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FaRem
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2,5
Publiée le 9 décembre 2021
Portrait de quatre femmes qui sont liées par un incident survenu dans le métro. Un incident que l'on découvre entre chaque segment et à chaque fois sous un angle différent. Le portrait de ces femmes est plutôt des instants de vie qui n'ont pas vraiment d'enjeux. La première histoire est centrée sur Jean, une femme qui vit et travaille seule, ce qui n'a pas l'air de la déranger alors que sa mère s'inquiète pour elle et la pousse à prendre certaines dispositions, car son horloge biologique tourne. Un portrait assez touchant d'une femme forte malgré la froideur de l'environnement et du personnage. Le deuxième segment raconte l'histoire de Mona, une actrice dont la carrière a du mal à décoller et qui est en froid avec sa mère. Cette deuxième partie est assez intrigante même si le sujet de fond à savoir la raison de la brouille entre la mère et la fille n'est pas très intéressant présenté comme ça. Le troisième portrait est sur Ruth, une mère de famille conservatrice qui fait appel à son frère à son frère aux idées bien différentes pour l'aider avec son fils qui a été suspendu de l'école pour un acte grave. Il s'agit de la partie la plus virulente avec de nombreux sujets sensibles d'actualité qui sont abordés. Cependant, il s'agit d'un dialogue de sourds et cela ne mène nulle part. Pour finir, on suit Perizad, une Kirghize qui retourne dans son pays natal après la mort inattendue et tragique d'un proche. Un segment sur le deuil, mais aussi sur le choc des cultures puisque Perizad est partie depuis plusieurs années. Je pense que c'est le segment que j'ai le moins aimé, mais en même temps c'est celui qui amène la dernière pièce du puzzle de l'histoire fil rouge qui se termine de manière très surprenante. Dans l'ensemble, "Materna" est moyen avec des segments qui ne sont ni très bons ni très mauvais.