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Pascal
162 abonnés
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3,5
Publiée le 27 juillet 2022
"Le rapport..." nous conte l'évasion de la partie camp de travail du camp d'Auschwitz, par deux détenus Slovaques en avril 1944.
Épisode historique documenté et cité dans le film exceptionnel "Shoah " de Claude Lanzmann, il mérite d'être connu.
Il souligne que les alliés surent ce qu'il en était de la vie des prisonniers et ne firent rien de ce qu'ils demandaient : le bombardement des camps.
Le traitement de cette partie est reussie, si l'on se réfère à son accent de vérité. " le rapport..." trouve sur ce points quelques correspondance avec " la passagère " film de Has, réalisateur polonais fameux de la fin des années 50 et du debut des années 60.
Le traitement de cette partie correspond au 3,5 étoiles que j'attribue au film.
Par contre, lors du générique final, les voix de responsables politiques actuels qui tombent comme un cheveu sur la soupe et qui évoquent les questions actuelles de l'immigration en Europe et aux Usa, sont extrêmement critiquables.
Le réalisateur laisse entendre qu'il y a un rapport entre ces propos, l'immigration et ce qu'on vient de voir.
Cette relation me semble complètement hors de propos, voire malhonnête. C'est, selon moi, le point très contestable et surtout polémique du film.
Si je m'en tenais à ce moment ultime, j'aurais noté " le rapport..." avec la note la plus basse possible.
Dommage pour un film qui vaut beaucoup mieux que cette tentative de contextualisation actuelle, selon moi, complètement inopportune.
C’est une réalisation de Peter Bebjak. Le Slovaque qui a adapté le rapport Vrba-Wetzler écrit par Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, deux Juifs slovaques échappés d'Auschwitz. Il a fait le scénario avec Tomáš Bombík et Jozef Paštéka.
Chaque année, nous avons le droit de films sur la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement le sujet de la Shoah. Le Rapport Auschwitz rentre dans la lignée de La Liste de Schindler et Le Fils de Saul. Ce drame historique permet de nous peindre la réalité glaçante du fascisme. On est donc plongé dans ce camp de la mort où plus d’un million de personnes ont trouvé la mort. Il était le plus grand camp de concentration et centre d'extermination du Troisième Reich,
La première partie est sûrement la plus prenante émotionnellement parlant. Nous allons suivre la vie du camp durant quelques jours. Il règne un climat de terreur et de morbidité. Nous allons voir les exactions immondes des nazis qui n'avaient aucune considération pour la vie des prisonniers. Des passages qui ne sont pas évidents à regarder tant ils sont durs. Au milieu de cela, l'évasion va presque paraître anecdotique. Elle va tout de même avoir une importance historique capitale, car cela va permettre de révéler toutes les exactions s’y déroulant.
La seconde partie laisse plus perplexe par son apport plus minime. Nous allons suivre les deux prisonniers dans leur tentative de dévoiler la vérité. Leur combat est noble et on ne peut qu’admirer leur courage. Malgré tout, on était pris dans le camp, et le déroulé en dehors va être moins percutant. La dernière scène montre le peu d’intérêt des alliés sur ce sujet. La réaction de leurs interlocuteurs est d’ailleurs très prévisible. En revanche, la conclusion vient directement se répercuter dans notre présent. Lors du générique, on entend des brides de discours de politiciens modernes. Ceux-ci vont être clairement xénophobes. Cela nous montre qu'il ne faut jamais relâcher notre attention face aux pensées extrêmes qui menacent notre vivre-ensemble. Ce n'est pas la démocratie qui nous protège du fascisme, mais l'éveil des citoyens.
Le casting fait son travail. Noël Czuczor et Peter Ondrejička sont tous de bons niveaux, mais aucun ne va particulièrement se distinguer. On arrive tout de même à bien s'identifier à eux.
Le Rapport d’Auschwitz (en slovaque : Správa) est un film slovaque réalisé par Peter Bebjak, sorti en 2021. Il a été sélectionné comme l’entrée slovaque pour le meilleur long métrage international à la 93e cérémonie des Oscars, mais il n’a pas été nominé Le film est basé sur l’histoire vraie de Rudolf Vrba et Alfréd Wetzler, deux prisonniers du camp de concentration d’Auschwitz qui parviennent à s’échapper avec des détails sur le fonctionnement du camp, y compris une étiquette d’un bidon du pesticide Zyklon-B, utilisé dans les meurtres là-bas. Une fois de l’autre côté de la frontière avec Žilina, en Slovaquie, la résistance leur demande de taper leurs souvenirs, ce qui deviendra plus tard connu sous le nom de rapport Vrba-Wetzler. Les deux hommes sont finalement présentés à un représentant de la Croix-Rouge qui, malgré l’incrédulité suscitée par leurs revendications, accepte de transmettre le rapport aux alliés Le rapport de Pilecki est un rapport sur le camp de concentration d’Auschwitz écrit en 1943 par Witold Pilecki un film pour l histoire pour ne jamais oublie dans nos mémoires
Candidat de la Slovaquie pour la catégorie du "meilleur film en langue étrangère" lors de la 93e cérémonie des Oscars, "The Auschwitz Report" raconte l'histoire des deux jeunes slovaques à l'origine du rapport Vrba-Wetzler. Suite à leur évasion d'un camp de la mort, ils ont tenté d'alerter le monde de ce qu'il se passait dans les camps et notamment celui d'Auschwitz-Birkenau où ils étaient détenus. Si je dis "tenté, ce n'est pas pour dire qu'ils ont échoué, mais surtout pour insisté sur le fait qu'ils ont du convaincre les gens que de telles atrocités étaient réellement commises. Le film de Peter Bebjak est divisé en trois parties avec notamment une partie sur la difficile vie dans le camp et une deuxième sur la fuite. Si dans le déroulement des faits, c'est du déjà vu, la première partie est très forte. Le réalisateur met l'accent sur la bravoure de ces deux hommes et surtout sur les sacrifices consentis par ceux qui sont restés et qui étaient en première ligne pour subir les répercussions. La solidarité comme mot d'ordre pour sauver le plus de vies possible. La suite du film m'a un peu moins plu, mais c'est un film qui documente un important moment d'histoire.
Les noms de Rudolf Vrba et d'Alfred Wetzler, Juifs Slovaques ayant réussi à s'échapper de l'enfer du camp d'Auschwitz-Birkenau, en avril 1944, restent encore méconnus. Le rapport qui porte leur nom, transmis aux Alliés, n'a pas permis le bombardement du camp, comme le souhaitaient les deux évadés mais a contribué à sauver des milliers de Juifs Hongrois. Filmer l'inconcevable, à savoir l'Holocauste, est une entreprise la plus souvent vouée à l'échec et même si les images de la première partie du Rapport Auschwitz rappellent celles du Fils de Saul, elles ne font que susciter le malaise, davantage que l'émotion. La suite, soit le calvaire enduré par les deux fuyards jusqu'en Slovaquie, est traitée de manière plus classique mais convaincante, comme une épreuve de survie. La phase décisive de révélation des crimes commis précisément à Auschwitz est en revanche largement tronquée, eu égard à ce que l'on espérait voir confirmer, à savoir un certain scepticisme des Allés et, en tout état de cause, leur choix de ne pas intervenir en privilégiant la continuation de la guerre sur le terrain. Ce vrai sujet n'est pas véritablement traité, alors qu'il pose des questions dont les réponses restent toujours insatisfaisantes. spoiler: Quant aux déclarations récentes de politiciens xénophobes et racistes qui ferment le film, elles ont bien évidemment valeur d'avertissement sur les temps futurs sans que l'on soit persuadé qu'elles alerteront au-delà de ceux qui ont déjà la conviction que l'Histoire bégaie souvent.