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Cohle.
52 abonnés
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5,0
Publiée le 27 août 2011
Joel Schumacher, un homme qui alternera entre le meilleur et le très mauvais durant sa carrière de réalisateur, mais sans doute aucun "Chute libre" fait partie de la première catégorie. Tout d'abord, ce qui impressionne dans ce film, c'est l'incroyable ambiance qui émane de celui-ci, dès la première scène, on a vraiment la sensation d'être sur le périphérique de Los Angeles, à souffrir de la chaleur en s'impatientant dans les bouchons, s'enfonçant rapidement dans une journée dantesque. Ainsi, nous sommes inviter à suivre la descente aux enfers de D-Fens, un homme aux allures de bureaucrate qui va perdre patience dans la file de voitures et s'en aller à pieds, va s'en suivre un sacré nombre de péripétie où celui-ci ne fera que s'enfoncer dans la perte de nerfs. Au fur et à mesure, on apprend le désarroi auquel l'homme doit faire face; divorce, interdiction de voir sa fille, perte de son emploi, retour chez sa mère, le personnage étant déjà d'une nature violente et d'une psychologie fragile (tel qu'il est décrit par sa propre mère), on comprend mieux pourquoi cet homme à perdu les pédales. Michael Douglas est tout bonnement excellent dans son rôle, portant littéralement le personnage, l'interprétation de Robert Duvall est également à souligner. En bref, un très bon film, sur une situation (bien sur de manière exagérée) qui, pourrait arriver à n'importe qui.
Quel est donc cet acteur qui, d’un simple rictus, exprime autant la folie que la simplicité ? Michael Douglas, bien évidemment, qui fait ici une longue descente aux Enfers. Si le scénario peut côtoyer les séries B, Joel Schumacher en fait un film mémorable, parce qu’il n’hésite pas à éviter de loin, et de très loin, la dramatisation tout en sachant préserver une once de gravité.
Bon film qui derrière son aspect de thriller cache une critique profonde de notre société de consommation. En utilisant le bon citoyen moyen qui a travaillé toute sa vie, eu une femme et un enfant et qui pete un plomb car il est sorti du moule qu'on lui imposait et parce qu'il est agressé par la vie extérieur, il décide de faire ce qui lui plait, ne se soucie plus des conséquences, se venge de cette société dans laquelle il y a tant d'injustices et d'irrespect et il bascule complètement dans la folie. Ce bon citoyen "normal" selon les critères de notre société va pourtant commettre l'irréparable car il a perdu ses repères (travail, famille) qui font de lui quelqu'un de "normal". Le plus triste étant que ce genre de "pétage de plomb" est loin d’être irréaliste, en effet il arrive de plus en plus fréquemment que quelqu'un de "bien" se mettent a faire du mal, ce qui, dans une société réussi ne devrait pas arriver, ce film dénonce le malaise social de notre société moderne. Ainsi son principal point fort n'est pas son coté trhiller qui n'est pas exceptionnel mais ce message qui est encore valable a l'heure actuel. A savoir qu'on vit dans une société ou les plus fous sont souvent ceux qui paraissent le plus normal...
Un film culte.Un drame psychologique,sombre,bluffant et efficace.Une histoire scotchante et révoltante,une mise en scène magistrale,des acteurs excellents: Michael Douglas est exceptionnelle...NON !...extraordinaire et Robert Duvall est très très bon,l'ambiance est pesante,sombre,violente et donne parfois envie de faire pareil avec les gens de notre vie quotidienne qui nous casse le moral,certaines scènes sont cultissimes(le scandale dans le fast-food),le début dans l'ambouteillage est pesant,angoissant,fait presque transpirer et la fin est très émouvante.Qui ne connait pas l'homme en chemise blanche manche courte-cravate,un sac de sport à la main qui pête les plombs en pleine canicule à Los Angeles ?!
Douglas porte beaucoup ce film réussi. La musique est très bien orchestrée et colle aux scènes. La moiteur de la canicule est très bien rendue et les scènes progressives de pétage de plomb sont réalistes et tiennent le spectateur en haleine. On se demande jsqu'où cela va aller. Le spectateur ne pourra pas s'empecher de s'identifier au héros qui casse tout lorsqu'il n'a pas ce qu'il veut comme il veut (le Morning dans le fast food à 3 imns près). Bien réussi, pas un chef d'oeuvre non plus.
Une excellente photographie, un Douglas au top dans ce rôle très crédible. Mais à la fin on en a un peu marre, surtout de l'histoire du flic qui prend sa retraite, on s'en tamponne comme de ma première culotte. Faut avouer qu'à l'époque ce thème était peut-être moins surexploité.
Mais quelle claque ! Un tel portrait de l'Amérique, ça a de quoi vous déchirer les spectateurs. Toutes les idées reçues, tous les mensonges de l'Amérique sont copieusement étalés sur toute la longueur du film. Jusque dans ses personnages (Michael Douglas est à ce titre mémorable en wasp revanchard qui se sort de la masse en cognant sur tout ce qui se met en travers de sa route, et Robert Duvall en vieux flic à un jour de la retraite, alors que nous savons déjà qu'il ne la touchera pas). Ce qui est fascinant dans le personnage de D-fens, c'est qu'il tape d'abord avec ses opinions wasp sur les banlieues, avant de taper sur le nazi, puis de s'attaquer à de grande figures du rêve américain. Le tout avant de passer à la dernière étape de la déconstruction des valeurs : la famille. Vraiment, ce tourbillon de violence a de quoi fasciner. Un uppercut tourné par un Joël Schumacher vraiment doué pour parler de rascisme et de problèmes sociaux.
Vu et apprécié dans les années 90, 20 après le film à un peu veilli, un peu trop à dire vrai, mais l'idée n'a pas pris une ride et même si les séréotypes sont un peu éxagérés à elle seule elle fait que c'est un film à voir au moins une fois, tiens d'ailleurs étrange qu'un petit malin n'en ait encore fait un remake...