Avis : Rocky - Page 9

"Rocky" arrive au milieu des années 70 comme un véritable OVNI du cinéma, longtemps considéré comme un film d'action sur la boxe, ce film est tout de même bien plus que cela. Il raconte l'histoire d'un petit boxeur de quartier (Sylvester Stallone) se voyant proposer un combat contre le champion du monde des poids lourds Apollo Creed (Carl Weathers) pour le titre suprême. Le film se veut avant tout intimiste et profond, ne se basant pas sur le côté spectaculaire et le divertissement, ce qui sera la ligne de conduite des suites mis à par "Rocky Balboa" le sixième opus de la saga. Sylvester Stalone, étant lui même le scénariste du film, prend le rôle de Rocky et en est la grande révélation, ce qui sera un tremplin pour sa carrière d'acteur, il est juste exceptionnel dans ce rôle. Le reste du casting est également très convaincant, notamment Burt Young en beau frère magouilleur. La bande originale est absolument légendaire et le combat final terriblement efficace et émouvant. Un film culte pour toute une génération.

Tout ça pour ça. Bon, c'est vrai que lorsque l'on regarde son statut de film culte, toutes les critiques qui l’encense depuis des années et puis tout cet engouement général, eh bien on s'attend forcément à quelque chose d'extraordinaire, ce qui est finalement loin d'être le cas, enfin de mon point de vue bien-sûr. Réalisé par John G. Avildsen, écrit par Sylvester Stallone et sorti en 1976, le film nous raconte en gros l'histoire de Rocky Balboa qui travaille pour un usurier et qui est un jour choisi pour disputer un mach avec un champion de boxe, Creed. C'est ni plus ni moins l'histoire d'un prolo qui accède à la gloire et au rêve américain finalement, et c'est en quelque sorte le parcours de Stallone, si l'on remplace la boxe par le cinéma. Certes, j'ai bien conscience que ce n'est pas qu'un film sur la boxe, ce n'est pas non plus un film débile ni mal écrit, même si je n'apprécie pas le film, je ne fais pas partie de ces spectateurs qui pensent que c'est un film stupide, sans fond. Le film raconte bien d'autres choses, la boxe n'étant que le contexte ou le fond pour que cette histoire prenne forme. Simplement, je trouve le tout très mal exploité. Pendant deux heures, j'ai en effet compté les minutes en me demandant quand est-ce qu'il allait enfin se passer quelque chose d'intéressant. Non pas que je sois à la recherche de l'action mais quand même, on passe beaucoup de temps à se demander ce que le film veut réellement raconter. Il y a pourtant du potentiel, notamment avec cette soudaine montée en puissante, surtout si l'on replace le film dans son contexte historique. Effectivement, on peut y voir ici l'incarnation d'une Amérique au plus bas, quelque part humiliée par le Vietnam, qui veut s'en sortir. Mais malheureusement, le film nous donne plus aujourd'hui l'impression d'une coquille vide qui manque cruellement de propos et passe d'ailleurs peut-être à côté de ce dernier. Et puis bon, le jeu d'acteur n'est pas vraiment au rendez-vous non plus, Stallone a absolument voulu incarner le personnage qu'il a écrit mais c'est difficilement crédible tant le jeu frise par moment le nanar (au risque de heurter les fans). Le film a de plus dans l'ensemble assez mal vieillis, notamment au niveau des répliques. Néanmoins, le film nous donnera effectivement de bonnes scènes, qui sont aujourd'hui devenues cultes, notamment lorsque le héros s'entraine. "Rocky" est donc un film dont j'ai beaucoup de mal à comprendre l'engouement général et qui ne m'aura en tout cas personnellement pas marqué.

Le récit d'une vie avec des préoccupations judicieuse des l'écriture. Un scénario aboutit qui se laisse pénétrer par les acteurs. De l'émotion en pagaille et des frissons éternels.

Un peu long, mais on en ressort en ayant appris quelques trucs sur la boxe, et sur la vie d'un boxeur modeste qui parvient à réaliser un rêve qu'il semblait impossible. Cependant les oscars qu'il reçut à sa sortie sont un peu vite offerts.

Rocky est un étonnant mélange entre un pur film de sports un brin cliché et une belle fable sociale sur le rêve américain. Sylvester Stallone est un homme rêveur et travailleur acharné, un peu candide ce qui le rend particulièrement touchant. John G. Avildsen délivre une mise en scène alternant l'extrême intimisme très indépendant et un spectacle réel pendant les combats.
La fin du film, ô combien célèbre, est culte et évite l'écueil du happy end trop classique.
Un film dont le sujet peut rebuter certain mais qui compte véritablement dans 'lhistoire du cinéma.

Pas mal comme film. Pas mal du tout. Un vrai hommage au rêve américain, une leçon sur la volonté et le travail. Suivre cette montée en puissance du héros, on ne peut plus normal, est vraiment super. Tout est bien monté, intéressant. Le combat final est quant à lui l'apothéose, libérant toute cette tension accumulée jusqu'à là, mais surtout sans trahir les valeurs mises en avant sur tout le film. Bon, ça reste un film très macho, où seul le personnage d'Adrian apporte une touche féminine. Mais c'est aussi une façade très juste de l'Amérique de ces années là. Une histoire vraiment super et bien menée. Les acteurs sont globalement pas mal, Stalone étant le meilleur. Il m'a vraiment surpris investi dans son personnage, il lui donne une prestance, une personnalité, que lui seul pouvait faire. Sa relation avec Adrian en est d'autant plus réaliste. La musique, cultissime, est parfaitement en accord avec le film tout le long, donnant une dimension supplémentaire à l'histoire. La mise en scène, bien que très simple, est elle aussi pas mal du tout, mettant en valeur les personnages, mais aussi la ville de Philadelphie. Mais ce n'est pas tout : elle sait prendre du recul quand il le faut ou au contraire, nous plonger au coeur des personnages (lors des scènes intimistes ou lors du combat final). Bref, un film à voir absolument !

Voilà un film culte par excellence!
En montrant le parcourt d'un boxeur raté, un américain moyen, le scénario du film montre à tout un peuple que même si on est un oublié de la société, si on le veut, et à la force de ses poings on peut devenir quelqu'un!
L'idée a plu, le film remportant l'oscar du meilleur film en 1976 et faisant enfin découvrir au monde Sylvester Stallone, jeune acteur et scénariste du film.
Le scénario, proche d'une autobiographie, lui va comme un gant et sans jamais en faire trop, il habite ce rôle.
Même si l'histoire d'amour sert à faire un peu du mélo, le milieu de la boxe est bien présent et John G. Avidsen nous offre des scènes mythiques comme celle de l'entrainement dans l’abattoir, de la course dans Philadelphie et du combat final.
On notera également la musique de Bill Conti parfaitement inoubliable.
La naissance d'un héros du cinéma, la naissance d'un acteur!

Quand debarqua Sylvester Stallone avec le scénario de Rocky sous le bras en 1976 , personne alors n aurait parier que ce film gagnerait plusieurs Oscars et serait a l origine d une des sagas les plus emblématiques bdu cinéma.
Pour puisser son inspiration pour son film sur la boxe , Stallone ( ici scenariste , il realisera par la suite plusieurs des suites ) se remémore le match de boxe mémorable opposant Mohammed Ali contre Chuck Wepner. Match improbable a l epoque , où un boxeur de seconde zone arriva a tenir la distance et envoyé au tapis un grand champion.
C est sur cette base que vas se lancer l ecriture de Rocky.
Bien qu on s interesse ici au monde de la boxe et ses envers du decors ce premier film ( comme le reste de la saga par ailleurs ) , se concentrera beaucoup plus sur le développement de ses personnages et leurs personnification que sur la boxe en elle meme ; d ailleurs le film ne contient qu un seul et unique match et c est la rencontre finale.
Rocky ( magnifiquement interpréter par Sylvester Stallone ) depeint donc le portrait d un boxeur de seconde zone de Philadelphie qui vas se voir , du jour au lendemain , avoir la chance de disputer un match contre le champion du monde en titre des poids lourds , l exubérant et talentueux Apollo Creed.
Symbole même de l américain moyen qui n a jamais eu beaucoup de chance dans la vie ,
Sans grande ambition , perçu comme un raté par son entourage et son entraîneur qui le méprise , il a pourtant le coeur sur la main et est le premier a aidé son prochain.
Rocky vit de débrouille et très simplement.
Pour pouvoir vivre il est " homme de main " pour un petit mafieux de son quartier , quand il ne participe pas a des match de boxe de secondes zones pour pouvoir payer les factures.
Epaulé par Mikey ( Burgess Meredith mémorable dans se role ) , le manager de Rocky , qui croit en son potentiel, et qui vas l entraîner pour faire face au champion du monde.
Plusieurs seconds roles sont aussi mis en relief et seront des piiliers pour Rocky tout au long de la saga . Des personnages capitaux a l équilibre de Rocky et qui l aideront a traverser les épreuves.
Adrian , sa future femme( Talia Shire tout en nuance et vraiment talentueuse ) , personnage timide et renfermer , subissant le mauvais caractère de son frère Paulie ( le meilleur ami de Rocky ).
La encore l ecriture des personnages est l énorme point fort du film , car sur ceux ci que le film ce concentre , sur leurs relations avec Rocky et leurs évolutions en tant qu individu.
Le film d ailleurs , fonctionne sur tout les points , tant on ressent beaucoup de talent devant et derrière la caméra.
Le réalisateur John G Advilsen ( qui réalisera des années plus tard Karaté kid ) , a parfaitement su retranscrire l univers dans lequel evolue le boxeur.
Un homme qui part de rien , qui n a jamais rien eu et sur lequel personne n aurai jamais misé , qui vas etre propulsé subitement sur le devant de la scène.
Si le personnage est si marquants , c est qu il y a un coté vraiment touchant et sincère a son histoire et sa volonté de vaincre.
Il y a un aspect très américain dans l idée , dans le concept qu un monsieur tout le monde peut avoir sa chance et se faire un nom.
Où comment partir de rien pour accéder au sommet.
Cette chance se sera bien Apollo Creed ( Carl Wheathers qui rentrera dans l histoire de la saga par son role parfait ) qui lui donnera , son opposant , que tout oppose justement.
Creed bien que respcrueux du sport et de l esprit de la boxe est un etre sur de lui , showman jusqu'au bout des ongles et n ayant que peut d interet pour son adversaire ( il ne prend a aucun moment le temps d étudier le style de Rocky).C est l adversaire de l outrance et de la démesure , plus occupé par sa starification et son image que par le match en lui même.
Pour lui ce match est une représentation de plus , une chance de faire de la pub et de faire parler de lui , champion du monde Invaincu.
Ce personnage sera un des plus marquants de la saga et la prestation de Carl Weathers vaut a elle seule le visionnage.

Bien que j ai beaucoup mis en avant le talent des acteurs , c est loin d etre la seul reussite du film.
La réalisation minimaliste , sans esbroufe d Advilsen ( se veut plus proche d un drame intimiste proche de ses personnages ( il n y a qu a voir le générique du debut sans aucune musique , ni dialogue , la Caméra se contente de suivre le boxeur ) , qu un film sur la boxe.
Le sport est une toile de fond , un sujet mis en avant surtout lors de la rencontre finale , mais on se rend compte que l essentiel est ailleurs
. On se concentre ici plus sur la routine du boxeur , son entraînement , ses doutes sur ses chance d aller au bout et tout l impact émotionnel que se match a sur Rocky.

Les compositions excellente de Bill Conti magnifient et accompagnent les scènes d entraînement de Rocky , ainsi que la scène du match finale, d une vraie intensité , par son montage et par sa réalisation parfaite.

Au dela des qualités techniques evidentes , la saga aussi se sont aussi des messages et des thématiques fortes.
Le dépassement de soi , la persévérance face a l adversité , le type lambda dont le destin vas devenir hors du commun , la force que peut vous donner ceux qui vous aiment,.. Autant de thématiques que le film traite avec beaucoup de talent.
Rocky se sera aussi tout au long de la saga un symbole , Symbole de la réussite américaine , qui veut que tout le monde peut avoir sa chance , tout le monde , même un mec qu on prenait pour un moins que rien.

La saga Rocky , et ce premier film particulièrement , c est le type de film que je me matte quand j ai besoin de me sentir fort.
Un feel good movie qui met en avant le dépassement de soi et le fait de ne jamais baisser les bras.
Il sera a l origine du personnage emblématique Rocky , un des rôles les plus marquants de la carrière de Stallone.
Premier film mythique et salué par la critique , qui donnera naissance a une des meilleures saga de l histoire de cinéma , ni plus ni moins.

Après avoir vu la saga Rambo, je m'attaquais à la saga Rocky. Et comme pour le premier Rambo, le premier Rocky est un bon film, aux interprétations assez excellentes de la part de Sylvester Stallone, auteur de l'excellent script aussi, et de Talia Shire.

Ce film est aussi un film de duos, Sly et Burgess Meredith, plutôt sympathique quoiqu'un peu répétitif, Sly et Talia Shire, excellent et surtout, Sly et Burt Young, le duo du film, tantôt insupportable d'hystérie, tantôt passionnant d'amitié et de réalisme sans fard. Les scènes de boxe sont en plus très bien filmées par John G. Avildsen, qui soigne son film et le rend assez passionnant. On est loin du chef d'œuvre, à cause de certains temps morts, certaines répétition et un niveau global pas ahurissant mais on reste quand même dans le haut du panier. Le plus gros défaut du film reste son âge.

En effet, le film a maintenant 34 ans et ça se ressent. En effet, il a très mal vieilli. Certaines scènes sont ridicules de nos jours et surtout, certaines situations sont un peu simplistes, de nos jours.

Critiquer un Rocky c'est comme blasphémer un Star Wars ! Le début de l'histoire de Rocky Balboa est un chef d’œuvre d'émotions variées. Admirablement bien réalisé , on adopte avec tendresse les personnages à l’écran , on savoure l'excellente la bande son qui colle parfaitement à l’atmosphère du film. Découverte de Polly, Adrien, badkass, de la petite marie (que l'on retrouvera plus de vingt ans plus tard dans le 6e opus) et des autres.Émouvant et plein d'espoir, Rocky est incontournable.

Inspiré d'un véritable combat entre Mohammed Ali et un inconnu qui a tenu jusqu'au bout, "Rocky" est le film qui propulsa Stallone mais c'est surtout le personnage qui lui colle le plus à la peau au sens littéral du terme. Stallone est Rocky et Rocky est Stallone. L'auteur de l'étalon italien a en effet toujours mis de lui même et de ses moments de vie et de carrière dans ce personnage. Stallone est même devenue une sorte de représentant de l’Amérique par la suite grâce à "Rocky" dont le propos revenait aux sources des fondements de l’Amérique. Lors des années 70, cette dernière était en perte de repère, de son identité et "Rocky" a rappelé cela, que n'importe qui peut s'en sortir par ses efforts. Mais malgré qu'il soit bien ancré dans les années 70, "Rocky" traverse les époques et les pays par la force de ses personnages et l'émotion pure du récit. On s'identifie immédiatement à ce tocard qui trouve l'amour et la gloire. L'humanité des personnages est la grande force de l'histoire. Leurs faiblesses, leurs défauts, leur espoirs. Contrairement à ce que l'on pourrait croire le film n'est pas réalisé par Stallone mais par John G. Avildsen qui offre une belle mise en scène en parfait accord avec le sujet. Il filme les quartiers pauvres de Philadelphie et les personnages comme un tout, l'un faisant partie de l'autre et donne ainsi une voix aux personnes que représente le film. Même le fameux combat final entre Rocky et Appolo Creed est intelligemment monté et filmé, tout en steady cam pour être au cœur du ring, de la sueur, du sang et des uppercuts. On est quand même loin de "Raging Bull" mais le résultat est vraiment réussi. Comme tout film qui traverse les âges, "Rocky" offre ses scènes mythiques qui marque à vie, ces climats émotionnel qui prennent aux tripes et au cœur. Lors de la fameuse scène d'entrainement je défie quiconque de ne pas vouloir courir avec Rocky, et de ne pas hurler "ADRIAAAAAANNN" à la fin du combat tout comme je défie quiconque de ne pas vibrer quand la musique retentit, de ne pas avoir envie de courir sur cet air mythique de "Gonna fly now", de tenir quoi qu'il arrive sur "Going the distance" ou de tout simplement se prendre pour "Rocky" quand on enfile des gants de boxe. La B.O de "Rocky" est l'une des plus réussis de l'histoire du cinéma. Pour conclure, je dirais que l'on ressort de "Rocky" grandit, comme si on avait reçu une leçon de vie, l'envie de rester digne, de se dépasser de tenir bon et ça, c'est la marque des grands films.

Découverte tardive de ce film culte. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère et j’ai été assez agréablement surpris par le charisme de Stallone, que je crois n’avoir jamais vu dans un film jusque là. C’est le genre de petit film qui a eu la chance de trouver le bon producteur, le bon réalisateur et la bonne star pour créer une alchimie qui dépasse la modestie du projet initial. Il y a deux ou trois choses un peu too much, mais juste assez pour qu'on puisse caricaturer le film et le rendre culte. Quelques très bons dialogues en prime (d’autres un peu sur-écrits). Par contre la fin... décevante et trop rapide selon moi.

D'une intensité, d'une beauté, d'une puissance extra-ordinaires. Casting, scénario, rythme et bande-son s'accordent parfaitement.

Petit film de rien qui devient grand... L'histoire en elle-même n'a rien d'original, le petit rital pauvre qui s'en sort à force d'obstination et qui devient le meilleur c'est du déjà vu.
La force du film est justement le manque de moyen. Rocky vit dans un petit appart sans cachet et faut avouer que Stallone ne retrouvera pas un aussi bon rôle avant plus de 20 ans ("Copland"). Un film simple et sobre mais avec l'efficacité d'un match de boxe et quelques moments cultes.

Critique de "Rocky" : Un classique, le premier film d'une longue saga cinématographique. Le démarrage est un long et ennuyant mais on finit par se laisser prendre au jeu. La musique est sympa. On finit en beauté avec un beau combat. 3,5/5