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    La Faute à Voltaire
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    3,7
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    45 critiques spectateurs

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    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2013
    Un film plein de tolérance, de solidarité, de respect et d'amour aussi.

    Les gens dans le besoin se mélangent et s'apprécient, ils ne se jugent pas, mais on les empêchent de vivre leurs vies.

    C'est très bien filmé, très bien écrit.

    Et quand un scénario est bien écrit le risque c'est de faire du conventionnel, hors ici ce n'est pas du tout le cas.

    Kechiche fait respirer ses scènes et il donne de la vie à son film en laissant les acteurs faire leurs métiers.

    Et puis les vingts dernières minutes sont parfaites.

    Bien que je regrette un peu les dernières images et oui c'est trop politique à mon goût et sa ouvre le débat sur l'immigration, En France il y a de la discrimination et tout un tas de choses sales, mais il ne faut pas oublier que c'est un des pays qui accueil le plus les immigrants en Europe, et bien sûr tout le monde n'est pas accepter.

    En dehors de cela il n'y a aucun clichés dans le film, pas de jugement non-plus.

    Enfin on peux dire ce qu'on veux, ca n'enlèvera pas toutes les qualités de ce film.

    Les acteurs sont excellents! Et j'adore Bruno Lochet, il a vraiment une tête sympathique ce mec.
    David B.
    David B.

    42 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2016
    Ce film vaut surtout par ses acteurs, l'impeccable Sami Bouajila en immigré, Élodie Bouchez bluffante en nymphomane psychiatriquement dérangée. Il en demeure également la fraternité devant l'adversité, la complicité devant le dénuement. Un belle leçon de tolérance mais un scénario un peu léger pour un film aussi long.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2014
    Premier long-métrage d'Abdellatif Kechiche, "La faute à Voltaire" possède déjà les caractéristiques de l'oeuvre à venir du réalisateur d'origine tunisienne : thèmes sociaux, style naturaliste, personnages hors-normes, filmés sur le vif et en gros plan, avec empathie mais sans misérabilisme.
    Ici, on suit les périgrinations de Jallel, immigré tunisien arrivé récemment en France, sans papiers mais pas sans ressources, et de ses divers compagnons de "galère", croisés ici ou là, qui dans un foyer d'accueil, qui dans un bistrot, qui dans un hôpital psy...
    Dans une première partie rythmée et très réussie, Kechiche s'attarde sur la rencontre de Jallel (Sami Bouajila, parfait) avec Nassera (Aure Atika, pulpeuse et fragile), une charmante serveuse métisse dont il se rapproche rapidement, jusqu'à dessiner ensemble le projet d'un mariage blanc...
    La seconde partie, loin d'être ratée, est moins prenante, avec une chute de tempo en rapport avec la laison entamée par Jallel avec une jeune patiente désiquilibrée, souffrant de nymphomanie : Elodie Bouchez est tout à fait crédible, mais ses scènes sont assez redondantes.
    Le film retrouve toute sa verve pour son dénouement en 2 temps : entre scènes de fête et de bonheur partagé, magnifiant peut-être un brin la vie de ces marginaux, et twist final inévitable, l'émotion est à son comble dans ces 20 dernières minutes, qui rendent justice à une oeuvre unique et à un cinéaste en devenir. A voir!
    Rik13
    Rik13

    22 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2011
    « La faute à Voltaire », premier film d’Abdellatif Kechiche, raconte l’histoire d’un immigré clandestin tunisien venu tenter sa chance en France. Avant ‘L’Esquive » et « la Graine et le Mulet », cette comédie sociale aborde un sujet délicat en évitant tout misérabilisme. La galerie de personnages mise en place par le réalisateur-scénariste est saisissante de sincérité. Sami Bouajila, dans le rôle de Jallel, est très bon, et les personnages secondaires sont tous très attachants, même si le scénario fait preuve parfois d’une certaine naïveté, voire d’un certain angélisme. La seconde partie du film parait un poil trop longue, avec la rencontre dans un hôpital psychiatrique de Lucie, jouée par Elodie Bouchez, dans le rôle parfois agaçant d’une nymphomane en manque d’amour. En abordant le thème de la précarité avec sobriété mais sincérité, Abdellatif Kechiche réussit un film teinté d’humour tout en instillant des sentiments de solidarité et de fraternité. Les films qui suivront viendront confirmer tout le bien que l’on pensait de lui à la sortie de « La faute à Voltaire ».
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2023
    Ou l'on suit l'itinéraire de Jallel et son arrivée à Paris. Abdelletif Kechiche a cette capacité à atteindre un réalisme et un niveau de naturalisme rare. Et quand, il est aidé d'un scénario solide comme ici, on assiste à un grand film, ou les héros sont attachants mais pas enjolivés, ou des personnages sont instables dans leurs situations et dans leur têtes . De Sami Boudjila à Elodie Bouchez en passant par Bruno Lochet ou Aure Atika, des personnages ballotes par l'existence et solidaires et humain. On rentre dans la tête de personnages, le cinéma est un vecteur qui permet de d'identifier à nul autre pareil. Seule la fin dénote, et prend un ton dramatique un peu artificiel et il y aurait pu y avoir quelques coups de ciseaux ici ou la
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    294 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2024
    A chaque coup de théâtre, un monde nouveau s’ouvre à Jalel, qui ne le sort pas de sa condition mais lui ouvre les possibles de la solidarité dans le Paris des exclus. Les copains du foyer et les femmes en seront les gagnantes car Jalel est le bon Samaritain, prêt à la rencontre et à la relation. Cela sonne mièvreux, ça ne l’est jamais ! Ce film ose beaucoup, souvent à la crête de la sensiblerie, mais sans jamais faire de faux-pas. S’il émeut de bout en bout, sans doute est-ce parce qu’il étonne à chaque image en laissant ses acteurs, tous excellents, la faculté d’exprimer avec une rare chaleur intérieure les cassures de leur identité. Profondément, une connivence s’installe qui ne fait du spectateur ni le témoin compassionné ni celui qui s’identifie, mais le frère ou la soeur : une compréhension physique de la condition immigrée qui nous ouvre nos propres manques, nos propres pertes d’identité (Africultures).
    Laurent B.
    Laurent B.

    28 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2018
    J'ai un très bon souvenir de ce film... Et quel casting. Un film qui traite de l'exclusion et des jolies choses qui peuvent malgré tout naître. La petite lumière dans les ténèbres.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2023
    Dans son premier film -à mon sens bien moins réussi que les suivants "L'esquive" et "La graine et le mulet"- Kechiche raconte la vie à Paris du jeune Jallel, immigré tout juste arrivé de Tunisie et bientôt privé de son autorisation de séjour. Vendeur à la sauvette dans le métro, logé avec d'autres infortunés dans un foyer, Jallel sera peut-être tiré d'affaire s'il contracte un mariage blanc avec une semi-compatriote.
    Le réalisateur semble dessiner le parcours type de l'immigré maghrébin pour qui Paris et la France ne sont pas, ne seront pas, l'Eldorado espéré. En quelques scènes ou simples plans, Kechiche en dit long sur la condition de l'immigré, sur sa précarité et sa solitude. C'est précisément pourquoi je trouve son film particulièrement long, voire inutilement dialogué dans certains passages.
    Cela dit, et on s'en aperçoit dans sa seconde partie, le film n'est pas seulement le portrait de Jallel expatrié tunisien. Il est aussi celui d'une petite communauté hétéroclite de gens dans la difficulté dont le salut provient qu'ils forment comme une famille, la nouvelle famille de Jallel. A cet égard, comme subjugué par sa comédienne Elodie Bouchez, apparue à mi-film, et par son numéro d'actrice dans le rôle d'une jeune fille un peu dérangée et nymphomane, Kechiche accorde un peu trop de place à ce personnage filmé ostensiblement (c'est aussi la tendance du cinéaste dans d'autres de ses films, comme "La vie d'Adèle" par exemple...) Cette posture, dans cette partie, donne le sentiment que le film tourne en rond.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2012
    Décidément Kechiche est un cinéaste majeur du cinéma français actuel. Entre drame social et fable contemporaine, ce film montre la vie d'une poignée de paumés, dingues ou braves types. Une histoire rempli d'humanité et parfois également d'humour. Les interprètes sont tous impeccables (même Aure Atika), et surtout Elodie Bouchez et Bruno Lochet. Un film qui ne fait pas dans le misérabilisme, ni le pathos pourtant le sujet s'y prêtait.
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2008
    Avec des accents de Cassavetes, Kechiche nous raconte là le parcours presque initiatique d'un algérien qui débarque à Paris pour y vivre son rêve français. Mais les choses qu'il vit vont le bouleverser et le changer à jamais. C'est Jallel que l'on va suivre dans les rues de la capitale, à vendre des fleurs et essayer de vivre une histoire d'amour qui va embellir son quotidien. La galerie des personnages est truculente et attachante, comme souvent dans les films de ce réalisateur. On est pris nous aussi dans cette spirale d'une vie précaire, et la fin, qui tombe comme un couperet, est à la fois violente et réaliste. Un film un peu comme un conte arabe, qui se déguste et nous enchante au fil du récit.
    1ppy
    1ppy

    12 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2009
    Après avoir adoré La Graine et le Mulet, j'ai fait suivre avec La Faute à Voltaire. C'est à priori injuste comme ordre: commencer par le meilleur film de Kechiche puis regarder son premier long-métrage.

    Et pourtant, je n'ai vraiment pas été déçu, bien au contraire. Dans la ligne des docu-fictions qui sévissent ces dernières années -ce qui contrairement à ce que je lis à droite et à gauche n'est pas un défaut sinon une caractéristique-, on y retrouve cette grande qualité/interprétation aussi bien des acteurs que du scénario. Cela démontre que Kechiche a un don spécial pour les écrire, pour les choisir, pour les filmer, ou pour les diriger, ou les 4.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 octobre 2011
    à voir absolument, le premier film de Kechiche présenté dans le temps au Festival d'Angers (Premiers Plans)
    Le Sid
    Le Sid

    15 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2014
    Ce film me fait penser a Celine, au voyage au bout de la nuit, dans le style ou plutot dans sa tendresse désespérément lucide.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 décembre 2007
    CA DEBORDE DE VIE : ne serait que pour ça, le 1er film d'A.Kechiche est une réussite. C'est si rare de voir sur un écran des personnages vrais, interprêtés par des comédiens qui jouent comme ils vivent (exception faite d'Elodie Bouchez qui en fait des tonnes). un portrait de groupe d'exclus auquel on se mêle, dans leurs liesses (quelle énergie, dans ces scènes de danses et de rires) ou leurs peines. Un vrai regard, et aucun misérabilisme. Sami Bouajila et Aure Atika (qui hélas disparait vite) sont vrais et bons comme jamais. Dommage que le film s'égare en son milieu dans une histoire de couple un peu poussive : on quitte le groupe pour un "autre film" plus banal (avec Elodie Bouchez...). Cela dit, pour un 1er film, une réussite, et la naissance d'un cinéaste important.
    Fred E
    Fred E

    10 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2013
    C'est un film d'une grande simplicité, autant dans le scénario que dans les dialogues, mais qui fait preuve de beaucoup d'humanité et d'émotion. C'est cet aspect authentique des "gens d'en bas" qui rend ce film intéressant. A mon goût, il manque un peu de magie dans la réalisation pour rendre le tout excellent. Cependant, on ne s'ennuie pas, le jeu d'acteur est correct, surtout concernant Emanuelle Bouchez.
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