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Eselce
1 395 abonnés
4 238 critiques
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3,0
Publiée le 6 septembre 2020
Polar sympathique avec Michael Douglas dans le premier rôle et Andy Garcia dans le rôle de son partenaire. Quelques bonnes scènes d'action des films d'époque et des dialogues musclés à l'américaine. On passe relativement un bon moment sans trop se soucier du scénario et du reste, typique années 90.
Mis en scène par Ridley Scott dans une esthétique très clippesque, un polar solide et efficace, qui confronte la culture ricaine et nippone avec malgré tout pas mal de clichés et quelques longueurs, mais porté par un casting séduisant et notamment un superbe Michael Douglas. 3,25
A la fois choc culturel et approche différenciée de l'enquête policière, cette immersion au sein de la mafia japonaise est haletante. Un cadre sombre, violent où, contre toute attente, une amitié respectueuse va se développée. La mise en scène de R. Scott est solide et M. Douglas tient son rang face à la belle K. Capshaw.
Un honnête divertissement que ce film policier mené par un tandem Michael Douglas/Andy Garcia efficace !! Les dialogues sont efficace aidé par une très bonne VF typique de la décennie !! Visuellement Ridley Scott fait du bon travail !!
La seconde partie des années 1980 est marqué par une première grande diversification pour Ridley Scott. En 1989 sort "Black Rain", polar porté par Michael Douglas et Andy Garcia. Le film marque d'ailleurs la rencontre avec le compositeur Hans Zimmer. Situé au Japon, le film mise beaucoup sur un humour basé sur les différences de culture et de méthode entre policiers américains et nippons. Magnifiquement filmé, "Black Rain" fait en effet figure de "Blade Runner" situé à l'époque contemporaine. L'ensemble reste conventionnel mais "Black Rain" démontre le talent de son auteur pour s'attaquer à plusieurs genre différents. Un polar noir et efficace à souhait.
Très prévisible, tant dans les rapports entre les personnages que dans l'évolution de l'intrigue, ce thriller policier s'appuie sur l'opposition entre méthode américaine et japonaise pour pencher vers le double buddy movie tout en s'appuyant sur l'attrait pour le décor interlope des yakuzas. Bénéficiant d'une mise en scène efficace (avec quelques effets de caméra très ancrés dans leur époque cependant...) ainsi que du charisme de Michael Douglas, le récit se laisse suivre sans déplaisir, sur un rythme enlevé. Notons également la charge explicite contre les bombardements de 1945 qui donnent son titre au film dont on pourra regretter qu'elle ne soit pas mieux exploitée. Un produit de son temps: efficace mais désormais un peu désuet!
Vu aujourd'hui, il peut paraître insignifiant, mais à sa sortie, il était à la pointe : une image soignée, sombre, au grain très reconnaissable, un scénario qui prend le contre-pied de la plupart des succès policiers précédents des années 80. Qu'en reste il aujourd'hui? Un style nostalgique d'un genre quasi disparu, faute d'inventivité. Espérons que cette mode, comme toutes les autres, reviendra un jour ou l'autre pour notre plus grand plaisir... Une très bon Ridley Scott, emmené par un superbe trio Michael Douglas/Andy Garcia/Ken Takakura, un scénario déjà vu et quelques cliché par ci par là mais on reste sur du Scott, c'est à dire une réalisation impeccable, des plans géniaux, des jeux de lumière qui ne sont pas sans rappelé un certain "blade runner", des superbes décors . La mise en scène de Ridley Scott en lumière Nippone au Japon et nerveuse fait penser un peu à son chef d'œuvre qu'il a réalisé avant "Blade runner". La musique d'Hans Zimmer est captivante. Bon polar.
Un bon polar avec Michael Douglas en pleine forme, version flic américain tenace, et Ken Takakura en flic asiatique, tout en retenue. Les deux seront amenés à collaborer pour retrouver un tueur avec un soutien mitigé de leur hiérarchie. La réalisation de Ridley Scott s’appuie sur des images contrastées de soleil, brumes, aciéries ou dépôts de viande pour colorer la tension et soutenir la pression des personnages. Les scènes de motos sont splendides. On est bien sûr dans l’action et l’histoire effleure à peine le fait que le titre corresponde à la pluie noire après les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki.
Un formidable film policier signé Ridley Scott. Le scénario nous fait suivre un duo de policiers new-yorkais qui se trouve confronté à des yakusas. Après avoir arrêté un yakusa à New York, ils sont containts d'escorter leur prisonnier au Japon. Mais à peine arrivé le prisonnier leur échappe. Mais ils décident de rester sur place pour le retrouver. Michael Douglas trouve ici un de ses meilleurs rôles. Il campe parfaitement ce policier obstiné prêt à tout pour remettre la main sur son prisonnier. A ses côtés, Andy Garcia incarne son adjoint, un jeune policer idéaliste qui cherche à remettre son équipier sur le droit chemin. La mise en scène très stylisée de Ridley Scott est une réussite et donne une image léchée du Japon et de son milieu mafieux. C'est d'ailleurs un des meilleurs de Scott. Un très grand film qui n'a pas pris une ride.
Le touche-à-tout Ridley Scott nous livre cette fois un thriller où deux policiers New-yorkais débarquent au Japon, et tentent de remettre la main sur un criminel qui leur a échappé. "Black Rain" dispose d'un scénario simple et classique, mais efficace et mené tambour battant. Le film exploite bien le choc des cultures, avec entre autres un Michael Douglas très à l'aise en flic ripou devant faire équipe avec un inspecteur japonais procédurier. L'esthétique est proche du vidéo-clip, ce qui pourra en gêner certains (on croirait par moment que c'est Tony Scott qui réalise !), mais objectivement la photographie est très réussie. L'ambiance nocturne ou crépusculaire donne une vision industrielle du Japon, et la violence graphique renforce l'aspect sombre du long-métrage. Un bon polar.
Un film policier qui prend l'initiative de nous proposer une immersion au sein de la société japonaise, en nous faisant suivre le parcours d'un duo de flics qui part en mission là bas et qui vont devoir se confronter à un environnement complètement nouveau. Bâti autour d'un M. Douglas très impliqué mais qui en fait trop et à cause d'un rôle qui empile pas mal de clichés, on reste un peu à distance. R. Scott s'en sort pas mal à la mise en scène et il arrive à trousser quelques séquences assez marquantes, faisant un étalage assez voyant de son savoir-faire. L'intrigue est bien menée, cumulant quelques rebondissements parfois très bien vus et parfois un peu trop attendus mais ça se suit sans déplaisir. Un produit typique des 80's certes, avec une imagerie toutefois plus évoluée et qui lui permet de bien traverser les années mais cette virée au sein de la société japonaise n'en dévoile que certains contours malgré une réelle implication de l'équipe technique et sa volonté de filmer un peu partout. D'autres critiques sur
Un film qui repose exclusivement sur le personnage de Michael Douglas, contre lequel je n'ai rien à reprocher, il fait correctement son travail, mais c'est bien dommage car il y avait de quoi faire dans ce film, il y avait de la matière pour en faire un vrai bon film d'action et pas ce film moyen, plutôt bavard et qui se termine comme il a commencé. Un ensemble mitigé qui tire vers le bas !!
Les films de Scott qui marquent le plus sont ceux dont l'action se déroule dans des époques différentes. Ceux qui s'ancrent dans le monde actuel le sont moins. Pourtant, Black Rain est un film policier où la patte du cinéaste se fait plus discrète mais remarquée, avec ses effets de lumière et ses nombreux cadrages qui rappellent les espaces fermés de Alien ou Blade Runner. Le scénario quant à lui est très classique : deux policiers au caractère opposé mais liés solidement partent retrouver un yakuza enfui au Japon avec l'aide d'un commissaire japonais dont les méthodes déplaisent fortement au héros. A partir de la seconde partie, la situation devient moins facile et Douglas devra se plier devant le mal du pays pour ensuite mieux l'apprivoiser. La relation Douglas/Takakura est l'un des éléments les plus importants du film. Pour ce qui est du reste, l'action est très bien rendue, et la musique de Zimmer mélange efficacement la musique traditionnelle japonaise, le classicisme occidental et les belles mélodies des années 80, qui comblent souvent les longueurs présentes. S'il reste un mineur dans la filmographie de Scott, Black Rain est un film intéressant à voir, qui change de la SF et de l'historique chez le cinéaste.
La filmographie de ce Ridley Scott ne cessera donc jamais de me surprendre tant elle me déçoit rarement. 7 ans après son chef-d'oeuvre ultime il signe un autre polar urbain à l'atmosphère et à l'esthétique similaire mais dans un style cette fois ci bien décomplexé et insouciant. Ici on a cela dit du divertissement assez simpliste, avec une intrigue policière et un schéma sans surprise, mais du divertissement classieux qui possède quand-même un petit quelque chose en plus que la masse, avec un cachet visuel travaillé, une B.O de Zimmer ultra solide, un Michael Douglas charismatique dans un rôle taillé sur mesure, un Japon tentaculaire (bien que cet aspect là ne soit pas assez mis en avant à mon goût)… Efficace donc, à défaut d'être transcendant.