Avis : Black Rain - Page 5

Efficace malgré les clichés. Un bon moment : interprétation , mise en scène , photo ; tout y concours .

Un très bon film d'action réalisé par le grand réalisateur Rildey Scott. Ce film réunit de deux grands stars de cinéma : Michael Douglas et Andy Garcia. Un très bon thriller policier. Cultisme. Le réalisateur habitué à réaliser des films de science-fiction change de registre.

Ridley nous sert du classique mais du bien fait. L'archétype du flic rebelle très crédible par Douglas, la musique et l'esthétique soignées, l'intrigue et son univers mafia japonaise assez originaux même si toutes les bonne vieilles ficelles sont présentes. Le film se suit donc sans problème notamment grâce au tempo bien géré.

Black Rain est un film de Ridley Scott avec Michael Douglas et Andy Garcia se déroulant principalement au Japon puisque les deux flics doivent y escorter un dangereux criminal puis le ratrapper puisqu'il est parvenu à s'échapper. Sorti à la fin des années 80, le film tient déjà toutes les caractéristiques des 90's, voguant entre images sombres et sérieuses et musique originale. Il faut dire aussi que près des 2/3 du film se révèlent assez inintéressantes, en raison de lenteurs et de réunions en japonnais qui n'ont pas été traduites ! La bande-originale, notamment durant le générique, constitue un des points forts du film, mais ne parviendra pas à masquer les nombreuses faiblesses scénaristiques.

Black rain est un excellent polar vraiment très ancré dans ce genre de la fin des années 80 début 90. Ce polar sur fond de mafia japonaise (les yakuza) est particulièrement réussis pour plusieurs raisons. Tout d'abord Michael Douglas est excellent dans ce rôle. Il dégage énormément d'énergie, et rappelle un peu un certain Mel Gibson dans l'arme fatale. Andy Garcia est aussi très bon et c'est finalement assez dommage qu'on le voit pas plus longtemps avec Michael Douglas car je trouve que ce duo avait de la gueule. Ensuite, il y a beaucoup de scènes assez marquantes qui s'enchaînent rapidement et certaines sont particulièrement réussies: notamment celle de la filature, celle de l'affrontement dans l'usine ou même toutes celles tournées dans les rue d'Osaka. A ce sujet, le côté extrêmement lumineux du film donne un véritable plus esthétique. L'histoire est très captivante. Enfin, les scènes d'action sont très bien filmées. Le seul petit bémol du film pour moi, c'est un méchant un poil trop caricatural et des musiques, même si elles sont plutôt sympas, sont trop présentes. Un film vraiment intéressant qui est malheureusement un peu trop méconnu dans la carrière de grand acteur qu'est Michael Douglas.

Sans doute le film le plus méconnu de Ridley Scott, Black Rain n'est qu'un simple polar 80's comme il y en avait beaucoup à l'époque. L'idée de base est assez brillante, de quoi faire saliver Peter Weir : la découverte d'une culture, 2 hommes dans un milieu hostile qu'ils ne connaissent pas. Malheureusement la joie n'est que de courte durée car Scott tourne au ridicule cette histoire, en alignant clichés sur clichés de manières affligeante. Le scénario est complètement ridicule, ringard mais surtout cul cul la praline, Scott ne développe aucuns enjeux moraux ou émotionnelles. Mais malgré ça, en dépit de certaines longueurs l'ensemble est plutôt correct et efficace. La mise en scène se relève assez décevante, appuyé sur une scénario qui tient sur un post-it, Ridley Scott reste pareusseux, ne s'empare jamais du sujet et reste en retrait, alors certes il y'a 2, 3 beaux plans, mais l'ensemble reste niais. Le duo Douglas/Garcia fonctionne plutôt bien, on sent qu'il y'a de l'alchimie entre les deux et Douglas est particulièrement charismatique dans son rôle. La musique de Hans Zimmer est absolument sublime, et la photographie de Jan De Bon est d'une beauté hallucinante donnant un grain particulier à l'image. Black Rain reste un pétard mouillé, mais c'est assez divertissant et efficace.

Purement inscrit dans son époque ce film de Rydley Scot est vraiment à tous points de vues un best of du réalisateur. Les couleurs et les éclairages font partis du film comme si elles étaient des personnages. Le scénario est passionnant et Michael Douglas ultra crédible en flic entêté. Un bon polar.

Un bon polar qui met en scène le clash entre les cultures américaine et japonaise, alors que Michael Douglas mène l'enquête au pays du soleil levant.

Excellent polar de la fin des années 80,"Black Rain" est un des films les plus sous-estimés de Ridley Scott,en aucun cas l'un de ses moins bons.Esthétiquement on s'approche du clip parfaitement maîtrisé et rutilant.Scott organise son policier en jouant sur la confrontation ancestrale entre l'Américain impulsif et spontané et le Japonais réservé et très respectueux.Michael Douglas,cheveux au vent,RayBan et veste de cuir est lâché au pays du Soleil levant,à Osaka,accomplit sa vengeance après la mort atroce de son coéquipier(Andy Garcia,tout jeunot),tout en rétablissant son honneur.Son opposition avec l'inspecteur nippon réserve son lot de scènes savoureuses sur le choc des cultures.Au final,l'occidental aura appris la patience et le sens de l'honneur et l'oriental aura appris à se détendre et à contourner la lourde bureaucratie de son pays.Une ode au multi-culturalisme.Le polar en lui-même est sombre,baignant dans une atmosphère embrûmée et décadente.Les gangs de yakuza sont impitoyables.les séquences de poursuite à moto sont franchement spectaculaires.Le score musical de Hans Zimmer est magnifique.Le spectacle rempli son cahier des charges avec virtuosité et efficacité.

'Black Rain' est un film mineur dans la filmographie de Ridley Scott, on est loin de Alien, de Blade Runner, ou encore de Gladitor... cependant c'est largement correct. On passe un bon moment. Le casting est plaisant (Michael Douglas est convaincant dans son rôle), la BO s'accorde bien avec l'atmosphère, et la mise en scène est soignée, ect. Dommage qu'il soit un peu trop long, et que l'ambiance du long-métrage a un peu mal vieilli. A voir pour les fans du cinéaste, mais sinon ce film n'est pas indispensable.

Bon film de Yakuza. Certes l'approche est un peu trop américaine et le scénario reste classique mais "Black Rain" demeure prenant du début à la fin. Pas le film le plus connu de Ridley Scott et pas le meilleur non plus mais il vaut largement le coup d'oeil.

Sous les apparences d'un petit film policier sans prétention, "Black Rain" se révèle être une formidable description du Japon des années 80 (et son paradoxe modernité-tradition) porté à bras le corps par un Michael Douglas qui nous livre une de ses prestations les plus magistrales (juste après le Gordon Gekko de "Wall Street" et le William Foster de "Chute Libre") avec ce rôle de Nick Conklin, flic border line aux répliques assassines qui donne tout son sens au mot "cool". Il est entouré pour l'occasion par un Andy Garcia parfait en partenaire fidèle sans être servile (un rôle néanmoins trop court), une Kate Capshaw qui n'embrasse pas le héros (mais qui reste trop décorative), un Ken Takakura qui évite le piège de l'autochtone inconsistant sans oublier le détestable Yusaku Matsuda en méchant à qui on a franchement envie d'éclater la gueule ! Mais la réussite du film est également due à son réalisateur, Ridley Scott, qui, outre une photo superbe et des paysages magnifiques, n'a peut-être jamais autant soigné le rythme de sa mise en scène (mise en scène magnifiée par une géniale BO signée Hans Zimmer). Quant au scénario, il a su allier une intrigue particulièrement riche (la mission de Conklin, ses problèmes avec l'IGS, sa vengeance, les velléités de pouvoir de Sato...) et un background original (l'influence de la culture occidentale sur la société nippone, entre rancoeur post-bombe atomique et perte des valeurs ancestrales, est assez pertinente). On pourra toujours reprocher une conclusion un peu trop "morale" (et encore, le sort réservé au méchant est assez inattendu) mais, au final, "Black Rain" restera pour moi un petit chef d'oeuvre injustement sous-estimé à voir et à revoir !

Un très bon thriller assez noir mais qui permet d'imprégner la culture américaine au sein de celle asiatique.
Des rebondissements et faits qui rendent l'ambiance assez glauque mais qui a pour bon côté de casser les ficelles classique du film policier.

Un film à mettre en parallèle avec "Blade Runner" où Ridley Scott revient à ses premières amours, le film noir, même si celui-ci n'est pas d'anticipation. Moins réussi que son aîné, Scott, l'expérience aidant, et avec son sens aigu de la reconstitution, parvient tout de même à rafler la mise. Toutefois, cédant à quelques facilités scénaristiques et à quelques clichés du genre sur le Japon, ne parvient pas égaler par exemple l'exceptionnel "Yakuza" de Pollack. A sa décharge aussi, Michaël Douglas n'a pas l'envergure d'un Robert Mitchum, monumental dans le chef-d'œuvre de Pollack.

Je m'apprêtais à le hacher menu mais après lecture des différents avis et réflexion plus poussée, je vais me contenter d'admettre que je suis passé à côté de Black Rain, au moins au niveau visuel ou l'extrême pauvreté de la vidéo que j'ai eu sous les yeux explique sans doute en grande partie pourquoi, pour la première fois, Ridley Scott m'a déçu de ce côté là. Ma fatigue et ses pertes de concentration accessoires n'aidant pas, bien entendu, il y a quand même un point sur lequel je ne céderai pas un pouce de terrain ; celui de la lourdeur et de la prévisibilité du scénario qui peine énormément à mettre en lumière le choc des cultures au centre du long-métrage, pas aidé par une photo brumeuse dans le ton des polars sur le sol américain, qui n'amène aucune rupture. Les dialogues ne sont pas bien finauds, certains personnages sont inutiles, et Douglas n'est pas franchement irréprochable, quoi qu'il reste quand même sans doute le meilleur élément d'un casting très limite. Et puis la bande-son de Zimmer a bien vieilli, même si j'ai été très amusé d'y retrouver certains accords pas sans rappeler certains de ses succès futurs, pour cette première association avec Ridley Scott, inaugurant une fructueuse série. Au final, Black Rain est donc une déception, car si bien des films mineurs de Ridley m'avaient paru anodins, il est sans nul doute le premier à m'être antipathique. Loin d'être indispensable.