Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Beerus
58 abonnés
59 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 20 janvier 2013
Une pépite, Stallone en contre-emploi impressionne, la mise en scène de James Mangold assure, le reste du casting est aux petits oignons (avec un des derniers bons rôles de Bob De Niro).
Sans nul doute le plus beau rôle de Sylvester Stallone, accompagné par une brochette de stars toutes excellentes, mais à qui il vole la vedette haut la main. Un grand western urbain qui a le mérite d’ausculter la corruption dans la police américaine avec une audace rare, un scénario brillant et un style indéniable.
Porté par un casting d'enfer, Copland est une histoire simple tournée autour d'un homme cassé, faible, piétiné par la force des gens qui l'entourent. Stallone est absolument sensationnel, ayant pris plus de 20 kilos pour le rôle. Cassant son image de musculeux sans cervelle, Sly prend tout le monde à contre courant dans un rôle peu flatteur. Copland est un film sur la corruption, sur la peur, l'intimidation et le pouvoir. Un gros polar pour de gros acteurs.
Un polar noir très sombre sur des flics plus pourris les uns que les autres dans une ville corrompue avec un scénario en béton et une réalisation sans faille. Les acteurs sont tout simplement hallucinants,Stallone,Ray Liotta,De Niro,Harvey Keitel et tous les autres donnent beaucoup de leurs personnages et on se régale avec eux dans ce qui reste l'un des meilleurs films policiers jamais réalisés. Mention pour Stallone en flic obèse et borné qui nous prouve qu'il a de vrais talents d'acteur.
Excellent polar que ce filml de James Mangold datant de plus de dix ans déjà. Un casting de choc au meilleur de sa forme (De Niro, Keitel, Liotta) et un Sylvester Stallone étonnant dans un rôle qui sort totalement de ce qu'il fait d'habitude. Une superbe interprétation. Un film bien écrit et bien réalisé qui fait passer un excellent moment. Le metteur en scène n'est pas manchot puisqu'il nous a déjà gratifier de quelques bons films (Une vie volée, Identity, Walk the line) et qu'arrive bientôt le très attendu 3h10 pour Yuma.
Le meilleur film de Sylverster Stallone dans un film avec une pléiade de Star! Un policier magistralement mis en scène par un James Mangold en grande forme qui prouve une fois de plus qu'il est à l'aise dans tous les genres de cinéma!!
Certains acteurs possèdent une force dramatique impressionnante mais peuvent hélas faire oublier cela pour des raisons avant tout commerciales. L’exemple-type est Sylvester Stallone. En 1997, l’enchaînement de films d’action avait ainsi fait oublier à une majorité du public et surtout à la critique le talent d’acteur que le comédien avait prouvé au début de sa carrière (les premiers volets de Rocky et Rambo, F.I.S.T., La Taverne de l’enfer…) et avait réduit son image à celle d’un héros violent aux gros bras. C’est alors que James Mangold, qui n’avait à son actif que le film indépendant Heavy, le mit en tête d’affiche de Copland. Dans ce film, le bodybuildeur laisse la place à un comédien un peu bedonnant (il a grossi de 25 kilos pour le rôle) véritablement émouvant et charismatique. Avec son personnage de shérif sourd d’une oreille, démotivé et s’aveuglant face à la corruption qui gangrène sa ville (un vrai contre-emploi pour le comédien même si la thématique du loser se rachetant un honneur est une récurrente dans sa filmographie), Stallone domine le film et cela n’était pas une mince affaire car il doit faire face à de véritables pointures d’Hollywood : Harvey Keitel, Ray Liotta, Robert De Niro, Robert Patrick, Michael Rapaport, Frank Vincent… Il ne manquait plus qu’Al Pacino ! Ce casting exceptionnel est au service d’une intrigue policière (soulignant les problèmes de corruption au sein des forces de l’ordre) très prenante et allant à l’encontre des codes commerciaux de l’époque puisqu’elle ne cherche pas le spectaculaire et se base sur les relations entre les personnages et le jeu d’acteurs des comédiens. Copland est ainsi le film qui mit réellement sur le devant de la scène le talent d'un réalisateur livrant une mise en scène sobre mais diablement efficace et adaptée à son propos. Malgré son petit budget (tous les comédiens acceptèrent de revoir leurs tarifs à la baisse à commencer par Stallone qui ne toucha que le tarif syndical), Copland est donc un grand polar aux accents de westerns (malgré une référence au Bon, la brute et le truand dans la séquence d’ouverture, le film renvoie surtout aux westerns classiques à commencer par Le Train sifflera trois fois et Rio Bravo) où l’humain prime sur les fusillades. Il est juste dommage que le succès plus qu’honorable pour son budget ait été paradoxalement le début d’une traversée du désert de neuf ans pour Sylvester Stallone dont l’industrie ne savait plus s’il voulait se réorienter vers le registre dramatique ou s’il devait toujours être considéré comme une star du cinéma d’action.
James Mongold se faisait déjà un nom avec " Copland " , un remarquable polar noir qui revisite avec conviction le système de la justice américaine et ses défaillances profitables pour les ripoux, se croyant au-dessus des lois, en portant un regard sombre sur des hommes de lois qui se comportent comme des gangsters. Une excellente œuvre qui offre une magistrale transformation physique à Sylvester Stalone, en shériff sourd et naïf, qui fait de son personnage, un de ses meilleurs rôles. L'acteur est vraiment épatant dans son personnage. Le scenario est très bien fouillé, dénonçant malheureusement une vérité bien caché, et la mise en scène nous offre une plongée violente d'un univers en proie à la corruption rarement vu au cinéma.
Eh bien quelle surprise, ce film est une merveille. Doté d'un réalisateur extrêmement bon et d'un scénario dur comme du béton et par-dessus le marché d'un casting alléchant. Les rôles sont distribués aux mieux pour chaque acteur et joués à la perfection. Surtout Stallone qui est surprenant et formidable. Personnellement, je trouve que c'est un de ses meilleurs rôles depuis le célèbre Rocky Balboa. Filmé au scalpel avec précision.
Le chef-d'oeuvre de James Mangold. Il est vrai que le film est porté par une distribution de rêve où règnent en maître De Niro, Sylvester stallone et l'éblouissant Harvey Keitel. A mi-chemin entre la "Poursuite impitoyable" et des oeuvres plus épiques comme la filmographie de Scorsese, ce "Copland" trouve toutefois sa place. Le film brille par la simplicité de son scénario qui permet aux personnages de trouver une réelle dimension dramatique. Forcément, dans ce jeu de dupes, les seconds rôles permettent au film de prendre une épaisseur rare dans la production hollywoodienne. Un grand film.
Copland, c'est peut-être le meilleur film de Sylvester Stallone, lui qui a grandit dans le quartier de Hell's Kitchen. Là le film parle de policiers ripoux de New York qui habitent tous de l'autre côté du fleuve. C'est bien interprété, il y a une bonne panoplie de grands acteurs très crédibles; dont Harvey Keitel, Ray Liotta, Robert De Niro et Robert Patrick. Pis à Manhattan il y a encore les deux tours en place. Le paradoxe, le film est produit par Hervé Weinstein, et dans le film, il y a l'actrice Annabella Sciorra, le film est sorti en 1997 et elle a témoigné que lui-même la violé début nonante. Et les policiers ripoux autours n'ont rien vu.
Un vrai bijoux et aussi un des meilleurs rôles de Stallone. C'est un film bien tourné avec un casting impressionnant. Le scénario est tout simplement simple et magnifique.
Un très bon film et un très bon casting : Un Sylvester Stalonne magnifique accompagné d'un Ray Liotta et d'un Robert de Niro majestueux. Un chef d'oeuvre à tous points de vue.
Excellent polar servi par un casting cinq étoiles (putain Stallone, Keitel, De Niro, Liotta, Robert Patrick). Stallone tient là certainement son meilleur rôle, shérif bedonnant d'une ville de flic aussi pourri que la pire des mafia. Le charme du métrage tient dans son aspect western urbain avec tous les codes du genre respectés et parfaitement assimilés jusqu'à l'excellent final où le shérif fait resurgir le héros qui sommeillait en lui pour faire parler la poudre. L'histoire est passionnante et une fois arrivé à la derrière bobine on se dit "putain déjà! j'en veux plus!", un vrai plaisir.