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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 8 mars 2023
Alfonso Brescia réalisateur italien né à Rome en 1930 rejoint la cohorte de tous ses confrères qui au détour des années 1960, œuvrèrent dans le cinéma de genre transalpin pour le plus grand plaisir des jeunes spectateurs des cinémas de quartier de toute l’Europe occidentale. Eclectique comme il se doit, il commence sa carrière en 1964 avec deux péplums dont « Le gladiateur magnifique » qui bénéficie de la présence de Mark Forest, culturiste américain ayant rejoint Steve Reeves sur les bords du Tibre. Ayant déjà à son actif dix péplums, où il a été successivement Hercule, Maciste et Goliath, il aborde ici la fin de sa carrière cinématographique avant d’en entamer une autre de chanteur d’opéra à travers l’Europe pour finir par rejoindre la Californie où il sera coach vocal. Un Mark Forest certes très musclé certes mais aussi un peu ironique le sourire narquois ou enjôleur toujours aux lèvres. Pour son avant-dernier péplum, il est tout à fait à son aise dans cette histoire qui met en scène spoiler: un complot contre Jules César à l’aide d’un sosie et qui le voit roucouler avec la très accorte Marilu Tolo. Le genre qui était alors un peu à bout de souffle se parodie lui-même comme de tradition avec le cinéma italien. Les amateurs d’un genre prenant son intérêt dans une certaine solennité et parvenant à gommer les incohérences en tous genres qui peuplaient ses intrigues, resteront sans doute un peu sur leur faim.