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Jean-luc G
63 abonnés
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4,0
Publiée le 14 novembre 2023
Le portrait de Schumacher n'a pas vieilli, et la vie quotidienne à L.A. semblait déjà pas simple, dans pourtant une région moins conservatrice que le middle-west. Voilà un pétage de plomb en règle - aujourd'hui on dit un burnout ça fait plus soft et renvoie la responsabilité sur quelqu'un d'autre- , le scénario évoque des épisodes du style des Nouveaux sauvages et le parcours meurtrier de de L'adversaire. C'est pas subtil, mais la circulation libre des armes aux USA est une réalité que l'on peine à imaginer en Europe. Est intéressant le parallèle entre deux vies d'hommes blancs bien ordinaires voire passables, et du dialogue impossible entre deux pères spoiler: qui ont chacun à leur manière perdu leur fille: les deux acteurs sont convaincants dans ce "walk-movie" sanguinolant: Douglas le fils et Duval le vétéran. L.A. découvert à pied fait se rencontrer des mondes qui ne se côtoient pas quand on est en voiture. TV2 vo - novembre 23
Joel Schumacher nous narre le pétage de plomb de William Foster (Michael Douglas), un homme qui devient complètement fou en abandonnant sa voiture sur un embouteillage dans l'autoroute. Il se retrouve dans un quartier craignos de Los Angeles où il sera obligé d'utiliser la force pour s'en sortir. De là s'en suit une escalade dans la violence et la folie qui devient de plus en plus intense. J'ai trouvé le scénario bien plat, il n'y a pas grand chose à retenir de ce film, pas de morale, vraiment rien à se mettre sous la dent. Je salue la prestation de Michael Douglas qui joue très bien mais malheureusement ça ne suffit pas du tout à en faire un bon film.
Du grand cinéma pour les fans des années 90, Joel Schumacher réalise ici un film magistral, avec un Michael Douglas au sommet, sa prestation n'est pas sans rappeler De Niro dans Taxi Driver.
J'aime bien le pétage de plomb de Michael Douglas dans ce film. Il démarre avec une mallette et va se confronter à plusieurs sorte de personnes plus ou moins louche et se retrouver rapidement armé jusqu'aux dents. Il ne faut pas oublier que l'on est aux USA où beaucoup d'armes circulent librement. Robert Duvall n'est pas mal non plus en officier dont c'est le dernier jouer avant la retraite et qui va se retrouver à pourchasser M. Douglas durant sa dernière journée. Une bonne distraction même si le film semble davantage tourné dans les années 80.
La réussite du film, c'est de faire passer pour un thriller un récit noir, à l'humour cynique. Autrement dit, de transformer du stress en suspense. Du coup tu peux faire voir ça à qui tu veux, le bon faiseur Schumacher, Douglas, un riotgun, un peu de psychologie et de social... Plein de publics peuvent accrocher.
Voilà un film policier avec un scénario très intelligent et original. On passe un bon moment entre séquences drôles et règlement de compte. William Foster a le sentiment d'avoir perdu tout ce qui était important dans sa vie et les circonstances extérieures vont servir de déclencheur à son passage à l'acte. Au point où il en est, il n'a plus rien à perdre d'où sa désinhibition. Il disjoncte tout en gardant un vernis social et sans se voir comme le méchant. Le réalisateur réussit à nous faire comprendre ce qui se passe dans la tête de cet homme, comment il en vient à vriller, à ne plus avoir de garde fou. Excellent grâce aussi au jeu d'acteur de Michael Douglas.
Récemment décédé et souvent décrié pour ses réalisations peu reluisantes - on lui doit notamment la paternité des deux pires «Batman», Joel Schumacher a tout de même commit quelques bons films, parmi lesquels figure « Chute Libre ». Le pétage de plomb de Michael Douglas, par ailleurs excellent, se veut une critique sèche et piquante de la société de consommation.
Une comédie dramatique convaincante et jubilatoire avec un Michael Douglas en roue libre dans un rôle à contre-emploi. Un cynique portait au vitriol du rêve américain à la mise en scène inspirée et au rythme irréprochable. Si vous voulez passer un bon moment de cinéma vous êtes au bon endroit.
Un très bon drame psychologique réalisé par Joel Schumacher. Avec une critique sur notre société comme la perte d'un travail, la déstabilité d'un divorce, le racisme, la violence et la consommation. Michael Douglas est excellent dans le rôle de cette ancien salarié qui a tout perdu et qui sombre dans la folie. Robert Duvall livre une bonne prestation dans le rôle du flic à un jour de la retraite et qui va suivre cette affaire. Avec de bons seconds rôles : Barbara Hershey, Rachel Ticotin, Frederic Forrest, Lois Smith et Raymond J. Barry.
Avec Chute Libre, Joel Schumacher nous offre un thriller de bonne qualité. L'histoire de cet homme qui pète un câble pour ce qui semble au début être une simple contrariété va au fil des minutes se transformer en véritable danger. C'est particulier car j'ai trouvé ce type sympathique aux premiers abords mais plus les événements vont s’enchaîner et plus on va se rendre compte que c'est un homme très instable psychologiquement et pas si sympa que ça. En parallèle à son obsession pour se rendre chez lui auprès de son ex femme et de leur fille, on suit le sergent Prendergast qui va enquêter sur lui et dans le même temps tenter de régler les problèmes qu'il a avec sa femme. C'est plaisant à suivre et même si les premiers instants se veulent plutôt léger, le film monte en dramaturgie avec le temps. Côté casting, Michael Douglas est parfait dans son rôle, lui le patriote qui va se retrouver confronté à pleins de personnages issues de diverses communautés et Robert Duvall en flic adorable qui part à la retraite à la fin de la journée. Les deux sont excellents. Ils sont entourés d'autres acteurs tout aussi convaincants. Les répliques elles sont bonnes. La réalisation pour sa part fait son travail mais est au final assez banal tout comme la b.o. qui est la quand il le faut mais qui ne sort pas du lot. Par contre la fin, elle est une belle réussite. La tension est grande et on ne sait pas vers quoi on va s'achever. Elle m'a bien plu. Pour conclure, Chute Libre s'avère peut-être trop sombre et sérieux et aurait certainement gagné à être plus léger comme pouvait le laisser pressentir le prologue. Pour autant c'est un bon film qui vaut le coup d’œil même s'il s'avère un peu long par moments mais les deux acteurs principaux livrent une belle prestation qui mérite d'être vue.
C’est peut-être le meilleur Joel Schumacher, cinéaste d’ordinaire expert es commandes, mais qui ne se refuse pas un projet plus personnel de temps en temps. Chute libre en est un, avec son pitch centré sur un type comme vous et moi, un anonyme perdu dans la métropole qui d’un coup pète les plombs. Il a tout perdu, sa femme, son gosse et son job, il n’a plus rien à perdre alors… Vous connaissez sûrement la suite. Ca commence par un bouchon interminable, se poursuit par un vendeur trop strict, continue ainsi toute une journée, où l’égoïsme et les familiarités à l’américaine lui font brutalement l’effet d’agressions inacceptables. La scène du petit-déjeuner refusé à 11h33 est désormais culte. Et le film dans son ensemble mérite d’être revu. Pourchassé par l’impeccable Robert Duvall, Michael Douglas est impressionnant de calme qui masque la tempête. De violence latente que son personnage porte, de cette révolte sanglante qui couve et qu’il contrôle tant bien que mal à mesure qu’il s’arme, emporté par un courant dont il n’est plus maître. Le réalisateur a atteint son but. Qui n’a jamais rêvé se permettre un tel exutoire ? On est à la fois fasciné par ce qu’ose cet homme au bord du précipice, et terrifié par ce qu’il représente de messie du complet chaos. C’est cette dualité parfaitement délivrée qui fait toute la force de cette pellicule. Et toute sa réussite.
Joel Schumacher nous plonge de plein fouet au cœur de la tourmente de ce type, une virée en enfer qui va être décisive pour lui. Brillamment interprété par Michael Douglas, au côté de Robert Duvall, la mise en scène et l’intrigue retiennent en haleine du début à la fin, on en décroche pas ! A noter enfin, que le chanteur Disiz la Peste s’est très largement inspiré du film pour les paroles et son clip : « J'pète les plombs » Joël Schumacher fait exprès d'accentuer la caricature,que ce soit dans l'ineptie de l'auto-défense à outrance,ou dans les excès racistes coutumiers de cette cité cosmopolite qu'est L.A.Dommage qu'il ne pousse pas sa démarche à l'extrême,avec une vraie critique de l'individualisme forcené.Robert Duvall,en flic intègre et méticuleux,incarne le seul garant d'une sécurité illusoire.Un défouloir maladroit,mais suffisamment jouissif pour rester fameux dans le genre "pétage de plombs". Un films qui nesf pas bon dd mettre entre toute les mains et tous les yeux violence au rendez vous.
William Foster, l'archétype du citoyen américain accompli, chemise blanche, cravate, petite mallette. Pourtant quelque chose s'est détraqué dans sa vie et c'est la dégringolade. Divorcé de sa femme qui obtient la garde de leur fille, et qui ne veut même pas que son père puisse la voir. Licencié de son travail à un âge ou l'on ne retrouve plus facilement un job équivalent. William subit les agressions constantes de cette société inhumaine du chacun pour soit, de l'intérêt égoïste, de l'indifférence ou du mépris. Puis arrive le jour de trop, le jour ou tout bascule, le pétage de plomb, le point de non retour comme il l'explique lui même. C'est le choix que vient de faire William. D'autres tombent dans l'alcoolisme ou la drogue, ou la dépression, mais d'autres également réagissent de façon positive en faisant face tout en restant du coté de la raison et de la foi en leurs propres convictions. C'est le cas du policier Prendergast qui a pourtant eu lui aussi à subir les agressions de la vie. Mais lui William est un homme différent, il décide de répondre aux agressions par la provocation, le cynisme et la violence. Il quitte sa voiture en plein embouteillage, il fait du scandale dans un fast food, il riposte violemment contre une bande de portoricains, il descend le patron d'une armurerie neonazi, il détruit un chantier à l'aide d'un bazooka, il terrorise son ex femme par des appels téléphoniques à répétition... Dans sa recherche vaine à éliminer cette société pourrie autour de lui, il y participe finalement de façon inconsciente et il se retrouve en fin de compte au même niveau que ses agresseurs. Bien sûr ce n'était pas la bonne solution, mais c'était la sienne et celle de beaucoup de citoyens qu'ils soient américains ou d'ailleurs, tous victimes d'une société inhumaine mais qui n'ont pas les moyens pour l'humaniser au moins à leur niveau. Ce film de Schumacher, probablement son meilleur, est une des satires les plus puissantes et les plus réussies sur la société moderne, tour à tour entre dérision, humour noir et drame. Pour moi un film culte qu'il faut classer dans la même veine que "Thelma et Louise" et une performance étourdissante de cet acteur incomparable qu'est Michael Douglas.