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🎬 RENGER 📼
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0,5
Publiée le 5 mai 2020
Dingo Pictures a profité de la sortie au cinéma de l’adaptation de Don Bluth & Gary Goldman (pour la Fox Animation), pour en faire une version low-cost à destination du marché de la vidéo.
Anastasia (1998) est un court-métrage de 30min où Raspoutine (un sosie flippant de Jafar) a essayé d’éliminer la famille du Tsar. Mais Anastasia s’en sort indemne et, telle une pouilleuse, se fait recueillir par un vieux monsieur douteux (qui ressemble à deux gouttes d’eau au vieux de "sauf une fois au chalet", comprendront ceux qui ont la référence). Anastasia quitte donc la Russie pour rejoindre la France, avant de traverser l’Atlantique pour se rendre aux Etats-Unis.
Comme à leur habitude, Dingo Pictures réutilise des dessins provenant de leurs précédentes productions, on reconnaitra notamment l’écureuil et le faon (Goldie : Le Prince de la Forêt - 1994), le chat (Les Aristos - 1995) et même un personnage que l’on retrouvera quelques années plus tard, à savoir Raspoutine (Atlantide : Le Royaume englouti - 2001).
Une intrigue toujours aussi bordélique, avec des dessins aussi peu soignés et une musique ayant aucun lien avec l’univers du film, bref du Dingo Picture tout craché !
Pour les plus courageux d’entre vous, si le cœur vous en dit, ils ont un catalogue long comme le bras. On leur doit notamment pêle-mêle : Aladin et la lampe magique (1993), Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures (1994), Goldie: Le Prince de la Forêt (1994) : copie de Bambi, Les Aristos (1995) : pompé sur Les Aristochats, Pocahontas (1995), A la recherche des Dalmatiens (1997), Les musiciens municipaux de Bremen (1997) ou encore Le seigneur de la jungle (1999) : un ersatz de Tarzan.