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    Chute libre
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    316 critiques spectateurs

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    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2020
    J’pète les plombs.
    Schumacher a toujours senti le soufre et la peau de banane. Parfois diablement efficace, parfois vain, parfois hors de ses pompes et parfois hors clous. Donc oui, il y a un monde entre Chute Libre et Batman et Robin. Mais laissons le pire de côté et regardons le meilleur. On tient là un thriller nerveux, fiévreux et politique. L’intrigue fonctionne à merveille et les rencontres de notre personnage principal sont explosives. Cette énergie, on la doit à une réalisation au cordeau et à un Michael Douglas toujours aussi excellent. Chaque scène apporte son lot de découvertes sur le personnage mais aussi sur son environnement. Et c’est là que le film devient politique. Dans ce LA du hood, tout est conflit et insécurité. Voire incertitude. On croise des gens ordinaires, égoïstes et barjos comme peuvent l’être les gens ordinaires. On voit une jungle où chacun tente de faire sa loi et d’appliquer son code moral. Souvent pour le pire. Et notre personnage en plein pétage de câbles explicite cette violence confinée. Il montre la violence qu’on ne veut pas voir d’ordinaire. Il exorcise la frustration dont ses semblables n’arrivent pas à se défaire. Réac ? Oui, peut-être. Fasciste ? Oui, peu-être. Nihiliste ? Oui, peut-être. Socialiste ? Oui, peut-être. Ambigu ? C’est certain. Un pamphlet (ou pas) efficace qu’on conseillera … de ne pas mettre entre toutes les mains.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 511 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2023
    On se prend une petite claque en regardant ce film pur la première fois, voire même une deuxième petite en le revoyant quelques années plus tard. Au travers du personnage central incarné par M. Douglas, le réalisateur J. Schumacher dresse un constat amer de la société américaine et de la vie en générale. Bien sur il y a la personnalité ultra-rigide du personnage, avec sa coupe en brosse, sa chemise blanche et sa cravate qu'il ne quittera pas et ses stylos bien rangés, qu'on ne peut ignorer. Mais c'est bien les travers de notre société qui sont décrits: les heures interminables passées dans les bouchons, la malbouffe, l'administration déclinante, les gangs, et les relations sociales. Bref ce film, basé sur un scénario simple et efficace fonctionne parfaitement. A voir.
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2020
    Résultat d'une société décadente et oppressante, Michael Douglas nous plonge avec lui dans sa descente aux enfers. Atypique.
    gbagrami
    gbagrami

    20 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Un superbe film que je viens de découvrir... quelle claque!!! Et il n'a pas du tout vieilli, il reste plus que jamais d'actualité. Des hommes qui craquent, on en entend parler tous les jours. Et voir une telle descente aux enfers, tellement bien scénarisée, imprévisible, est effrayant et... fascinant. Avec en prime, une critique acerbe des codes et des réalités de la société et une bonne dose d'humour plus ou moins noir selon le cas. Michael Douglas livre une performance absolument parfaite, et le reste du casting, Robert Duvall en tête, est impeccable également. Je le recommande vivement.
    this is my movies
    this is my movies

    703 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2016
    Voilà typiquement le film qui a un statut de film culte, avec un socle de fans pour le moins acharné et qui ne repose que sur quelques scènes. Malgré tout, quand on y regarde de plus près, on se rend compte que tout ce qu'ils aiment est en fait nié à la fin du film. Oui, car si le perso de M. Douglas (qui y croit à mort, persuadé d'avoir un rôle à Oscars) pète littéralement les plombs contre le système, plus le film avance, et plus on s'éloigne du sujet. Oui, il s'en prend à de pauvres serveurs d'un fast food ou bien d'un néonazi ou bien à un riche golfeur mais au final, ce sont des cibles faciles et le final virant plus au drame psychologique de bas étage sans lien avec ça, on peut donc dire qu'on s'est bien fait avoir. Oui, il y a quelques bonnes scènes, notamment au début, et la réalisation de J. Schumacher est des plus agréable (grâce au travail d'A. Bartowiak à la photo sans doute), le casting est bien fichu mais ça reste tout de même assez poli, ce qui est un comble pour un film qui se prétend contestataire. Surestimé. D'autres critiques sur
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2013
    Dès les premières secondes, on sent la tension monter et celle-ci ne disparaitra pas durant tout le film. Nerveux, fichtrement bien écrit, le rythme de "Falling Down"ne ralentit presque jamais et nous maintient en haleine d'un bout à l'autre de l'histoire. Le long métrage ne serait rien sans l'excellente prestation d'u Mickael Douglas en grande forme et tout le talent de Joel Schumacher derrière la caméra. Du grand art !!!!
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    L'idée de départ est à la fois excitante et percutante mais elle l'aurait été beaucoup plus si le personnage de Mickael Douglas n'était pas si instable. Je m'explique, la séquence d'ouverture dans sa voiture est géniale, on y voit se mec ordinaire excédé par la situation se barrer et tout planter! Super! Même chose pour la plupart des situations (fast-food, cabine téléphonique...), l'ennui c'est qu'on apprend au fil de l'histoire que ce type n'est finalement pas si "normal". Violant avec sa femme (ex-femme donc), sa mère semble avoir peur de lui, il s'est fait viré on ne sait pas pourquoi... Bref, il a déjà quelques antécédents. L'impact est donc moindre. Si bien que l'on perd toute l'empathie que l'on pouvait avoir pour ce personnage.
    dougray
    dougray

    239 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2011
    Sous ses faux-airs de film primaire à tendance fachisante (façon "Le Justicier"), "Chute Libre" s’avère être une œuvre bluffante et surtout l’une des critiques les plus virulentes et les plus pertinentes de la société américaine. Rien n’est épargné, des voyous du ghetto et de l’épicier asiatique, symbole de l’échec de l’intégration des immigrés, aux fast-foods modèles de la malbouffe (l’une des meilleures scènes du film), en passant par le vendeur d’armes homophobe et raciste adepte de la justice personnelle, le sans-abris résigné et agressif ou encore les bourgeois et leur golf… Car la quête du héros (Michael Douglas, éblouissant une fois de plus dans un rôle difficile d’américain moyen sombrant brutalement dans une folie psychotique) n’est rien d’autre qu’un prétexte pour Joel Schumacher de dresser un bilan sans concession de l’Amérique des années 90. Le réalisateur ne commet cependant pas l’erreur de radicaliser le ton de son film et trouve le parfait équilibre entre le brûlot (les scènes de confrontation sont abordées de façon suffisamment frontale pour secouer les certitudes du spectateur) et l’humour indispensable pour désamorcer la tension mais également pour rendre le message du film plus accessible (Foster qui veut un petit déjeuner au fast-food alors que l’horaire est dépassé ou qui tire au bazooka sur le chantier). On peut regretter par contre l’éparpillement de l’intrigue avec l’histoire archi-classique de vieux flic sur le point de prendre sa retraite et qui se voit offrir un dernier baroud d’honneur qui va le remettre en selle. Le personnage a beau être sympathique (l’interprétation de Robert Duvall y est pour beaucoup), il ne fait pas le poids face à l’aura du sociopathe qu’il traque. Il s’agit du seul véritable défaut de ce "Chute Libre" qui, sans atteindre le statut de chef d’œuvre, peut se vanter d’être un des films coups de poing des années 90.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Ce que je retiens de ce thriller (qui vous en conviendrez, n'a rien à voir avec le sujet), c'est à quel point, il n'y a pas si longtemps, le système policier était à des années lumières il y a vingt ans. Je veux dire, il n'y avait pas les téléphones portables, pas l'Internet et toutes ces nouvelles technologies qui font avancer les enquêtes. C'est pourquoi, dans ce cas précis, le fugitif peut courir pendant des heures sans même être inquiété. Bref, je ferme cette parenthèse. Le film en soit n'est pas mauvais du tout, en partie, grâce à ses acteurs assez convaincants dans l'ensemble. Le synopsis est assez intéressant dans le fait ou il y a quelques ingrédients qui sortent de la normalité et en particulier cette folie qu'à le protagoniste. Le titre est très évocateur de ce qui se passe durant ces presque deux heures. C'est parfois un peu long et on ne peut pas nier le fait qu'il y a quelques scènes clichées mais bon ... le temps veut ça. Ça manque peut-être également d'une bonne bande originale mais je trouve que dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment. On peut voir à quel point, dans ce monde, une goutte peut faire dévorer ce fameux vase et qu'on se le dise, ce qui arrive au personnage principale peut arriver à tout le monde. Pour résumer, on a vu mieux mais également pire. 11/20.
    Ismael
    Ismael

    81 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2024
    Peu de films à ma connaissance sont aussi controversés que Chute libre et c'est déjà une première indication positive. Je crois qu'il n'existe pas beaucoup d'oeuvres sur lesquelles les avis divergent à ce point et les commentaires partent autant dans tous les sens. Je me souviens même d'un célèbre hebdomadaire télé qui avait encensé le film à sa sortie avant de complètement retourner sa veste quelques mois plus tard au moment de son passage à la télévision. Les films qui subissent ce type de traitement sont assez rares et 30 ans après sa sortie, force est de constater que Chute Libre reste plus brûlant et plus clivant que jamais. Ce qui est évidemment tout à son honneur.

    Quand au personnage principal du film, cet homme ordinaire "chutant librement" en plein centre ville d'une grande métropole américaine, on a tout raconté sur lui aussi, sans d'avantage parvenir à le cerner et s'en est d'autant plus fascinant.
    Commençons donc par lui puisque il est l incarnation même du film et sa raison d'être. J'ai souvent lu qu'il serait en "burn out", terme qui ne s'employait pas à l'époque et qui ne semble d'ailleurs pas vraiment pertinent, puisque il ne travaille pas et ne fait rien de ses journées depuis au moins quelques mois. On l'a décrit aussi comme un justicier, mais alors de quoi exactement, de quelle cause ? Peu crédible à fortiori surtout quand il ne cesse de répéter qu'il veut "juste rentrer chez lui". On l'a également traité de psychopathe, mais absolument rien n'atteste finalement d"une quelconque maladie mentale chez lui.
    On l'a enfin et c'est plus regrettable , souvent décrit comme une sorte de facho, voir même un raciste. Ça ne tient pas non plus. Certes on le voit manifester un comportement hostile envers les étrangers, les pauvres et la fameuse "racaille" chère à certains politiques, mais il n'est pas mieux disposé à l'égard des riches golfeurs, des chirurgiens esthétiques ou même des braves employés-un peu psychorigides certes- d'un fast food. Enfin la scène la plus forte du film, celle avec le néo-nazi, ferme de toute façon définitivement la porte à cette hypothèse.

    En vérité William Foster, puisque c'est son nom, est un monsieur tout le monde....qui ne ressemble à personne.
    Le fait que le comportement du personnage soit invraisemblable, voir irréel (je n'ai jamais entendu parler d'aucun fait divers similaire dans la vraie vie) joue paradoxalement en la faveur du film. Ce dernier cesse alors d'être l'éternelle histoire de celui qui se bat, seul contre tous, pour une cause, une idéologie ou un message quelconque et prend une dimension plus abstraite et diffuse. Notre héros n'est plus alors un homme au comportement cohérent (même extrême et clivant), mais une sorte de catalyseur ou d'éponge absorbante de ce que nous subissons tous en interfaçant avec le monde extérieur.

    La clé du film c'est peut être de ne pas trop se focaliser sur le personnage principal, mais de le voir plutôt comme un produit de tout ce qui l'entoure. Une des premières choses qui frappe dans Chute libre c'est à quel point tous les personnages croisés, à l'exception notable du policier sympathique joué par Robert Duvall, sont désagréables. Quel que soit leur sexe, leur origine ethnique ou leur position sociale d'ailleurs. Tout au long du film, l'agressivité , l'impatience, la brutalité et la mesquinerie règnent en maître. On a vraiment l'impression d'une virée en enfer (ce que les premières minutes du film soulignent trés bien). A moins que ça ne soit le monde extérieur tel qu'il est perçu par son personnage.

    Perception, voilà le mot est lâché et le film commence maintenant à nous montrer son vrai visage. Car rien ne va dans la vie pour ce pauvre William Foster, visiblement né sous une mauvaise étoile. Mais en réalité rien ne semble aller pour personne. Tout le monde semble souffir dans le film, même pour les poissons empoisonnés aux hydrocarbures, comme le souligne trés justement le personnage incarné par Robert Duvall à la fin . Ce dernier ne s'en tire d'ailleurs objectivement pas beaucoup mieux, il est vieillissant, encore plus cabossé par la vie que le "héros" et de surcroît plutôt maltraité par sa femme ses collègues et sa hiérarchie. Pourtant il va devenir l'antithèse du héros, car il prend sur lui et se raccroche toujours à quelquechose. Ce quelque-chose fini par être William Foster, cet homme qui lui ressemble beaucoup finalement et c'est toute la tragédie du film. A son contact , il retrouve un sens à sa vie, alors que l'autre homme l'a perdu. C'est peut être ça le sujet du film: comment au sein de ce chaos, de ce "brouillard sanglant" pour citer Houellebecq, parvient-on à trouver du sens et à continuer à ;avancer ?

    J'entends assez souvent qu'il serait impossible de produire et réaliser un film comme Chute Libre aujourd'hui . C'est probablement vrai et je vois mal quel meilleur compliment on pourrait lui faire.
    Si un chef d'oeuvre c'est censé être un film beau, classieux et élégant, Chute Libre en est le double maléfique parfait. Cabossé, foutraque, désespéré, voir même pourri de l'intérieur, c'est pourtant un film qui perdure dans les esprits et qui semble même en voie acquérir un statut culte . Un film qui résiste au passage du temps et semble finalement plus actuel que jamais . De là à parler d'avant garde il n'y a qu'un pas que je franchis pour ma part sans la moindre hésitation.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2013
    Drame signé Joel Schumacher, Chute Libre explore la descente aux enfers d'un homme qui se révolte contre le système, un peu à la manière de Coup de Tête mais de manière plus violente. Pour incarner ce véritable fou furieux, c'est Michael Douglas qui s'y colle, troquant l'habituel costard pour le col blanc, et vagabondant entre les rues de Los Angeles, pour tout simplement "rentrer chez lui". Un road movie violent qui s'attaque aux vraies problèmes de l'Amérique (pauvreté, violence des gangs, politiques bancaires, immigration, ...) mais en le traitant de manière extrapolée : le défenseur des libertés devient lui-même un hors-la-loi. En enlevant quelques clichés et en supprimant les lignes de dialogue de certains personnages, on obtient un bon petit film de soirée.
    cris11
    cris11

    53 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2011
    Ce film est une petite merveille interprété brillamment par Michael Douglas. L'histoire d'un homme qui pète un plomb un jour de chaleur. L'histoire apparait simple dit comme ça mais ce film possède une réelle force: celle de nous faire comprendre qu'en réalité le personnage de Michael Douglas est une sorte de Mr Toutlemonde à qui il est arrivé de mauvaise chose et qui n'a plus rien à perdre, et qui l'exprime par le fait de péter un plomb. Si on ne se reconnait pas forcément dans la façon d'agir du personnage, il fait au moins réfléchir. J'ai beaucoup aimé aussi la narration du film qui dévoile petit à petit les raisons de cette déscente en enfer d'un homme bien. Un vrai plaisir à chaque fois que je le vois.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    spoiler: Un homme en chemise cravate pète les plombs en pleine chaleur dans un embouteillage. Après avoir abandonné son véhicule, il terrorise les personnes qu’il croise. Dépressif, il devient violent à la moindre contrariété.
    C’est là que le réalisateur fait preuve d’humour. A chaque fois, l’élément déclencheur des violences est futile ( spoiler: boisson trop chère, service fermé depuis quelques minutes dans un fast-food…
    ). Les situations frisent l’absurde. Parallèlement, le scénario lève le voile sur les causes profondes de l’état psychologique inquiétant du personnage principal. La récession, le chômage, la société de consommation, le libéralisme, le racisme, l’éclatement familial sont pointés du doigt avec cynisme. Hélas, Joel Schumacher n’évite pas les stéréotypes et la subtilité n’est pas son point fort. Cependant, le résultat est plus qu’honorable. Selon moi, il s’agit même de son meilleur film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 août 2019
    Je suis convaincue de ce pétage de plomb de Michael Douglas, il a perdu sa femme, sa gosse et son job, l'économie désavantageuse pas viable du tout. Y'a de quoi faire un monde qui lui échappe de la réalité déconnecté, le profil bien taillé et coupé, l'homme est devenu obsolète. Le déjeuner au lieu d'un petit-déjeuner rend irascible, un genre comédie cette réalisation, l'enchaînement infernal interagissant se détourne sur gang latino, racisme et préjugés, vie chère pour sans-emploi avec sac de sport et artillerie afin de faire un max de bruit désespoir cause perdue. Le jeu colérique démentiel de l'acteur fait très bien fuir les figurants de scènes, mêlant drame terriblement social et humain.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2012
    "Sans la liberté de blâmer, il n'y a pas d'éloge flatteur".

    C'est bien beau de dénoncer le profit et l'injustice mais à quoi bon le faire sur des sites aussi obscurs et peu déclencheurs de réactivités.

    Les propos d'un cadre en vrille accablant de jurons la superette, le voyou et la restauration rapide ne pèsent pas bien lourd dans un macrocosme d'iniquités hyper protégé, assuré d'une longévité appréciable ne captant nullement les décibels clairsemés d'un roquet abattu par le système.

    Ce sujet méritait un traitement beaucoup plus scintillant.

    Si l'on choisit de clamer haut et fort les différents territoires d'une société en miettes il est indispensable de déployer une matière beaucoup plus copieuse que cette suite de rencontres aussi inutiles qu'éprouvantes.

    Dans les années soixante-dix, un certain cinéma Italien défunt le faisait parfaitement en offrant des pamphlets beaucoup plus virulents.
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