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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 1 avril 2023
Ayant fait des débuts modestes dans le péplum comme doublure de Steve Reeves, Sergio Ciani, rebaptisé Alan Steel, s’est progressivement fait une place dans le cercle somme toute assez fermé des culturistes phares peuplant un genre qui faisait fureur dans production cinématographique italienne des années 1958 à 1965. D’apparence plus massive qu’un Gordon Scott ou qu’un Steve Reeves, Alan Steel tout comme Mark Forrest ou Reg Park misa avant tout sur une forme d’humour bon teint tout-à-fait réjouissant et de bon aloi. En 1964, il retrouve Piero Pierotti sous la direction duquel il avait déjà travaillé sur « Goliath contre le corsaire noir » (1963) . « Ercole contro Roma » ou encore « Samson contre tous » est un péplum tout-à-fait digeste, pour les amateurs du genre s’entend, qui voit Samson (Alan Steel) descendant improbable d’Hercule être interrompu dans ses paisibles travaux de bûcheron pour venir en aide à l’empereur romain Giordano (Carlo Tamberlani) devenu la proie de mutins issus de sa garde prétorienne à la solde de leur chef Filippo Afro (Daniele Vargas) qui convoite Ulpia (Wandisa Guida) la fille de Giordano pour son fils Resio (Walter Licastro) qu’il veut installer sur le trône. Samson qui ne rêve que de retourner à sa forge et d’abattre des arbres fait de son mieux pour résoudre au plus vite le conflit mais les embûches sont nombreuses qui l’obligent à soulever en nombre rochers en carton et à briser à tour de bras chaînes en plastique et murailles en contre-plaqué. Le tout sans jamais se départir de sa bonne humeur. Les dialogues sont comme toujours succulents qui voient les grandes voix du doublage de l’époque (René Arrieu, Jean-Pierre Duclos, Jean-Henri Chambois,…) débiter avec le plus grand sérieux des dialogues sentencieux en décalage complet avec la tonalité plutôt guillerette du film et le jeu parfois approximatif de certains acteurs. Un régal pour ceux qui se rappelleront leurs jeunes années ou les jeudis après-midi étaient consacrés aux cinémas de quartier alors au zénith de leur popularité et qui ne se doutaient sans doute pas que leurs jours étaient comptés.