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    La Faute à Voltaire
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    45 critiques spectateurs

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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    294 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2024
    A chaque coup de théâtre, un monde nouveau s’ouvre à Jalel, qui ne le sort pas de sa condition mais lui ouvre les possibles de la solidarité dans le Paris des exclus. Les copains du foyer et les femmes en seront les gagnantes car Jalel est le bon Samaritain, prêt à la rencontre et à la relation. Cela sonne mièvreux, ça ne l’est jamais ! Ce film ose beaucoup, souvent à la crête de la sensiblerie, mais sans jamais faire de faux-pas. S’il émeut de bout en bout, sans doute est-ce parce qu’il étonne à chaque image en laissant ses acteurs, tous excellents, la faculté d’exprimer avec une rare chaleur intérieure les cassures de leur identité. Profondément, une connivence s’installe qui ne fait du spectateur ni le témoin compassionné ni celui qui s’identifie, mais le frère ou la soeur : une compréhension physique de la condition immigrée qui nous ouvre nos propres manques, nos propres pertes d’identité (Africultures).
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2023
    Dans son premier film -à mon sens bien moins réussi que les suivants "L'esquive" et "La graine et le mulet"- Kechiche raconte la vie à Paris du jeune Jallel, immigré tout juste arrivé de Tunisie et bientôt privé de son autorisation de séjour. Vendeur à la sauvette dans le métro, logé avec d'autres infortunés dans un foyer, Jallel sera peut-être tiré d'affaire s'il contracte un mariage blanc avec une semi-compatriote.
    Le réalisateur semble dessiner le parcours type de l'immigré maghrébin pour qui Paris et la France ne sont pas, ne seront pas, l'Eldorado espéré. En quelques scènes ou simples plans, Kechiche en dit long sur la condition de l'immigré, sur sa précarité et sa solitude. C'est précisément pourquoi je trouve son film particulièrement long, voire inutilement dialogué dans certains passages.
    Cela dit, et on s'en aperçoit dans sa seconde partie, le film n'est pas seulement le portrait de Jallel expatrié tunisien. Il est aussi celui d'une petite communauté hétéroclite de gens dans la difficulté dont le salut provient qu'ils forment comme une famille, la nouvelle famille de Jallel. A cet égard, comme subjugué par sa comédienne Elodie Bouchez, apparue à mi-film, et par son numéro d'actrice dans le rôle d'une jeune fille un peu dérangée et nymphomane, Kechiche accorde un peu trop de place à ce personnage filmé ostensiblement (c'est aussi la tendance du cinéaste dans d'autres de ses films, comme "La vie d'Adèle" par exemple...) Cette posture, dans cette partie, donne le sentiment que le film tourne en rond.
    Laurent Boutonnat
    Laurent Boutonnat

    8 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2023
    Un film humaniste sur les marginaux, immigrés sans papiers et autres laissés pour compte. Ils sont présentés comme des personnes dignes, qui ont besoin d'amour, comme tout le monde. L'histoire est centrée sur un immigré d'origine tunisienne qui cherche à gagner sa vie en France. Si au début du film on le voit en train d'essayer de s'insérer dans la société, ce thème n'est plus vraiment présent ensuite. Le film se centre sur la rencontre qu'il fait dans un hôpital psychiatrique : en effet, il y rencontre une jeune femme paumée, un peu enfantine, qui aime s'envoyer en l'air. C'est son seul but dans la vie. Peu à peu, ils vont se rapprocher pour former un couple touchant. Plusieurs scènes érotiques sont au rendez-vous. Un film sur la différence et la tolérance, pour résumer.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Ou l'on suit l'itinéraire de Jallel et son arrivée à Paris. Abdelletif Kechiche a cette capacité à atteindre un réalisme et un niveau de naturalisme rare. Et quand, il est aidé d'un scénario solide comme ici, on assiste à un grand film, ou les héros sont attachants mais pas enjolivés, ou des personnages sont instables dans leurs situations et dans leur têtes . De Sami Boudjila à Elodie Bouchez en passant par Bruno Lochet ou Aure Atika, des personnages ballotes par l'existence et solidaires et humain. On rentre dans la tête de personnages, le cinéma est un vecteur qui permet de d'identifier à nul autre pareil. Seule la fin dénote, et prend un ton dramatique un peu artificiel et il y aurait pu y avoir quelques coups de ciseaux ici ou la
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    287 abonnés 3 114 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2018
    Décidément Kechiche est un réalisateur à part et une nouvelle fois il signe un coup de maître avec cette faute à Voltaire !! Extrêmement réaliste, émouvant et éprouvant, ce film m'a séduit et j'ai passé une soirée très agréable en compagnie de Jalel et ses amis. J'ai pris un plaisir fou à retrouver Bruno Lochet dans un de ses plus grand rôle !! La petite cerise sur le gâteau !
    Laurent B.
    Laurent B.

    28 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2018
    J'ai un très bon souvenir de ce film... Et quel casting. Un film qui traite de l'exclusion et des jolies choses qui peuvent malgré tout naître. La petite lumière dans les ténèbres.
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2016
    Ce film vaut surtout par ses acteurs, l'impeccable Sami Bouajila en immigré, Élodie Bouchez bluffante en nymphomane psychiatriquement dérangée. Il en demeure également la fraternité devant l'adversité, la complicité devant le dénuement. Un belle leçon de tolérance mais un scénario un peu léger pour un film aussi long.
    BeatJunky
    BeatJunky

    150 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    Premier film de Kechiche et premier grand film ! Celui-ci est exactement comme tous les autres: il prend aux tripes ! Un film d'une justesse incroyable, ses personnages sentent l'authentique, le vrai et on le ressent de suite, dès les premières minutes alors qu'on découvre Sami Bouajila au milieu d'autres immigrés prêts à passer "l'examen d'entrée" en France... Kechiche nous montre sans pudeur, sans tabous la vérité de notre système avec des personnages crédibles, avec leurs défauts, leurs faiblesses et ça fait toute la différence avec ce qu'on a l'habitude de voir dans le genre. Ici, pas de clichés il va droit au but le Kechiche quitte à montrer comment certains peuvent profiter du système. Profiter mais pour survivre ! Parce qu'il n'est pas évident de s'en sortir aujourd'hui quand on n'a pas la chance de suivre un chemin "normal" et Kechiche le met parfaitement en évidence en captant des instants de vie, , des rencontres mais surtout des regards, des regards qui vous "parlent" et vous touchent. Grâce à sa mise en scène et ses nombreux gros plans, mais aussi grâce à la superbe interprétation de TOUS les acteurs (Elodie Bouchez est bluffante! Son meilleur rôle ??? ) on arrive à capter, à comprendre les personnages comme nulle part ailleurs. Rien que pour cette impression, vous devez le voir ce premier film de Kechiche ! Un devoir pour tous ceux qui aiment le cinéma, le vrai !
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2014
    Premier long-métrage d'Abdellatif Kechiche, "La faute à Voltaire" possède déjà les caractéristiques de l'oeuvre à venir du réalisateur d'origine tunisienne : thèmes sociaux, style naturaliste, personnages hors-normes, filmés sur le vif et en gros plan, avec empathie mais sans misérabilisme.
    Ici, on suit les périgrinations de Jallel, immigré tunisien arrivé récemment en France, sans papiers mais pas sans ressources, et de ses divers compagnons de "galère", croisés ici ou là, qui dans un foyer d'accueil, qui dans un bistrot, qui dans un hôpital psy...
    Dans une première partie rythmée et très réussie, Kechiche s'attarde sur la rencontre de Jallel (Sami Bouajila, parfait) avec Nassera (Aure Atika, pulpeuse et fragile), une charmante serveuse métisse dont il se rapproche rapidement, jusqu'à dessiner ensemble le projet d'un mariage blanc...
    La seconde partie, loin d'être ratée, est moins prenante, avec une chute de tempo en rapport avec la laison entamée par Jallel avec une jeune patiente désiquilibrée, souffrant de nymphomanie : Elodie Bouchez est tout à fait crédible, mais ses scènes sont assez redondantes.
    Le film retrouve toute sa verve pour son dénouement en 2 temps : entre scènes de fête et de bonheur partagé, magnifiant peut-être un brin la vie de ces marginaux, et twist final inévitable, l'émotion est à son comble dans ces 20 dernières minutes, qui rendent justice à une oeuvre unique et à un cinéaste en devenir. A voir!
    Le Sid
    Le Sid

    15 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2014
    Ce film me fait penser a Celine, au voyage au bout de la nuit, dans le style ou plutot dans sa tendresse désespérément lucide.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mars 2014
    La Faute à Voltaire raconte les tribulations de Jallel, jeune immigré tunisien arrivant sur le sol français où il découvrira la vie en foyer. Au fil des rencontres il prendra conscience de la précarité de sa situation, il tombera sous le charme des femmes et connaîtra l'amitié, celle de personnes délaissés par la société. Une ode à la mixité, à la liberté et à ses petits riens qui font le bonheur, Abdellatif Kechiche, dont c'est le premier film, annonce déjà un style et une rigueur derrière la caméra qui ne cessera de croître durant sa carrière.

    D'une constante recherche de vérité dans son travail, Kechiche dépeint la réalité du quotidien, des parcelles de vie dont il réussi à capter la justesse que ce soit en filmant les corps ou alors dans ses dialogues d'une authenticité rarement égalée, si ce n'est dans ses films suivants. Parce qu'on peut dire ce qu'on veut sur le gars, n'empêche qu'il filme les étreintes comme jamais, que se soit Adèle et Emma dans La Vie d'Adèle récemment où, de manière fantasmée ou non, ( on s'en fout c'est pas le débat qui importe ) elle s'envoient en l'air sans jamais tomber dans la pornographie. Quand on voit les caresses, ses corps qui s'enlacent, cette respiration qui se coupent, quand on prend conscience que le sexe est beau et que Kechiche nous renvoi cette réalité à la figure, sans aucune gêne et bien moi j'applaudis. Dans ce film, ce réalisateur sait déjà capter ça et j'aime voir les prémices de son cinéma qui prendra de l'ampleur par la suite notamment avec L'Esquive où la langue de Molière aura une importance tout aussi importante.

    Les bon mots, le goût de la langue français, la beauté et surtout la valeur de celle-ci. Kechiche lui rend grâce à maintes reprises et vise juste. Quand je vois Sami Bouajila, acteur que j'affectionne, qui déclame Les Amours de Ronsard dans le métro parisien afin de vendre ses roses, y'a pas à discuter, c'est magnifique et on se tait. Et ça s'applique surtout aux répliques mêmes du film. Je ne sais pas si les comédiens improvisaient mais le phrasé de la vie de tous les jours est là. Si je me balade dans la rue et que je tend l'oreilles, nul doute que ce que j'entendrais serait aussi juste que dans ce film.

    La réalisation de celui-ci par ailleurs pour son premier film reste sans esbroufes. A bas les maladresses, qui sont pourtant légions dans les débuts, ce mec ne commet aucune faute de goûts dans ses choix. Chaque scène sert le film et le rythme, ni trop faible, ni trop lourd, parvient à laisser le spectateur portée par le récit. Ample et simple, sa mise en scène ne juge pas ses personnages où l'empathie et la tendresse envers eux se fait par la prestation de ses interprètes, tous impeccables. Une pensée pour Elodie Bouchez que je ne connaissais pas ( La Vie Révée des Anges que je dois voir à tout prix ) et qui donne une performance vraiment étonnante en face d'un Sami Bouajila impeccable.

    Le film pointe du doigt bien évidemment la politique de la guerre contre l'immigration et reste engagé dans le sens où dès la première scène du film, très bonne d'ailleurs, les personnages élaborent une sorte de stratégie quand à l'administration chargée de l'entrée du territoire des immigrés. Kechiche réalise des films ancrés dans leur époque (si on excepte Vénus Noire et encore...) et c'est toujours intéressant de voir un cinéaste raconter une histoire à travers un contexte bien précis et une réalité sociale qui peut tous nous concerner. Une réalité sociale tantôt dépeinte avec gravité, tantôt avec ironie et c'est ce qui fait que son Cinéma reste frais, éloigné de toute surenchère inutile. Jallel, cet arabe qui fera figure de Candide des temps modernes, arpentant cette société et sa réalité en cherchant un monde meilleur. Qu'importe le bonheur quand on a l'espoir? Un très beau film en somme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Finir un film de Kechiche, c'est souvent osciller entre : « Quel génie ! » et « Oh le salaud ! », car il faut le dire, la fatalité est la marque de commerce du réalisateur et il en joue avec une cruauté exquise.

    La faute à Voltaire est le premier long-métrage de Kechiche, un film vivant et vibrant d’humanité, à l’esthétique d’un réalisme confondant. On y suit le parcours de Jallel (l’excellent Sami Bouajila), immigrant illégal qui vient de Tunisie et qui cherche à creuser sa place dans un Paris à la fois hostile et chaleureux. Je salue aussi le jeu touchant et bluffant d’Élodie Bouchez qui interprète Lucie, jeune femme qui souffre d’un certain retard mental. Les personnages de Kechiche sont paumés, parfois écorchés et souvent à vif. Ils interagissent, se lient, s’écharpent. Les dialogues sont toujours savoureux. On dirait presque qu’il n’existe pas de script, qu’on assiste au quotidien de Jallel en catimini, mais le génie de Kechiche va plus loin que ça. Je faisais allusion à la cruelle fatalité de ses œuvres quelques lignes plus haut, il faut que je précise que c’est justement l’enchaînement des évènements jusqu’à leur aboutissement inéluctable qui est la grande force du réalisateur. La fin se dessine dans les premières minutes du film, répandue en indices subtiles, en évènements anecdotiques et en rencontres. L’enchaînement est à la fois logique et invisible. On se laisse prendre par l’intrigue jusqu’à oublier le fil conducteur. C’est vers la toute fin qu’il apparaît et qu’on comprend qu’il a toujours été là.

    C’est un film à voir et à revoir, un long-métrage finement joué et orchestré, que seules quelques longueurs vers le milieu me gardent de lui donner cinq étoiles.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    Ce film est ma première déception d'Abdelatif Kechiche. En fait, je pense que je préfère le cinéma de Kechiche lorsqu'il film des jeunes, tout simplement. Là, Kechiche s'intéresse plutôt au sort d'un immigré en France. Mais à travers le personnage principal, c'est plutôt un tour d'horizon des marginaux qu'il veut nous montrer : ceux qui sont exclus du système et qui cherchent à y entrer. Je trouve que le film se perd un peu dans un scénario qui ne tient pas toujours la route. J'ai du mal à m'intéresser pour son histoire, je trouve le film pas toujours intéressant, et même la mise en scène de Kechiche me plait moins que dans ses autres films. Après, c'était son premier long-métrage, mais bon, je reste quand même déçu. Je trouve que ça fonctionne moins bien que dans ses autres films. Une petite déception.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Pour une fois j'ai décidé de commencer à voir l'oeuvre d'un réalisateur d'ans l'ordre. Ça change. Bon faut dire que c'est pas souvent de mon plein gré que je ne le fait pas. Je vais être direct : j'adore ce film, je le trouve formidable, génial, dément... Un premier film de cette qualité c'est phénoménal. Une tranche de vie absolument magnifique on rencontre des gens, on les aime, on vit avec eux, et c'est formidable, sans qu'aucun des personnages ne soient jugés, on est pas là pour dire"oh les pauvres immigrés" ou "ce sont des voleurs sans papiers"etc. Kechiche a cette intelligence-là. J'ai ri, j'ai pleuré. On rencontre des gens, tels qu'ils sont, peut-être un peu cons, ils ont des défauts, mais on les aime quand même, et puis on ne reverra pas certains, c'est comme ça, la vie continue. Quelle surprise! Un film miraculeux, ça tient du miracle de faire un film aussi vrai, où on ne dénote aucune fausse note, aucun moment où on se dit "ah, là y a un truc qui cloche". Je dirais bien que les acteurs sont géniaux (tous) mais je ne sais pas si c'est le terme d'acteur qui convient le mieux, Kechiche est un très grand directeur d'acteurs, un peu comme Pialat en son temps mais dans un style différent. Et la réalisation est très simple, que de gros plans ou presque sur les personnages, leurs visages, on capte cette vie, comme dans la très très belle scène qui suit la pétanque, ça respire la vie, le bonheur. Et le bonheur c'est beau, c'est putain de con mais c'est beau. Magique. Après, la fin m'a brisé le coeur, ce n'est pas un défaut, mais ça montre la force du film, Kechiche aime ses acteurs, aime ses personnages, autant que le spectateur. La preuve en deux heures qu'il est un grand cinéaste. Ce film fait du bien. Il faut le voir.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2013
    Un film plein de tolérance, de solidarité, de respect et d'amour aussi.

    Les gens dans le besoin se mélangent et s'apprécient, ils ne se jugent pas, mais on les empêchent de vivre leurs vies.

    C'est très bien filmé, très bien écrit.

    Et quand un scénario est bien écrit le risque c'est de faire du conventionnel, hors ici ce n'est pas du tout le cas.

    Kechiche fait respirer ses scènes et il donne de la vie à son film en laissant les acteurs faire leurs métiers.

    Et puis les vingts dernières minutes sont parfaites.

    Bien que je regrette un peu les dernières images et oui c'est trop politique à mon goût et sa ouvre le débat sur l'immigration, En France il y a de la discrimination et tout un tas de choses sales, mais il ne faut pas oublier que c'est un des pays qui accueil le plus les immigrants en Europe, et bien sûr tout le monde n'est pas accepter.

    En dehors de cela il n'y a aucun clichés dans le film, pas de jugement non-plus.

    Enfin on peux dire ce qu'on veux, ca n'enlèvera pas toutes les qualités de ce film.

    Les acteurs sont excellents! Et j'adore Bruno Lochet, il a vraiment une tête sympathique ce mec.
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