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    Pocahontas
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    0,5
    Publiée le 8 mai 2020
    Dingo Pictures a surfé sur l’intérêt porté sur Pocahontas, une légende indienne (1995) des studios Disney, pour en faire une version low-cost à destination du marché de la vidéo.

    Et comme à leurs habitudes, ne vous attendez pas à de la grande qualité, loin de là. Pocahontas (1995) est un moyen-métrage de 50min qui s’étire jusqu’à n’en plus finir, tout en reprenant l’histoire originale que l’on connait tous. Si vous avez vu d’autres productions de Dingo Pictures, vous reconnaîtrez quelques personnages familiers (ils aiment bien réutiliser des personnages de leurs précédents films).
    Si bien que l’on croirait avoir affaire à un « Dingo Pictures Cinematic Universe » puisque l’on y retrouve entre-autres le faon et le lapin (Goldie : Le Prince de la Forêt (1994), les hyènes (Le Roi Lion : Les Nouvelles Aventures - 1994), le personnage principal de l’Atlantide - Le Royaume englouti (2001), Aladin (leur version de 1992), un des chats (Les Aristos (1995), le cuistot (Anastasia - 1998) et bien d’autres encore ! Un vrai patchwork, on se croirait devant le Kamoulox.

    On s’amusera de constater que le personnage de Pocahontas a été réutilisée dans une production suivante, à savoir Le Bossu de Notre Dame (1996), pour y incarner Esmeralda (seule la coiffure change) : gain de temps : rapidité : efficacité ! Et le raton-laveur (fidèle compagnon de Pocahontas) a même eu droit à un spin-off, avec Wabou le Raton Laveur espiègle (1996).
    Autre anecdote amusante, "Grand-Mère Feuillage" a ici été remplacée par une version low-cost, une espèce de buisson qui répond au nom d’"Arbre magique" (un sosie chelou du bonhomme de Cetelem).

    Comme à chaque fois, ce type de film est à réserver à un public avertis, amateurs de dessins ratés et bien évidemment, de chansons en allemands (non traduites et encore moins doublées !).

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