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romaindonnesonavis
1 abonné
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5,0
Publiée le 17 septembre 2021
C'est clairement l'un de mes plus gros coup de cœur du cinéma. Je voudrais le comparer à "Under the silver lake" de David Robert Mitchell mais ce n'est pas comparable et je sais que ce dernier est sujet à controverse dans mon cercle proche et je ne voudrais pas décourager les gens de voir ce chef d'œuvre qu'est Summertime. Il y aura un avant et un après Summertime.
Alors, je vais avoir du mal à écrire des mots pouvant expliquer l'expérience unique que l'on vit en voyant ce film mais je vais tenter.
Premièrement le concept est incroyable, ce sont des textes écrits et joués à la perfection par les acteurs. Des textes forts et impactant accompagnés de musiques qui transcendent tout ce qui a été fait.
Le film sert aussi à faire hommage à la ville de Los Angeles mais ce n'est pas ce que j'ai retenu. On suit différents groupes de personnes sans lien apparent qui n'ont comme point commun que de vivre à LA.
Cette œuvre d'art est à voir en VO parce que je suis certain que la VF n'arrivera pas à retranscrire la qualité de ces putains de textes et ça serait pas le meilleur film de tous les temps sans ces textes.
Il y a de la musique, des rimes, de la prose, en soit ce n'est rien d'extraordinaire à part qu'absolument tout dans ce film est exceptionnel. De la gestuelle en passant par le son, les textes, les idées, la réalisation et le script.
J'imagine que vous ne vivrais pas tous la même expérience car c'est un peu absurde ou alambiqué mais je reste stupéfait et je pense que dans le pire des cas vous aurez vu un bon film.
Je pourrais écrire la meilleure critique qui puisse exister et ça n'atteindra is pas la cheville de la qualité des textes de ce film. Dire que ce que je viens de voir est un film est une insulte, ce film est au cinéma ce que Richard Cocciante est à la musique : un putain d'exemple à suivre ! Aucun film n'arrivera à la cheville de celui-ci. Plus qu'un chef d'œuvre c'est le pinacle du bonheur. J'en perds mon latin. Les acteurs et actrices ont réinventé le jeu d'acteur, ils ne jouent pas, ils sont.
Le meilleur film de l'année a égalité avec Drive My Car, pourtant dans deux registres très différents voire opposés, mais les deux sont deux films magnifiques de profondeur tout en légèreté, mais avant tout deux films profondément humain. <3
Par une chaude journée d’été, vingt-cinq habitants se croisent dans les rues de Los Angeles et y dévoilent un pan de leur vie : deux jeunes rappeurs en quête de célébrité, un Noir-Américain gay qui cherche désespérément à se faire servir un cheeseburger, un couple en thérapie, une amoureuse éconduite qui stalke son ex, un employé de fast food débordé par une clientèle hargneuse et revendicative, etc.
"Summertime" est le second film du jeune réalisateur Carlos Lopez Estrada, qui avait fait des débuts remarqués en 2018 avec "Blindspotting", qui mettait en scène deux marginaux, un Noir en fin de conditionnelle et un Hispanique déjanté, dans les rues d’un Oakland en voie de gentryfication.
"Summertime" explore encore la veine de la comédie urbaine. La ville de Los Angeles filmée avec une empathie communicative (on pense à la palette chromatique de "Tangerine" ou aux premières comédies new yorkaises de Spike Lee) y est autant sinon plus la principale héroïne que ses vingt-cinq personnages.
Mais Carlos Lopez Estrada a recours a une forme particulièrement original. Son film, inspiré par les séances de « spoken word » qu’il avait organisées avec une série de poètes de L.A., est un objet cinématographique non identifié. Il relève plus du genre de la performance que de celui de la comédie ou du drame proprement dit. Il s’agit de montrer bout à bout plusieurs poètes déclamant leur oeuvre. Le risque est celui de la juxtaposition : coller une série de performances devenant vite à la longue répétitives. Ce risque là n’est qu’à moitié évité dans un film marabout-bout de ficelle au scénario passablement indigent, qui aurait pu durer une demie-heure de plus ou de moins.
Autre écueil que n’évite pas "Summertime" : la bien-pensance "woke" qui donne une tribune à toutes les minorités visibles et à leurs revendications aussi légitimes soient-elles contre le racisme, l’homophobie, la grossophobie…
Pour autant, les poèmes mis en images ont une telle force, le talent de leurs jeunes auteurs est si impressionnant, l’énergie avec laquelle ils déclament leur oeuvre si communicative qu’on ne peut que se laisser emporter par la force de "Summertime". Les mots fusent, jaillissent, explosent…. N’espérez pas lire les sous-titres : ils défilent à une telle vitesse que vous n’y arriverez pas. Mais laissez vous retourner, chahuter, déranger par cette éruption rageuse et slameuse.
Les vies de 25 jeunes habitants de Los Angeles s'entrecroisent pendant une chaude journée d'été.
C’est une réalisation de Carlos Lopez Estrada qui avait commencé par le magnifique Blindspotting. Le scénario a été écrit par 25 artistes rencontrés durant un atelier de « spoken word ».
Cette comédie dramatique est vraiment conceptuelle et je l’ai trouvé pas mal.
Le dérouler ne va pas être habituel car à aucun moment on ne va être fixé sur un seul personnage. Il n’y a aucun protagoniste principal. On va suivre des habitants de Los Angeles en faisant comme une balade entre eux en revenant plusieurs fois sur les mêmes personnes. Chaque passage ne durera pas plus de 5/10 minutes avant de passer à une nouvelle ou revenir sur une déjà vue. Étonnamment dans le fonctionnement cela se déroule bien. Le passage de relai est fait de manière astucieuse à chaque fois, ne choquant pas.
Par contre, cela va se sentir sur le rythme. En effet, forcément ils n’ont pas tous la même intensité. Certains vont mettre de la poigne, d'autres vont plus subir. Compliqué d’avoir un tout cohérent en termes de dynamisme. Cette inégalité m’a un peu dérangé car j’avais du mal à toujours rester focus. D’autant plus que certains personnages vont être intéressants alors que d’autre un peu barbant. Personnellement, mes préférés sont les deux rappeurs et le couple en thérapie.
Le point culminant sera quand ils vont se lancer dans des tirades. Tous n’ont pas cet honneur cependant. Celles-ci sont là pour faire une dénonciation d’une injustice sociale, ou simplement exprimer le rêve d’un avenir meilleur. Ces parties sont plutôt réussite et donnent une belle valeur au film. Malgré tout, c’est parfois poussé un peu loin. L’envolé lyrical n’a pas toujours trouvé la juste mesure. Par contre, l’idée d’y mêler des éléments musicaux rajoute de la force. À noter que nous avons à faire à des comédiens novices, donnant une touche d’authenticité.
Car ce film est avant tout un hommage à la ville de Los Angeles. J’avais eu la chance d’y aller une fois, et j’ai parfaitement retrouvé cette atmosphère si particulière. La photographie est sublime mettant bien en avant la beauté urbaine de la cité des anges. Un plaisir donc de pouvoir profiter de cela. Cette ville est un melting-pot et cela se ressent.
Le temps d'une journée d'été chassé-croisé de différents jeunes habitants de Los Angeles. Œuvre très originale hybridant le film choral à la poésie, ça ne plaira pas à tous le monde mais l'énergie qui se dégage de la plupart des personnages emporte tout même si tous les poèmes ou slams n'ont pas le même niveau. Summertime s'éloigne de la carte postale et montre une ville à la mixité vive et heureuse et est une véritable déclaration d'amour à la Cité des Anges et aux angelinos.
Une grosse et bonne surprise. Vraiment original, très bien écrit. Comme chaque personnage a écrit son monologue, on pourrait craindre un film foutraque (il l'est un peu) mais surtout bancal. C'est au contraire fluide et cohérent. C'est drôle puis progressivement ça devient touchant. Je recommande absolument ce film qui a tout pour devenir culte.
Un peu long et avec des transitions bancales mais sinon c’était trop bien. En plus d’être hyper original, c’est bien mis en scene et très bien interprété, sincère touchant et puis c’est trop bien quoi !
Très joli film hybride, poétique, original, intelligent et éclairé. Dommage que la multiplicité de personnages ne permettent pas de rentrer totalement dans l'oeuvre.
Si beau, si magique, un moment de cinéma suspendu... Le geste est aussi remarquable que l'image, cette fusion entre ces personnages, ces idées, et une mise en scène aussi intelligente que belle marque, assez profondément pour être qualifié de petit chef-d'oeuvre indé !
Summetime c'est un mélange explosif et vivant durant une chaude journée dans la ville des rêves.
Le film est très beau esthétiquement parlant, le choix d'avoir mis de la poésie comme dialogue est très surprenant, et ça rajoute du charme à la poésie du film. on rigole, on en prend plein la vue, on passe un moment 100% feel good. il n'y a honnêtement pas grand chose à redire.
Film magnifique plein d'optimisme avec de jeunes personnes saines qui ne passent pas leur temps à pleurnicher et à maugréer contre la société et contre leurs ainés. Textes touchants dits par auteurs qui savent s'exprimer clairement et nous faire partager leurs sentiments, leurs peines, leurs joies, l'énergie de leur vie de jeunes adultes qui démarre.
La où "d'habitude" je fais quelque chose de très classique dans mes topos, là, c'est pas trop possible tellement ce film est original et différent ! Alors je vais plus vous faire un topo sur pourquoi vous pourriez apprécier si ce n'est surkiffer ce film.
Pitch : À L.A. chacun à ses rêves ( amours, gloire, perfection, art, beauté, s'envoler vers les nuages ), ce film met en scène ces rêves ceux qui réussissent et ceux qui ..... réussissent de manière très poétique et très bien écrite.
Réal : les images sont magnifiques tout comme le son est bon, le film étant sur des jeunes, les portables et l'accroche aux réseaux sont très biens mis en scène ( je rassure c'est pas moralisateur, les transitions entre les différentes parties du film, tout comme la musique est variée et bien que des fois il y ai un manque d'équilibre c'est sympa !
Les acteurs : les acteurs sont les écrivains et les metteurs en scène tout en laissant de la place à Carlos López Estrada pour le fil conducteur du long métrage. Et il y en a qui jouent très, très, très bien.
Je laisse une part de mystère autour de ce qu'est ce film parce que pour moi le fait de ne pas m'attendre à ce que j'allais voir m'a plu d'autant plus. De
Pk aller le voir : pour ces images pleines de pep's et de couleurs, pour la vague d'acceptation qu'il donne, pour se sentir utile, pour remettre en cause sa vision des choses et Nottament de la temporalité, pour se sentir légitime et surtout, pour emmerder le monde !! En bref c'est une boule d'humeur positive qui m'a donné les frissons la moitié du film à regarder en cas de Bad mood, ou alors dans un besoin d'avoir un very very good mood ( CT mon cas ) !!
Ho et au fait, je ne fais des reviews que sur les films que j'ai aimé et que je conseillerais, j'ai vu bcp de film depuis ma dernière review mais aucun qui m'ai transcendé. Je veux juste agir en positif, vous dire d'aller voir un film mais aucun film mérite d'être déconseillé, on le propulse où on dit rien, voilà donc allez voir des films au ciné même si ils sont "mauvais", soyez ouverts d'esprit.