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Estonius
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3,0
Publiée le 16 février 2020
Mangold n'a jamais été un brillant réalisateur (voir son calamiteux remake de Yuma) et la réalisation est ici très moyenne avec une mise en place poussive et une l'écriture manquant singulièrement de clarté à ce point qu'il faut attendre la moitié du film pour regarder sans se poser trop de questions, même si certains points resteront longtemps opaques. En revanche le film est rythmé, un peu n'importe comment, mais il l'est. Côté interprétation on notera un Stallone qui ne nous avait habitué à du si bon, un De Niro qui cabotine, un Keitel qui n'a pas un rôle à sa mesure, mais surtout Ray Liotta, le seul personnage un peu "fouillée" de cette galerie. C'est donc bourré de défauts mais ça se regarde sans déplaisir malgré la fin WTF. Quant à la morale puisqu'il y en a une ce serait de dire "tout le monde peut se corrompre… sauf les neuneus".
Vraiment peu de rythme, mais Stallone dans un contre emploi est très bon, le scénario est bien ficelé et arrive à porter une réflexion sur certains policiers.
Deuxième film du très polyvalent James Mangold, "Cop Land" est un polar fort sympathique réunissant un casting inédit autour d'une intrigue originale faisant passer les flic pour des ripoux. Le shérif Heflin est un dépressif obèse que personne ne respecte, la loi du silence de la profession lui impose un jour de masquer une bavure mortelle, mais l'insistance d'un enquêteur va l'obliger à faire un choix... Basé sur un scénario foisonnant sur la corruption policière, l'intrigue propose plusieurs niveaux de lecture et ne tombe jamais dans la caricature ou le manichéisme. James Mangold dépeint le tableau d'une autocratie acceptée et subie par tous jusqu'au réveil d'un homme simple qui va s'opposer au système établit. Une histoire très belle en somme avec des rebondissements sympathiques, mais qui peine parfois à décoller en raison d'un rythme assez lent qui prend un certain temps à se mettre en route. Ici, pas de fusillades à tout va, chaque séquence musclée sert l'intrigue, et on ne peut qu'apprécier le gunfight et la course poursuite bien orchestrés ainsi que la séquence finale. Question mise en scène, si l'oeuvre s'attarde avant tout sur la psychologie des personnages, Mangold est capable de nous réveiller de torpeur de temps à autre. Passé quelque peu inaperçu à sa sortie, "Cop Land" est surtout l'occasion de voir un Sylvester Stallone à contre emploi, pathétique, touchant et profondément humain. Derrière les muscles de Rambo se cache tout de même un superbe acteur, capable d'interpréter un flic désabusé et nostalgique aux allures de simplet. C'est aussi l'occasion de redécouvrir un Ray Liotta métamorphosé en flic camé, tout aussi attachant que Sly. Le reste du casting contient également deux belles pointures du cinéma américain : Harvey Keitel fort charismatique avec un caractère bien trempé, et Robert DeNiro dans un rôle assez effacé qui ne marquera pas les mémoires. Par conséquent, "Cop Land" est une oeuvre singulière qui malgré quelques faiblesses propose un polar intelligent servi par un casting de choc.
Sylvester Stallone endosse le rôle d'un shérif limité par une audition défaillante , qui va tenter de remettre de l'ordre dans sa ville, cité dortoir des policiers allant travailler de l'ordre côté du pont, et infecté par la mafia. Quand l'entre-soi débouche sur la corruption. L'intrigue est hélas moyennement convaincante, entre une mise en place laborieuse, des motivations pas toujours claires et un final expeditif. Le charme du film réside dans ses personnages et leurs relations dans une ville où tout le monde se connaît.Joué par une pléiade de stars, qui donne le cachet au film, Stallone notamment, brille par sa fragilité, au milieu d'un panier de crabe dans une ville désolé du New Jersey ou la musique de Bruce Springsteen résonne sur des destins contrariés (belles scènes avec Annabella Scioria)
Un bon polar sur les flics, les bons, les pourris et les déchus ! Bien interprété avec un S Stallone au regard de flic battu excellent et un De Niro en flic de flic perspicace.
Un grand Stalonne qui a, pour une fois, mis les critiques de son côté. Il est épatant dans ce rôle de flic désabusé et gras du bide qui aurait mérité un Oscar! A ses côtés, James Mangold a recruté Harvey Keitel, Robert De Niro et Ray Liotta, pourtant plus habitués à jouer les mafieux que les flics. Le résultat donne un film étonnant avec un idée de départ original (une ville habité que par des flics) mais une mise en scène un peu trop statique au rythme assez lent. A voir pour ses acteurs donc (et pour le final aussi)!
Un petit film policier inattendue, humble, qui offre un sujet particulièrement tabou aux USA, et terriblement irrévérencieux! Meme si la mise en scène souffre de défauts de grandeur et de charisme, si le scénario est parfois quelque peu brouillon ou rudimentaire, les interprètes de qualités font de ce film à thème un long métrage attachant et convaincant! Entre DeNiro, Keitel, Berg, Patrick et Liotta, c'est bien Stallone qui sort son épingle du jeu en offrant une prestation à contre emploi total! Ici il ne désingue pas de têtes à tout vas mais offre l'interprétation d'un flic honnête et intègre, un peu idiot sur les bords, mais aux convictions inébranlables! Une véritable composition d'acteur qui lui est rare!
Tout Copland se traîne, accumule les tangentes – pour ne pas dire sorties de route – afin de repousser le sursaut final dans ses retranchements ultimes : digressions qui, de prime abord, alourdissent la dramaturgie et semblent dénuées de motivation, puis s’assemblent peu à peu pour ne former qu’un même tissu vicié que le sang vient enfin maculer. Le film est surtout l’occasion de retrouver Sylvester Stallone dans un rôle à contre-emploi : étranger à l’existence, bedonnant et benêt, il fascine et confère au rythme du long-métrage sa nonchalance répétitive. Pourtant, derrière les ambitions chères à James Mangold de revisiter le western pour en revisiter ses aspects les plus crépusculaires (pensons ici à High Noon), Copland souffre d’un éclatement de son intrigue en de multiples pôles qui non seulement manquent d’incarnation – la faute, peut-être, à la durée des scènes, étonnamment courte – mais surtout ébranlent la focalisation qui nous intéressait en tout premier lieu, à savoir le regard du shérif Freddy. Car nous aurions aimé suivre la progression du protagoniste principal à partir de son simple point de vue. C’est dire que ce qui fait la grande qualité du film en constitue également la principale faille : les pertes d’énergie du héros ne se convertissent que trop rarement en vitalité cinématographique. Et la partition que propose Howard Shore insuffle un suspense que Mangold maintient avec peine et qu’il n’aura de cesse, par la suite, de perfectionner (Logan en est la preuve). Reste une œuvre détonante dans le genre et qui réserve un segment final remarquable.
Film policier au casting prestigieux, Copland n'est malheureusement pas à la hauteur de ce dernier même si ça reste un long-métrage plutôt correcte. L'histoire nous plonge dans une ville servant de cité-dortoir aux policiers new-yorkais. Seulement, le petit havre de paix va basculer dans la violence au fil des jours à cause d'une sombre affaire. Le cœur du film repose sur les habitants peuplant cette petite ville qui appartiennent au même corps de métier et qui se connaissent tous. On suit d'ailleurs le destin de certains d'entre eux qui vont passer d'amis à ennemis. Ces rôles sont interprétés par une pléiade de grands noms faisant saliver sur l'affiche mais décevants dans la réalité. Le casting quatre étoiles composé de Sylvester Stallone, Robert De Niro, Ray Liotta et Harvey Keitel entre autre, fait le minimum syndical. Il faut dire que leurs rôles sont trop sous exploités pour vraiment marquer, hormis Stallone dont la prestation est la plus surprenante. Les relations entre eux manquent d'alchimie, la faute également à des dialogues peu inspirés. Le scénario lui aussi est trop étriqué pour rentrer dans ce long-métrage d'à peine plus une heure et demi. Il aurait clairement gagné à être développé sur une durée plus importante pour paraitre moins expéditif dans l'enchainement de ses situations. Paradoxalement malgré un format relativement court, le film comporte quelques longueurs dû à un faux rythme constant. Hélas, la réalisation de James Mangold bien que travaillée, ne permet pas de d'apporter assez d'ampleur pour remédier à ça. Malgré tout, il se dégage une certaine ambiance dans cet environnement à l'aspect froid. La b.o. quant à elle, se veut dans le ton mais ne laissera aucunes traces une fois le générique déroulé. La dernière partie du film justement se démarque en proposant quelque chose d'osé et bien exécuté avant de se conclure sur un final au goût d’inachevé. Car oui, Copland aurait dû être un très grand film au vu de son affiche alléchante, qui reste le véritable atout majeur de ce long-métrage forcément décevant même s'il mérite tout de même d'être visionné.
Dans les années 1970, tous les flics de New-York voulaient vivre à l'extérieur de la ville. Ces flics, ont acheter des terrains à des prêts avantageux grâce à des relations douteuses. Ils se sont créé une sorte d'enclave, leur propre lieu de vie, ou ils mettent leur famille en sécurité. Dans cette petite bourgade, ces flics New Yorkais font entendre leur propre loi. Jusqu'au jour ou…. un jeune officier commet une bavure. Un très bon scénario servit par une belle brochette d'acteurs Un Stallone étonnant dans le rôle d'un chérif naïf, taciturne, fermant les yeux devant les exactions de ses amis flics qu'il admire Un Robert De Niro, en inspecteur du FBI, au charisme toujours présent, Ray Liotta, en flic ripoux paumé qui veut rentrer dans le droit chemin. Harvey keitel, officier haut gradé ayant des liens avec la mafia, se faisant respecter pour mieux asseoir son pouvoir. Une réalisation qui prend son temps, pour exposer chacune des situations louches existantes dans cette petite ville. Les personnages bien développés, rendent cette réalisation très intéressante. Monsieur Sylvester Stallone, ne joue pas ici un héro musclé, qui mène sa guerre, mais un homme ordinaire, pathos, un rôle qu'il s'approprie entièrement.. Un film à la saveur des réalisations de Scorsese, faisant penser aux AFFRANCHIS et à CASINO. A découvrir au plus vite par tous les fans de Stallone.
Avec Copland, James Mangold s'attaque à un thème aussi vieux qu’Hollywood. Il s'en sort bien, c'est un thriller lent, il prend le temps de nous faire découvrir sa galerie de personnage, son environnement souvent loin de la ville, les failles psychologique ou physique de nos personnages, ainsi que leurs relations plus ou moins complexe. Il prend le temps de bien situer et d'installer l'histoire et c'est tant mieux. La mise en scène est assez sage, assez classique il n'y a pas vraiment de folie, comme dans la construction du scénario. Mais l'ensemble est bien fait, et surtout très bien interprété. Sylvester Stallone trouve son meilleur rôle (dans ce que j'ai pu voir avec lui) et montre que du talent il en a, ce n'est pas juste un acteur à nanar. A coté de lui, Robert De Niro, Harvey Keitel et Ray Liotta livrent une copie classique. Un bon thriller, captivant, et vraiment agréable.
LES RIPOUX. Sortit en 1997 et vu au cinéma, Copland a prit de la valeur, avec le temps. Le casting est parfait surtout en version originale et Stallone obtient son meilleur rôle.
Pour info, il est indiqué que "le shérif Heflin est un dépressif obèse que personne ne respecte", mais non, il n'est pas obèse. Stallone rempile ici pour porter à l'écran un personnage humble, un shérif encore traumatisé par un acte d'héroïsme qui l'a rendu sourd d'une oreille, ce qui l'a empêché de travailler ailleurs que dans une petite ville. Seulement, celle-ci est habitée par de nombreux policiers de New York, située non loin, dont un certain nombre est corrompu. Et notre shérif finit pas ne plus vouloir fermer les yeux sur la situation. Le scénario est intéressant, c'est correctement joué, sauf que le film souffre d'un gros problème : l'action ne se lance véritablement que dans la dernière demi heure. Mais, dans l'ensemble, l'ambiance et le suspens agissent suffisamment pour que ce Copland vaille un "pas mal".