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Uchroniqueur
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4,0
Publiée le 25 avril 2022
"An American Pickle", comédie américaine réalisée par Brandon Trost, sortie en 2020. Un film bien réalisé, une scénario original de l'humoriste Simon Rich d’après sa nouvelle "Sell Out". Avec l'humoriste canadien Seth Rogen, co-auteur et co-réalisateur de "L'Interview qui tue !" (2014). Un bon film. Drôle, iconoclaste et esthétiquement agréable à regarder.
À mi-chemin entre comédie dramatique et comédie potache, on a du mal à se prendre d'affection pour ces deux-là. Ce n'est pas mauvais mais ça aurait mérité un peu plus de poignant, d'autant que la B.O est juste magnifique.
Ce n'est peut-être pas le film du siècle, mais il se regarde bien, malgré des imperfections, des facilités d'écriture, des péripéties plus que téléphonées. J'ai cependant passé une bonne soirée avec ce film d'humour juif "gentiment trash" (On est loin de Borat, et c'est tant mieux ! ). Pas assez consensuel pour faire une première partie de soirée (ni même une seconde) sur nos chaines, et trop consensuel pour éveiller notre désir de "poil à gratter". C'est peut-être par cela que ce film pêche : de ne pas avoir franchement choisi son parti d'entre le trash et le familial. A ne pas savoir quel public on vise, on risque de n'en toucher aucun !
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1,0
Publiée le 21 août 2021
L'intrigue du film semblait immédiatement absurde mais j'adore Seth Rogen et j'espérais vraiment retrouver son humour unique dans cette histoire mais ce n'est pas le cas. Je n'attendais pas grand chose de An American Pickle je voulais juste rire. Le film a commencé avec un style narratif étonnant puis l'histoire d'amour était à la fois peu drôle et inutile. La façon de le transformer en cornichon était ridicule et je ne regarde pas un film comique pour voir ce genre de choses mais cela aurait pu être drôle au moins. Seth Rogen dans le rôle de Herschel n'a qu'une seule expression faciale et comme Ben réagissait de façon excessive la plupart du temps aucun des deux n'était drôle pour moi. Au final je pense que Brandon Trost a totalement raté son coup et n'a pas su sortir un film comique pour les spectateurs...
Clairement oubliable, démarrant sur une idée décalée le film sombre rapidement dans un ramassis de clichés et un vide consternant. Appuyant lourdement sur la religion sans aucune raisons autre que de montrer qu'elle existe, le film n'est jamais vraiment drôle ni même intéressant. Une déception.
Un bon départ, des personnages et un décor haut en couleurs, une histoire rocambolesque, j'aime bien, mais difficile d'adhérer au scénario qui part en joute et en haine pour finir en happy end. Un peu dommage.
Un premier quart d'heure féérique, hyper bien réalisé, qui nous invite tout de suite à la détente. Seth Rogen est excellent dans le rôle, juste parfait pour ce casting. Une histoire et une BO à la Borat spoiler: mais sans le côté complètement perché qui manque un peu ici , car le scénario est trop facile, pas très poussé, de plus en plus bête à mesure qu'avance le film. Même si c'est une comédie l'ensemble méritait plus de finesse. La fin est trop longue, autant les 45 premières minutes sont excellentes que les 45 suivantes beaucoup plus laborieuses. Sympa sans plus, à voir une fois
Un film avec Seth Rogen est toujours un plaisir encore plus quand celui-ci est double. Un côté Borat pour le début du film absurde, qui renferme une douceur bienvenue. Judaïsme, cuisine et rendre fière sa famille des thèmes très souvent présents dans la filmographie de Rogen et toujours aussi savoureux. De là à me faire un bocal de pickles, je préfère tomber dans la saumure, navré Seth. Boulevardducinema.com
Contrairement à ce que pourrait laisser penser le synopsis, An American Pickle n'est pas du tout une comédie déjantée hilarante. Ici pas de décalage temporel (style les Visiteurs), à la limite on serait plus dans un décalage culturel (style Borat),mais sans le côté burlesque, avec les aventures d'un paysan originaire d'un trou perdu d'Europe de l'Est débarquant à Brooklyn, Ce film aborde des thèmes sérieux (perte d'un être cher, réseaux sociaux) mais traités à l'américaine, avec des références qui peuvent être un peu lointaines pour un habitant de la vieille Europe, surtout en ce qui concerne les rapports à la religion. Relativement court et l'intro en 1920 est très prometteuse (malheureusement cela s'essouffle rapidement), aussi cela passe comme un bocal de pickles à l'apéro mais cela se digère vite.
"An American Pickle" est incontestablement un film militant, dénonçant les maux de notre société moderne, qui dévalorise les valeurs d'entraide, de respect et d'empathie. C'est donc en soi une initiative des plus bienveillantes, mais à part une première vingtaine de minutes savoureuses, tout n'est que banalité et caricatures. Le message ne passe pas.
An American Pickle est un film à la croisée de beaucoup d’autres, empruntant son décalage culturel à Borat et temporel aux Visiteurs, dédoublant son acteur principal afin de le faire jouer l’aïeul et le petit dernier de la famille Greenbaum, rappelant au passage les prestations burlesques d’un Eddie Murphy, d’un Peter Sellers ou d’un Mike Myers. Si bien que son identité, à défaut d’être comique, repose sur deux éléments : d’une part, l’ancrage du récit dans un Brooklyn saisi à deux âges de son histoire ; d’autre part, l’importance accordée à la religion et à la rupture de foi qui s’observe chez la jeune génération, le voyage temporel – sur fond de cornichons – filant la métaphore d’un raccord à la croyance apte à remettre Ben en marche, à lui rendre identité et vitalité, dans une communion avec ses ancêtres. Récit de filiation et d’amitié traité sur un mode comique, An American Pickle insiste sur l’importance de la famille dont la mémoire doit être préservée contre les assauts du temps : planté en pleine cimetière, un panneau publicitaire géant promeut les bienfaits de la vodka vanille et ravive l’hostilité d’Herschel envers les Cosaques, c’est-à-dire à l’encontre de l’envahisseur qui détruit tout et condamne l’individu à l’oubli ou à l’exil. Et si le long métrage de Brandon Trost, après un premier acte hilarant, tombe dans une certaine routine qui atrophie ses enjeux et ralentit le rythme d’ensemble, donnant lieu à un ventre mou important, il conserve cette ligne directrice métaphorique on ne peut plus pertinente et bienvenue en ces temps de contestation voire de rejet du religieux, réduit à faire l’épouvantail dans les films d’épouvante que l’on connaît.
Comédie juive distrayante. Très politiquement correcte, avec en particulier sa parodie de Donald Trump. Mais distrayante. Bonne performance de l'acteur principal. Original. Quelques très bons gags.