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stebbins
501 abonnés
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2,5
Publiée le 4 janvier 2012
Chute Libre s'agit probablement du film de Joel Shumacher le mieux réalisé, du fait qu'il n'ennuie jamais et qu'il réussit le pari improbable de rendre crédible un scénario totalement irréaliste, plus proche du fantasme que d'autre chose. Plutôt bien filmé également, notamment dans son introduction ultra-tiquée et deux ou trois séquences devenues cultes pour la plupart... Difficile pourtant de ne pas voir dans la croisade dévastatrice de ce quadra cul-pincé un message proprement réactionnaire : si l'ensemble fascine énormément de prime abord, l'héroïsation du personnage de Michael Douglas finit par témoigner d'une certaine invitation à la haine généralisée. On aimerait vraiment que le prétexte de la loi de Murphy puisse justifier l'idée d'un gigantesque désespoir en forme de pétage de plomb, alors que la vrai problème est ailleurs : D-Fens n'est rien de moins que le miroir du fasciste qui sommeille en chacun de nous, et la composition guindée de Michael Douglas demeure trop cérébrale pour inspirer l'empathie ou même la sympathie. Moins excédé que sur-éduqué D-Fens prêche sa propre justice tout du long, et même si les premières minutes laissent présager un personnage au bout du rouleau la suite montre toute autre chose : un épicier coréen qui pas savoir parler, des latinos petits chefs de leur quartier, un clodo tapette qui sait pas bien manger, un armurier nazi inverti refoulé... Et même si Shumacher propose parfois un semblant de contrepoint - la fameuse séquence du fast-food, dans laquelle le réalisateur tape joyeusement sur la société capitaliste ; la représentation grotesque des forces de l'ordre - le film reste trop souvent dans une subjectivité redoutablement intolérante et - osons le dire - raciste. Chute Libre tient tout de même la route sur le triste plan du divertissement mais difficilement acceptable idéologiquement. Pour ma part l'errance du boucher du Seul Contre Tous de Gaspar Noé s'avère beaucoup plus intéressante et intelligente que cette reconquête des vraies valeurs patriotiques par un col blanc justicier. Indispensable pour se faire un avis, cependant...
la descente aux enfers menée petit à petit est réaliste et montre la difficulté de l'être humain à comprendre le systéme dans lequel on l'enferme dès son plus jeune âge.la majorité l'accepte comme des moutons et d'autres se révoltent plus ou moins violemment,ce film est dur mais vrai.
La chaleur écrasante de l’été et un embouteillage monstre aux abords de Los Angeles, ajouter à cela, un sentiment d’oppression et d’agacement, il n’en fallait pas plus pour qu’un homme ordinaire abandonne sa voiture et continue son chemin à pied, bien décidé à ce que personne ne se mette en travers de sa route…
Joel Schumacher (8mm - 1999) réalise ici un road-movie particulièrement glaçant, dépeignant d’une façon terriblement réaliste la descente aux enfers d’un "monsieur Tout-le-monde" (et père de famille) qui cherche sa place au sein d’une société qui déshumanise et dont il ne se reconnaît plus dans son propre pays. Quand l’american way of life s’écroule et qu’il n’y a plus d’espoir auquel se raccrocher, cela donne “D-Fens”, un quadra en colère contre le système qui l’oppresse et le monde qui l’entoure, au point de péter un câble jusqu’au point de non-retour.
Brillant, tant dans le fond que dans la forme, le réalisateur nous met une claque d’entrée de jeu, avec cette scène d’ouverture dans les embouteillages (les plans sont dingues) et il en sera de même pendant les 120 prochaines minutes. Les dialogues sont ciselés au cordeau et la mise en scène nous réserve constamment des moments d’anthologie (la supérette du coréen, le petit-déjeuner au fast-food Whammy Burger, le surplus militaire, le terrain de golf ou encore la jetée de Venice Beach).
Michael Douglas y est bluffant, il incarne à merveille cet honnête citoyen face à Robert Duvall, l’homme de la raison. Chute libre (1993) est une superbe critique nihiliste et au vitriole de la société américaine (la misère est à chaque coin de rue) et encore aujourd’hui, 30ans plus tard, il reste toujours d’actualité.
L'hystérie d'une Amérique au bord du basculement, voilà ce dont parle ce film dans lequel un homme coincé dans un embouteillage décide de quitter sa voiture pour aller rejoindre à pied son ex-femme et sa fille au cours d'une odyssée violente qui va lui faire franchir le point de non-retour. Michael Douglas est impeccable en simple citoyen qui pète les plombs, tour à tour inquiétant, violent et hystérique, trouvant là l'un de ses meilleurs rôles. Mais Robert Duvall est tout aussi bon en flic qui vit son dernier jour de service avant de prendre sa retraite. Joel Schumacher est inspiré par son sujet, encore brûlant d'actualité et nous livre son meilleur film, à la mise en scène efficace et au scénario allant de plus en plus graduellement vers la descente aux enfers du personnage, si au début on peut rire de sa crise de nerfs, on finit par s'en inquiéter. Et malgré une baisse de rythme sur la deuxième partie, "Chute libre" s'impose comme une référence en son genre.
Un anti-social nommé Michael Douglas au sommet d'une oeuvre plutôt géniale. Quel plaisir de suivre le chemin de ce personnage atypique, chemise, cravate, et malette à la main ! Sa quête en forme de chemin de croix possède son lot d'humour et de drame, et surpasse les péripéties en parallèle de l'officier qui va finir par se charger de son cas. Des scènes, une oeuvre tout entière, un personnage et un final qui resteront cultes, car c'est surtout pour cette raison que l'on aime ce film : on a tout de suite envie de rembobiner, et de le montrer à des potes.
Joel Schumacher signe ici son meilleur métrage. On retrouve un Michael Douglas qui prouve encore une fois son talent d'acteur extraordinaire. Il est excellent et est très crédible dans le rôle d'un cadre licencié depuis un mois, divorce à cause de sa "brutalité" envers sa femme. Il a tout accumulé pendant des semaines et il va exploser, un jour, alors qu'il est coincé dans les embouteillages, sous une chaleur de plomb. Il va donc parcourir toute la ville de Los Angeles à pied, dans des quartiers délabrés poussiéreux en passant par un golf puis enfin sur la plage. On retrouve donc ici une ville "sale" avec ses voyous, ses gangs, sa pollution, ses crimes...et aussi ses villas de luxe et golf "de riche". Voilà le rêve américain... Certes légèrement caricatural (menacer d'une arme pour recevoir le petit déj à midi), ce film nous rappelle tout de même qu'il faut se contrôler, dans n'importe quelle situation. Robert Duvall est très bon aussi, tout comme les acteurs secondaires. À travers deux heures de film, on suit donc un homme comme les autres qui perd les pédales, il faut au moins le voir une fois. Pour moi, ça reste une très belle surprise, et même un petit coup de chœur. 5/5.
Un film au sujet maintes fois abordé et qui ne repose que sur les épaules de Michael Douglas. Heureusement que le monsieur les a très larges et qu'il déborde de talent car hormis une ou deux scènes réellement jubilatoires, le reste aurait pu aller beaucoup plus loin dans le délire à mon avis.
Un "monsieur tout le monde" malheureux dans une mégapole cosmopolite, il n'est pas plus méchant qu'un autre et il ne demande qu'a vivre en paix avec sa famille. Il est confronté à des gros problèmes de la vie que chacun de nous peut rencontrer un jour : divorce, chomage, une ex femme garce qui l'empeche de voir sa petite fille... et un jour il explose. Il réagit alors comme un dingue face aux problèmes de tous les jours qui peuvent pourrir la vie d'un tout un chacun (racket, arnaque, agressions verbales ...), exacerbé il réagit aussi comme un dingue face à des situations plus banales.
Ce film est attirant car il a une grande part de réalité, on croirait presque que ça se passe près de chez nous. Mickael Douglas joue très bien son rôle. Je trouve juste les scènes sur la vie privé du policier loupés et un peu cucul.
N.B. C'est stupide de dire que c'est un film raciste, si on le regarde en entier on voit bien qu'il s'en prend à plein de personnes mauvaises ou pas, et que dans ce film il y a des bons et mauvais de toutes les races.
Difficile à juger que ce Falling Down. On ne retient pas grand chose au final de ce film, qui s'avère très linéaire et qui manque un peu de matière. On a vite fait de comprendre la trame de l'histoire et son dénouement. Malgré tout, le côté intrigant du personnage principal suscite un réel intérêt: on a envie de connaitre la suite, de comprendre ses motivations, si bien qu'on se retrouve captivé devant ses agissements. La mise en scène est efficace, tout comme la BO, et souligne parfaitement l'atmosphère étouffante et ce pétage de plomb auquel chacun peut s'identifier. Michael Douglas quant à lui excelle dans son rôle, mais le scénario manque cruellement de personnages secondaires plus développés.
Je n'ai pas revu ce film depuis un long moment mais je m'en souvient très bien! Douglas joue un très bon rôle et le scénario est plutôt originale surtout pour un film américain. Le personnage pète un câble et on aimerait pas le rencontrer sur notre chemin, mais on le comprend tellement en fin de compte avec cette société de m***e par moment !
Film moite et sous tension "chute libre" suit la descente aux enfers d un homme qui s écarte de la société pour devenir totalement hors de contrôle. La prestation de Michael Douglas est saisissante, sûrement l un de ses meilleurs rôles.
Joel Schumacher n'est pas un réalisateur ayant une côte d'amour très haute auprès des cinéphiles pourtant avec Chute libre il prouve qu'il est vraiment capable de nous pondre un excellent film. Certes il est aidé par un bon scénario et par un Michael Douglas remarquable mais la mise en scène compte aussi, ce n'est pas un film parfait mais Chute libre est bien mené du début à la fin ; ça commence crescendo mais rapidement on rentre dans le vif du sujet sans que la tension ne retombe jamais. Michael Douglas est très convaincant et livre à mon avis une de ses meilleures prestations dans la peau de cet homme qui pète un câble alors qu'il a l'apparence du brave citoyen ne posant jamais problème, à cause d'un licenciement et d'un divorce son dégoût de la société américaine (et en général capitaliste) va se muer en haine qui va se transformer en une croisade à travers Los Angeles et ses quartiers cosmopolites au cours de laquelle il va croiser différentes personnes, j'ai aimé en particulier la scène du fast-food. C'est donc un film bien travaillé qui bénéficie aussi de la présence d'autres bons acteurs notamment Robert Duvall en flic sur le retour, je n'ai pas vu contrairement à certains l'apologie des armes libres (le film avait crée la polémique à sa sortie sur ce sujet) mais une critique intéressante et efficace de nos sociétés d'ailleurs à part quelques changements technologiques ce film fonctionne encore de nos jours et reste d'actualité.
Un film sympa qui se laisse voir , le film traine un peu après une heure mais reste agréable , Micheal Douglas joue super bien Un film qui vaut le coup d'oeil