harcelement reste un au final un moyen thriller meme si il a le merite de traiter d'un sujet interessant ( un homme victime d'harcelement sexuel au travail),michael douglas face a une demi moore tres garce et plus hot que jamais(la fameuse scene d'abus sexuel totalement erotique),un film regardable qui contient quelque rebondisssement mais qui reste au final tres plat .
En adaptant le roman de Michael Crichton qui parle des problèmes de harcèlements, manipulations et jeux de pouvoirs au sein d'une entreprise, Barry Levinson cède à la mode des années 90 du thriller sulfureux. Michael Douglas (déjà présent dans "Liaison Fatale" et "Basic Instinct") y joue un cadre et père de famille modèle qui se voit souffler sa promotion par une de ses ex, ambitieuse au possible, au point de le poursuivre en justice quand il refuse ses avances après un moment d'hésitation. Si le scénario est relativement classique, voir Michael Douglas se débattre dans les ennuis qu'il s'attire face à une Demi Moore aussi sensuelle que diabolique et un Donald Sutherland vraiment vicieux en patron aux apparences sympathiques est un pur régal. Et la mise en scène de Levinson est efficace.
Quand on est dans le monde du travail, la pire erreur que l'on puisse faire c'est de mêler vie personnelle à vie professionnelle, surtout lorsque l'on travaille au sein d'une entreprise où la lutte pour le pouvoir est plus que féroce. Les coups bas se multiplient, l'hypocrisie, la trahison, le mensonge et la manipulation sont monnaie courante. C'est ce que Tom Sanders (incarné par Michael Douglas) va découvrir. Après avoir repoussé les avances cavalières de sa nouvelle supérieure hiérarchique, celui ci va se retrouver accusé de harcèlement sexuel et son avenir risque d'être fortement compromis. Le sujet avait tout pour faire un film intéressant, mais Barry Levinson a préféré se focaliser sur l'aspect judiciaire de cette affaire faisant entrave aux bonne moeurs. Mauvaise idée. La première demie-heure ne fait qu'amener le spectateur vers la scène torride, tout ce qui suit n'est qu'un jeu du chat et de la souris qui ne sert qu'à dissocier le vrai et le faux. Cette histoire n'est pas crédible, si Demi Moore réussit à rendre son personnage absolument détestable, Michael Douglas, quant à lui reste étonnement très inexpressif et à aucun moment on a l'impression que son personnage est entrain de vivre un cauchemar, une descente aux enfers. Quelques bonnes idées mais l'ensemble est vraiment trop superficiel.
Adaptation du romancier en vogue à l'époque (M. Crichton), ce movie-star est surtout un pur produit destiné à opposer à l'affiche un couple glamour sur un scénario vaguement sulfureux le tout dirigé par un yes man au nom plus ou moins ronflant (içi, le sur-estimé B. Levinson). Bon, autant dire que l'installation de l'intrigue est très rapide, LA scène chaude arrive rapidement et la suite tient éveillé le spectateur grâce à un rythme de rebondissements assez élevé. Les thématiques abondent mais bon, on reste à la surface de tout car ce qui intéresse tout le monde, ce sont les confrontations et les coups bas. Avec un sujet aussi racoleur, difficile de l'éviter en même temps. La forme est efficace, les acteurs assurent et l'intrigue est fluide. C'est calibré au micro-poil pour un rendement immédiat et le film garde une grosse cote de sympathie auprès du grand public grâce à ses quelques scènes de dialogues bien menées. Mais il faut aussi voir le vide de ce que ça raconte à force de n'approfondir aucune thématique. D'autres critiques sur
Le sujet est intéressant dans le sens où la victime est l'homme et non la femme. Ça manque un peu de rythme mais ce jeu de manipulation reste prenant. "L'harcèlement sexuel est une histoire de pouvoir."
Sujet sulfureux, phénomène de société devenu très médiatique qu début des années 90, "Harcèlement" avait tout du thriller évènement lors de sa sortie. Un pétard mouillé au final, car le scénario évite soigneusement de se confronter véritablement à son sujet-titre. En l'occurrence, la fin est d'une désarmante lâcheté. Barry Levinson, et Michael Crichton, s'occupent plutôt de la lutte pour accéder au pouvoir dans une entreprise entre un macho qui s'ignore et une prédatrice. Un conflit des sexes davantage abordé mais de façon assez superficielle. Michael Douglas terminait par ailleurs ce que lui-même appelait sa "trilogie sexuelle" (après "Liaison fatale" et "Basic Instinct"). Son personnage est une étiquette pas vraiment développée, une vision assez datée du cadre sup quarantenaire. Quant à Demi Moore, à part des talons, un tailleur sexy et une moue méchante lors des conflits dans les bureaux d'avocats, elle ne fait pas grand chose. "Harcèlement" est un pur produit hollywoodien pas très couillu des années 90;
Le film de Barry Levinson a été vilipendé à sa sortie en salles sous prétexte qu'il était impossible d'imaginer que Michael Douglas puisse être harcelé par une Demi Moore dont la sexualité exsude par tous les pores de la peau. On a sans doute été sévère avec ce film qui n'a d'autres vertus que de ménager un suspense juridique comme les américains savent si bien le faire. De ce point de vue le film remplit tout à fait sa mission. D'autre part la situation assez bien amenée n'est pas si incroyable que l'on pourrait l'imaginer. Que dire de plus sinon que Levinson n'a pas commis ici le chef d'œuvre des années 90 et que son cinéma manque souvent de nuance y compris quand il s'attaque à des sujets plus ambitieux comme ce fut le cas avec "Rain Man" pourtant multi oscarisé.
Harcèlement, de Barry Levinson, fut au programme de ce soir. Bien que ses notes ne soient pas très élevées, il reste impossible de dire que Harcèlement n'est pas un film culte. Michael Douglas et Demi Moore s'y livre un combat acharné, et Donald Sutherland (Los Angeles 2013) incarne à nouveau un sale type uniquement intéressé par l'argent. Demi Moore est tellement détestable qu'à la fin [SPOILERS], nous sommes si ravi de la voir se faire détruire, casser, devant un tel plaidoyer de notre cher businessman, j'ai nommé Mister Douglas. Bon film de Levinson.
"Harcèlement"(1994)est un techno-thriller sulfureux,qui verse ensuite vers le thriller judiciaire.Il mise beaucoup sur son climat érotique,incarné par une Demi Moore plus désirable et détestable que jamais.Femme de pouvoir,mante religieuse,manipulatrice;elle parvient toujours à ses fins.Michael Douglas succombe à ses avançes cavalières avant de se voir accusé de harcèlement sexuel.Bienvenue dans le monde impitoyable des affaires,où il ne fait pas bon confondre vie privée et vie professionnelle!On y voit les rouages d'une multinationale informatique,ses méthodes douteuses pour arriver à ses fins(une fusion),où chaque employé peut sauter à tout moment,s'il ne suit pas les volontés dictées.La scène de séduction torride entre les 2 stars atteint un pic,que seul "Basic Instinct" peut égaler.Malheureusement,la seconde partie,plate,interminable et émaillée de rebondissements artificiels,font tomber le film dans le tout venant.Barry Levinson n'insuffle pas la tension nécessaire,et Douglas n'est pas suffisamment en danger(pas de réelles menaces,sa vie de famille continue son cours).Sommet du kitsch:une longue-séquence virtuelle à l'intérieur d'un programme.