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Bon film de Yakuza. Certes l'approche est un peu trop américaine et le scénario reste classique mais "Black Rain" demeure prenant du début à la fin. Pas le film le plus connu de Ridley Scott et pas le meilleur non plus mais il vaut largement le coup d'oeil.
Sous les apparences d'un petit film policier sans prétention, "Black Rain" se révèle être une formidable description du Japon des années 80 (et son paradoxe modernité-tradition) porté à bras le corps par un Michael Douglas qui nous livre une de ses prestations les plus magistrales (juste après le Gordon Gekko de "Wall Street" et le William Foster de "Chute Libre") avec ce rôle de Nick Conklin, flic border line aux répliques assassines qui donne tout son sens au mot "cool". Il est entouré pour l'occasion par un Andy Garcia parfait en partenaire fidèle sans être servile (un rôle néanmoins trop court), une Kate Capshaw qui n'embrasse pas le héros (mais qui reste trop décorative), un Ken Takakura qui évite le piège de l'autochtone inconsistant sans oublier le détestable Yusaku Matsuda en méchant à qui on a franchement envie d'éclater la gueule ! Mais la réussite du film est également due à son réalisateur, Ridley Scott, qui, outre une photo superbe et des paysages magnifiques, n'a peut-être jamais autant soigné le rythme de sa mise en scène (mise en scène magnifiée par une géniale BO signée Hans Zimmer). Quant au scénario, il a su allier une intrigue particulièrement riche (la mission de Conklin, ses problèmes avec l'IGS, sa vengeance, les velléités de pouvoir de Sato...) et un background original (l'influence de la culture occidentale sur la société nippone, entre rancoeur post-bombe atomique et perte des valeurs ancestrales, est assez pertinente). On pourra toujours reprocher une conclusion un peu trop "morale" (et encore, le sort réservé au méchant est assez inattendu) mais, au final, "Black Rain" restera pour moi un petit chef d'oeuvre injustement sous-estimé à voir et à revoir !
Un très bon thriller assez noir mais qui permet d'imprégner la culture américaine au sein de celle asiatique.
Des rebondissements et faits qui rendent l'ambiance assez glauque mais qui a pour bon côté de casser les ficelles classique du film policier.
Des rebondissements et faits qui rendent l'ambiance assez glauque mais qui a pour bon côté de casser les ficelles classique du film policier.
Un film à mettre en parallèle avec "Blade Runner" où Ridley Scott revient à ses premières amours, le film noir, même si celui-ci n'est pas d'anticipation. Moins réussi que son aîné, Scott, l'expérience aidant, et avec son sens aigu de la reconstitution, parvient tout de même à rafler la mise. Toutefois, cédant à quelques facilités scénaristiques et à quelques clichés du genre sur le Japon, ne parvient pas égaler par exemple l'exceptionnel "Yakuza" de Pollack. A sa décharge aussi, Michaël Douglas n'a pas l'envergure d'un Robert Mitchum, monumental dans le chef-d'œuvre de Pollack.
Je m'apprêtais à le hacher menu mais après lecture des différents avis et réflexion plus poussée, je vais me contenter d'admettre que je suis passé à côté de Black Rain, au moins au niveau visuel ou l'extrême pauvreté de la vidéo que j'ai eu sous les yeux explique sans doute en grande partie pourquoi, pour la première fois, Ridley Scott m'a déçu de ce côté là. Ma fatigue et ses pertes de concentration accessoires n'aidant pas, bien entendu, il y a quand même un point sur lequel je ne céderai pas un pouce de terrain ; celui de la lourdeur et de la prévisibilité du scénario qui peine énormément à mettre en lumière le choc des cultures au centre du long-métrage, pas aidé par une photo brumeuse dans le ton des polars sur le sol américain, qui n'amène aucune rupture. Les dialogues ne sont pas bien finauds, certains personnages sont inutiles, et Douglas n'est pas franchement irréprochable, quoi qu'il reste quand même sans doute le meilleur élément d'un casting très limite. Et puis la bande-son de Zimmer a bien vieilli, même si j'ai été très amusé d'y retrouver certains accords pas sans rappeler certains de ses succès futurs, pour cette première association avec Ridley Scott, inaugurant une fructueuse série. Au final, Black Rain est donc une déception, car si bien des films mineurs de Ridley m'avaient paru anodins, il est sans nul doute le premier à m'être antipathique. Loin d'être indispensable.
Film policier qui surfe sur la vague des "Arme Fatale" de Richard Donner, "Black Rain" se révèle bon mais très léger en comparaison de ses inspirations. Réalisé par un Ridley Scott dont la patte semble quasi absente du long-métrage, "Black Rain" permet de retrouver Michael Douglas en compagnie d'Andy Garcia. En dépit d'une qualité de duo pas toujours évidente, on apprécie malgré tout le concours de gros mots qui semble s'établir de la première à la dernière minute et qui voit M.Douglas l'empoter haut la main. S'envoyant ces répliques assassines sur un scénario très basique qui nous fait découvrir la noirceur mafieuse d'Osaka, Douglas et Garcia perdent peu à peu de leur intérêt même si les quelques scènes d'action se révèlent réussies. En clair, "Black Rain" est un film policier comme un autre qui dispose pourtant d'un trio haut de couture dont le talent aurait pu offrir quelque chose de plus intéressant qu'une mille et unième enquête policière lambda.
Black Rain est un polar sombre racontant l'histoire de deux flics américains embarqués bien malgré eux dans une enquête au pays du soleil levant. Ce postulat assez simple permet à Ridley Scott d'aborder des thématiques intéressantes comme le choc des cultures, l'amitié virile et l'honneur. Comme toujours avec ce réalisateur, la mise en scène est aux petits oignons et certains plans restent longtemps en mémoire. Je pense en particulier à la fameuse séquence de mise à mort en moto. Néanmoins, l'intrigue est loin d'être originale, certains personnages manquent clairement d'épaisseur (sérieusement, à quoi sert Kate Capshaw?), il y a pas mal de clichés sur le Japon et le film est trop long.
Roub E.
Un policier américain typique de la fin des années 80 avec son flic très borderline et son adjoint toujours la pour éviter qu il ne déconne trop. Michael Douglas joue donc un rôle que j ai eu l impression d avoir déjà vu de nombreuses fois au cinéma. Le scénario du film est trop conventionnel, il manque de rebondissements et il y a trop de clichés. Pour exemple on peut prendre la présence de l américaine expatriée (bien pratique pour le scénariste mais tellement convenu); le flic américain et japonais que tout oppose et qui vont devenir amis, l agression de l adjoint ... Le film souffre aussi de longueur au 2/3 du film qui aurait mérité une franche coupe avant le final plutôt réussi. Mais le film reste plutôt bon avec notamment la manière de filmer Tokyo qui ressemble beaucoup à la ville dans Blade Runner. Cela reste quand même un film mineur dans la carrière de Ridley Scott.
"Black Rain", bon polar de la fin des années 80 qui réunit un Michael Douglas sanguin, vengeur ainsi qu'un récit assez noir. Malgré les quelques défauts de la réalisation et quelques faiblesses du récit, le rythme de ce faiblit ne se faiblit jamais et l'interprétation de Michael Douglas est toujours magistrale. Le meilleur l'emporte.
Bien qu'associé à de grands noms - Ridley Scott, Michael Douglas, Andy Garcia, Ken Takakura, Jan de Bont à la photo et Hans Zimmer à la musique (ah oui, tout de même) - « Black Rain » n’est qu’un banal polar de plus qui, malgré sa thématique de la différence culturelle, n’est pas plus réussi ou intéressant que la moyenne … nippon, ni mauvais.
Un polar ambiance "Pays du Soleil Levant" efficace et suffisamment bien interprété pour être crédible. Andy Garcia, trop peu engagé dans des films à sa hauteur, fait un contre poids sympa à l'imposant charisme de Douglas, toujours efficace. De belles couleurs, des bécanes, des Yacuza, bon film quoi !!
Bon thriller de Ridley Scott, un sombre polar mâtiné d'action avec Michael Douglas qui campe un personnage comme je les aime ! Quelques longueurs et platitudes malgré un excellent air de Hans Zimmer que l'on entend pas assez selon moi, et de bonne séquences d'action.
Une tuerie ce polar , avec un MD au top de son charisme , Andy Garcia et génial et Masa leur confrère japonais excellent ! 5/5
Ultra mineur dans la filmographie de Ridley Scott. Pour dire les choses clairement Black Rain est un sous Cimino qui voudrait lorgner vainement du côté de L'Année du Dragon mais n'en a ni les accents shakespeariens ni la belle et profonde dramaturgie;;; Il reste un petit thriller à l'image travaillée (comme toujours chez Scott) mas qui ne dépasse jamais le simple divertissement. Ultra dispensable !
Je ne peut pas vraiment me prononcer sur ce film car je les vus dans des conditions pas terribles mais en gros sur la forme Blackrain est un film qui a du style, un film qui claque, porté par un Michael Douglas impeccable. On aimerait plus souvent voir des polars de cette qualité visuelle où l'action est dosé de manière à ce que les plus sceptiques ne décrochent pas tout en ravissant les fans du genre. Ridley Scott filme la ville urbaine "by night" merveilleusement comme pour Blade Runner où dans ce domaine l'application est de mise. Il nous fait passer deux heures agréables qui auraient pu être longues si l'on regarde le scénario vraiment trop moue et peu consistant. Donc, Ridley est un faiseur de qualité et il le démontre avec ce Blackrain. Les trucs les plus agacants sont les psychologies et rapports entre personnages à deux balles et la morale de fin. Ils on voulu donner de l'épaisseur à leur protagonistes mais ils auraient du s'abstenir. Seul M.Douglas s'en sort grâce à une aisance déjà acquise lorsqu'il jouait dans sa série (rôle de flic), il est le seul à faire vivre les dialogues (pas mals malgré l'histoire) mais Andy Garcia ne suit pas, il est insupportable au bout de quelques secondes seulement et les méchants japonnais manques de charismes. Blackrain à des qualités (formels) et des défauts aussi mais le tout se regarde sans déplaisir.
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