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    Le Rapport Auschwitz
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Rapport Auschwitz" et de son tournage !

    Filmer pour ne pas oublier

    Pour Peter Bebjak, Le Rapport Auschwitz participe, à l’instar de films comme La Liste de Schindler et Le Fils de Saul, à ne pas oublier les horreurs provoquées par la montée du fascisme : « Il y a plusieurs années, la situation sociopolitique en Slovaquie a mené l’extrême-droite jusqu’au Parlement. Et, hélas, ce problème dépasse la Slovaquie. Dans toute l'Europe, un nombre croissant de personnes soutiennent directement des partis à tendance fasciste. Les extrémistes et leurs sympathisants gagnent progressivement du terrain. Garder le silence à un moment où les droits de l'homme sont menacés, c'est approuver tranquillement ceux qui les menacent. Nous ne pouvons pas nous permettre de répéter les erreurs de nos ancêtres. »

    Les sources

    Alfred Wetzler et Walter Rosenberg, plus tard connu sous le nom de Rudolf Vrba, ont chacun écrit sur leur expérience à Auschwitz. Le réalisateur a choisi d'utiliser principalement le récit de Wetzler, Escape from Hell : « J'ai aimé la forme qu'il a utilisée. Il ne s'agit pas d'un grand récit avec des rebondissements, mais plutôt de situations et de moments saisis par quelqu'un qui a survécu au camp d'extermination et qui couche ses souvenirs sur papier ». Selon l’historien anglais Martin Gilbert, Alfred Wetzler « était un véritable héros. Son évasion d'Auschwitz, et le rapport qu'il a contribué à rédiger, révélant pour la première fois la vérité sur le camp en tant que lieu de massacre, ont directement permis de sauver la vie de milliers de Juifs – les Juifs de Budapest qui étaient sur le point d'être déportés vers la mort. »

    Un récit tripartite

    Le récit est divisé en trois parties. Le réalisateur a adapté sa manière de filmer selon cette structure. La caméra à l'épaule est utilisée lors de la première partie, puis les mouvements de caméra sont amplifiés lors de la fuite des protagonistes. Le final est réalisé en un seul plan de 13 minutes : « Nous voulions souligner le pouvoir des mots, et nous pouvons observer comment les mots du rapport ont un effet sur Warren », raconte le réalisateur.

    La représentation de la violence

    Le réalisateur a tenu à montrer que la mort était présente à chaque seconde dans le camp, sans pour autant exposer explicitement les atrocités commises dans les camps. Il a aussi choisi de ne pas représenter les chambres à gaz, ni les fours « parce qu'ils ne faisaient pas partie de la vie des protagonistes. Wetzler n'a pas eu de contact avec les Sonderkommandos. Il travaillait dans le baraquement numéro 9, où il était scribe. C'est pourquoi nous n'avons pas montré de fours, bien que leur présence soit implicite. Ce sont clairement les cheminées qui éclairent certaines scènes, nous n'avions donc pas de raison d'entrer dans les détails. »

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