédient pour rendre tolérable que 100% des personnages, enfants & adultes compris, soient des adolescents dans l’âme. Maintenant que j’y pense, peut-être qu’il fallait absolument que le film devînt kitsch pour que cela marche encore aujourd’hui…
D'un ennui sans fin ! Le seul intérêt du film est la présence de Jodie Foster qui arrive à faire passer la pilule dans les (trop peu nombreuses) scènes ou elle joue. Un mélo sous forme de flashback datant de la fin des années 80 sans aucun intérêt, ni l'émotion ni l'humour ne font une fois mouche sur toute la durée du film.
J'ai enfin trouvé ce film en DVD export US. C'est un film nostalgique, poignant que Canal Jimmy avait diffusé en juillet 93 et qui est resté dans ma mémoire. Mark Harmon et Jodie Foster sont vraiment à l'aise dans leurs rôle. Cette histoire est un peu mélo mais comme pour Forest Gump, les flash Back et la musique 60' marchent à merveille. Une bonne réflexion sur l'enfance, l'adolescence. Les parents, la pertes des amis et la mort des proches. Enfin une réflexion légère sur le sens d'une vie, avec ses joies et regrets. Ça se regarde comme des vieux films super 8. A acheter absolument ce film méconnu! J'ai patienté 20 ans lol