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FaRem
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1,5
Publiée le 29 décembre 2023
Eirini Konstantinidou, professeure de cinéma à l'université en Angleterre, a mis sept ans pour terminer son premier et unique long-métrage à ce jour qui a succédé à plusieurs courts-métrages, dont "Mnemophrenia: The Beginning". La réalisatrice aborde les thèmes de la réalité virtuelle, des souvenirs artificiels et de l'identité à travers trois histoires dans un style documentaire, dans un premier temps du moins, car ce style-là s'efface au fur et à mesure pour laisser place à plus de dramaturgie. Un monde où se trouvent les mnémophrènes, ceux qui ne distinguent pas les vrais souvenirs de la réalité virtuelle, et les non-mnémophrènes, ceux qui rejettent cette technologie en raison de ses dangers. On suit l'un des fondateurs d'une nouvelle technologie, une femme qui tente de faire face à une difficile vérité, et un couple qui vit ses derniers mois ensemble. "Mnemophrenia" est original et intéressant, mais il veut trop en faire alors qu'il n'y a ni le budget pour ni la finesse d'écriture nécessaire pour explorer ce sujet. De meilleurs acteurs et de meilleurs décors auraient changé la donne, mais en tant que tel, ça m'a plus ennuyé qu'autre chose.