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amafu
7 abonnés
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4,0
Publiée le 11 juillet 2022
Un superbe documentaire consacré au plus célèbre compositeur de musiques de films, et qui a donné ses lettres de noblesse au genre. C'est un vrai plaisir de revoir ces extraits de films (dont pour certains je ne savais pas que la musique avait été composée par Ennio Morricone). On voit ici que la musique de film n'est pas un genre mineur, même si elle doit s'incorporer au film sans devenir ni envahissante et correspondre à l'image et à ce que veut montrer le réalisateur. Exercice difficile, donc. Un bémol cependant sur la longueur du film, certains passages un peu trop démonstratifs et élogieux auraient pu être un peu plus courts.
Grandiose, émouvant, captivant. J'ai adoré ces images et ces témoignages, un moment hors du temps, orné des plus belles compositions du grand Morricone, avec des extraits de films. Quelle carrière, quel génie !
Un peu long mais il fallait bien rendre hommage au plus grand compositeur de musique de films. Plus de 500 films au compteur, la riche carrière de Morricone est montré avec beaucoup de détails, de ses premiers essais pour la chansons en passant bien sur avec sa collaboration avec Sergio Leone, sans oublier quelques errements des seventies avec certaines expérimentations dissonnantes. On entend notamment les incontournables "il était une fois" mais pas celle de Les anges de la Nuit peu connu mais une de mes préférés du compositeur. Il y aussi quelques anecdotes savoureuses comme sa collaboration avortée avec Stanley Kubrick sur Orange Mécanique . Le génie ne peut s'expliquer, ce film n'y parvient pas mais montre que le maestro était au croisement de l'expérimentation et du classicisme, et que sa sensibilité, son effervescence, son appétit ont fini de le faire entrer dans l'histoire du 7ème art.
Si c'est toujours un plaisir de découvrir la vie d'un homme génial tel que Ennio Morricone, et que la simple présence de ses morceaux légendaires suffit à passer un bon moment, je sanctionne quelque peu ici la forme. Comme dans nombre de documentaires récents, notamment américains, on a le droit à une multitude d'intervenants sur canapé, la plupart n'ayant jamais rencontré personnellement le maestro, et dont les phrases sont systématiquement coupées en petits morceaux puis remontées pour servir le propos général. Vous aurez le droit à deux phrases de Tarantino, encadrées par d'autres phrases d'illustres inconnus aux styles différents, pour construire un semblant de trame sur un sujet donné. Les témoignages les plus intéressants pour aborder la personnalité discrète du compositeur sont ceux de Morricone ou de son entourage proche, et bien heureusement les quelques 2h36 en contiennent une quantité honorable.
Je ne pensais pas être ému par ce documentaire. Emu par l’émotion du maestro quand il évoque quelques moments de son jeune passé avec notamment son professeur Goffredo Petrassi ; et ému par trois grands moments de sa carrière : « Il était une fois dans l’Ouest » avec un des thèmes des plus émouvants ; « Mission » avec l’interprétation saisissante de De Niro et avec Joan Baez pour sa chanson indémodable et militante « Here's to you, Nicola and Bart » pour le film « Sacco &Vanzetti ». Ça donne vraiment envie de revoir ses films. « Ses » parce que ce sont aussi un peu les siens !
Je me suis vite aperçu que c’était là un grand monsieur qui ne faisait pas cas de sa condition d’artiste, aucune arrogance ; il sait ce qu’il veut, il a du caractère mais au-delà de sa timidité, c’est son humilité que je tiens absolument à saluer et qui fait de lui un grand monsieur.
Ce qui est extraordinaire, c’est le discours de son père ; celui-ci lui impose de faire de la trompette alors que le petit Ennio se voyait médecin. En principe, ce devrait être une recommandation de parents ! Combien diraient : « Ça nourrit pas son homme, musicien et puis c’est pas sérieux ! »
J’ai pu aussi m’apercevoir que la musique de film n’était pas toujours bien considérée alors que j’ai toujours pensé qu’elle était la musique classique de notre temps.
Il est à noter que le maestro Ennio a toute sa tête au moment de ses entretiens, il faut le voir se remémorer des phrases musicales avec une tonicité détonante.
Instructif et émouvant.
Tout petit bémol : je regrette que le réalisateur n’ait pas évoqué « Le professionnel », une sacrée musique aussi celle-là ! Non ? Mais ça, c’est mon petit esprit chauvin qui fait un léger caprice !
Un documentaire à la hauteur de sa légende un grand compositeur gravé à jamais dans les mémoires.bravo au réalisateur pour ce documentaire bien renseigné et bien réalisé
Très intéressant et même passionnant de voir le Maestro nous expliquer la genèse de ses œuvres les plus importantes et pas toujours les plus connues. Le petit bémol c'est.que c'est hyper hagiographique, pas l'once d'un petit reproche pu d'une petite critique.
Attention, cet avis comporte ce genre de divulgâcheurs : spoiler: il a introduit la musique dodécaphonique dans la musique tonale. Ca t’en bouche un coin, hein ? Moi, je n’ai toujours pas compris ce que veut dire.
Documentaire sur un génie. Raconté par ses pairs (gros, gros casting) et par lui-même, le discret maestro se livre comme jamais. La méthode fait ressortir les paradoxes de ce compositeur prolifique. A conseiller à ceux qui le connaissent, à ceux qui ne le connaissent pas, à ceux qui aiment la musique populaire et élitiste ou le cinéma populaire et d’auteur. Les 2h36 du film s’écoulent sans effort. On en prend plein les oreilles, plein les mirettes et plein le cœur en compagnie du bonhomme.
Bien qu’un peu trop long (2h36), ce documentaire sur « il Maestro » de la bande originale de films (plus de 500 à son actif !) permet de comprendre la créativité incommensurable d’Ennio Morricone, grâce en premier lieu à lui, à ses secrets de création et à ses révélations sur la complexité d’une composition originale, et à ceux, nombreux et illustres, qui l’ont côtoyé. On y découvre aussi toute la difficulté pour un tel artiste de s’auto-censurer spoiler: quand il propose 9 choix de thèmes pour un film dont un qui ne lui plait pas mais qu’il propose quand même . Cette œuvre cinématographique unique sur l’œuvre du maître aurait, sur la forme, gagné à certains regroupements et certaines coupes. Par contre, sur le fond, chapeau l’artiste !
superbe documentaire sur un genie de la musique, ses bandes originales resteront a jamais eternelles reconnaissantes entre mille, westerns, polars, vraiment fabuleux
L'oeuvre éclectique et dense du maître qui a subi les préjugés jusqu'à un stade avancé de sa carrière, ramassée dans ce documentaire efficace et souvent émouvant
Dans ce documentaire passionnant sur l’immense Ennio Morricone, plus grand compositeur de musique de films (on peut même imaginer soustraire à ce descriptif « de films » et ajouter « du XXème siècle »), on découvre la genèse du Maestro puis son ascension au cours de documents, interviews et extraits captivants. Voir le génie expliquer son processus créatif est fascinant, scruter son émotion à l’évocation de ses débuts ou de son manque de reconnaissance initiale est poignant. Cela nous rappelle également la richesse incroyable du Cinéma italien des années 50 jusqu’à son déclin dans les années 80, dû en grande partie aux lois ultra libérales voulues par feu Berlusconi. Alors oui c’est un éloge en bonne et due forme mais comment cela ne pourrait-il pas être le cas devant l’œuvre colossale et majestueuse léguée par le prodige ?