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soniadidierkmurgia
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4,0
Publiée le 6 juillet 2017
En 1988, à presque 45 ans, Robert de Niro est au sommet de sa gloire. Si les films dans lesquels il s'engage ne sont pas tous des succès au box-office, ils confirment systématiquement son talent d'acteur protéiforme et renforcent son statut d'élément incontournable du cinéma de qualité en provenance d'Hollywood aux côtés de Jack Nicholson, Al Pacino et autres Dustin Hoffman ou Gene Hackman. Avec "Midnight run", il tente le passage à la comédie policière sous le signe du buddy movie popularisé un an auparavant par Mel Gibson et Danny Glover dans le premier épisode de "L'arme fatale" (Richard Donner en 1987). Martin Brest qui vient d'exploser les compteurs du box-office avec "Le flic de Beverly Hills" qui propulsa Eddie Murphy au rang de star, est tout à fait à l'aise dans le genre et son association avec de Niro va faire merveille. Le scénario concocté par George Gallo est parfaitement construit autour de l'intrigue classique du témoin gênant à convoyer en toute sécurité à bon port en évitant qu'il ne se fasse liquider par la mafia. C'est de Niro, alias Jack Walsh qui doit convoyer Jonathan Mardukas dit "le duc", un comptable ayant détourné 15 millions de l'argent sale d'un gros ponte Chicago (Dennis Farina) pour le redistribuer à des œuvres de bienfaisance. Une sorte de Robin des bois en gants blancs interprété par Charles Grodin, acteur de second plan uniquement connu aux Etats-Unis et dont l'air affable et débonnaire s'accouple fort bien avec le caractère rustre et renfrogné de Jack Walsh. L'opposition des genres propre au buddy movie fonctionne donc à plein au gré d'une intrigue fort bien menée qui permet aux Dennis Farina, Yaphet Kotto, John Ashton, Richard Foronjy ou Joe Pantoliano de brosser une galerie de seconds rôles mettant en valeur avec panache l'opposition de style entre les deux héros. La recette est certes classique et sans surprise menant les deux bonshommes de l'incompréhension initiale à la complicité forgée au gré d'un voyage mouvementé aux nombreuses cascades et poursuites. Mais fort bien exécutée, elle remplit parfaitement son office. De Niro complète ainsi de brillante manière sa palette de jeu en n'hésitant pas à reprendre sous le trait de la caricature nombre de mimiques de ses personnages emblématiques. Un penchant qu'il accentuera jusqu'à la limite du possible à partir des années 2000 quand il mettra son talent au service de comédies calibrées déclinées en suite comme "Mafia blues" (Harold Ramis en 1999) ou 'Mon beau-père, mes parents et moi" (Jay Roach en 2004). Ceux qui aiment les comédies policières reposant sur des duos de choc auront l'occasion avec "Midnight run" d'en déguster une des meilleures.
Heureusement De Niro sauve le film; quelques bonnes scènes d'action et un peu d'humour, mais que ce voyage est long; il n'en finit plus! On n'est pas à quelques invraisemblances près comme les tueurs à gages qui explosent dans l'hélicoptère et que l'on retrouve quelques minutes plus tard par exemple.
Une bonne comédie avec Robert De Niro en chasseur de prime. Il doit ramener le "duc" à son commanditaire contre 100 000 dollars mais se retrouve avec toute une armada à ses trousses : FBI, police, chasseur de prime, truands... La mission s'annonce difficile en plus d'un "duc" peu coopératif et sermonneur. Une bonne distraction, pleine de rebondissements et sans prise de tête. J'ai particulièrement apprécié le personnage interprété par De Niro et Charles Grodin est également génial dans le rôle du "Duc". Si toutefois l'ennui se présente, comptez l'allumage de cigarette ! ;)
Un bon road-movie rythmé aux scénes d'action très 80's où Robert de Niro sort un peu de ces rôles sérieux. Y a un arrière goût de Flic de Beverly Hills. Malgré quelques longueurs, l'ensemble descend bien et fait plaisir à revoir.
À la fin des années 1980, Robert De Niro diversifie son répertoire. Au diable les Scorsese, Sergio Leone ou Michael Cimino, il est temps de se la couler douce avec une bonne comédie populaire. Sorti du "Flic de Beverly Hills", Martin Brest lui en donne l'occasion le temps de "Midnight Run". Son propos est cependant humble et ne fait que reprendre la relation duelle d'un homme et de son alter ego relou, enfermés tous deux sur la route. Bob nous sert d'ailleurs un personnage vu et revu, à savoir le dur de dur qui cache un cœur tendre sous une grosse carapace. Rien de transcendant mais une comédie efficace qui sent bon les purs effluves des années 1980, que la musique de Danny Elfmann rend parfaitement. Sa modestie est admirable.
Ancien policier devenu chasseur de primes, Jack Walsh doit escorter jusqu'à Los Angeles un comptable ayant détourné plusieurs millions de dollars appartenant à un mafieux. Ce qui devait être assez simple se révèle finalement épineux quand le FBI, les gangsters et un autre chasseur de primes s'en mêlent. Sans prétention aucune, "Midnight Run" regroupe ce qu'il y a de mieux dans le cinéma d'action américain des années 80. Ici le buddy-movie se mêle au road-movie pour une comédie d'action extrêmement bien rythmée et surtout très bien écrite. Le rythme ne faiblit jamais, les dialogues font mouches et même les personnages secondaires ont leur rôle à jouer. Mis en scène de manière efficace par Martin Brest, ce film permet également à Robert De Niro de faire des étincelles dans le rôle de ce chasseur de primes teigneux face à un irrésistible Charles Grodin. Un régal.
Prototype du road-movie et du buddy movie, ce film est une immense partie de rigolade jubilatoire et trépidante, animée par un duo d'acteurs étonnamment drôle : plus habitué au registre comique, Charles Grodin est tout simplement irrésistible et vole parfois des scènes à son prestigieux partenaire ; jamais on n'avait vu De Niro dans un tel registre aussi comique où il semble être parfaitement à l'aise. Tous deux se livrent à des joutes oratoires comiques aux dialogues savoureux, et sont soutenus par un casting excellent où des acteurs comme Yaphet Kotto, Dennis Farina ou Joe Pantoliano habituellement plus sérieux, se retrouvent indirectement drôles. Mais la palme va à John Ashton (qui retrouve là son réalisateur du Flic de Beverly Hills) dans le rôle de Marvin : ballotté et baladé par De Niro qui s'en sert de paravent, il en devient lui aussi incroyablement drôle. Un film très détendant, avec un festival de scènes comiques et d'action à déguster frappé.
Les "buddy movie" étaient légion dans le cinéma américain des années 90, celui ci s'inscrit directement dans ce genre qui allie action et comédie avec un tandem composé d'un Robert De Niro qui est aussi bon dans la comédie que chez Scorsese. L'autre personnage du duo est Charles Grodin, acteur beaucoup moins connu, et c'est sans doute pour cela que le film est moins connu que d'autres dans le même style car le tandem qui est un élément fondamental du "buddy movie" aurait pu être légèrement meilleur. Ce qui n’empêche pas le film de fonctionner grâce à un bon scenario qui laisse peu de temps mort malgré la durée un tantinet longuette du métrage.
Une grosse et très agréable surprise! Je n'avais jamais vu ce film, je viens de le découvrir par un heureux hasard. Robert de Niro est particulièrement bon dans ce film au scénario très malin et bourré de retournements de situations. Une superbe course poursuite comme dans "Le fugitif" ou "US Marshalls" mais avec l'humour en plus.. A voir et à revoir.
"Midnight Run" n'est pas très original mais il est drôle à bien des reprises, surtout grâce à des seconds rôles délicieux : Dennis Farina, Joe Pantoliano, Yaphet Kotto, John Ashton... La BO rock est très réussie, variée et rythmée. De Niro reste fidèle à lui-même, et ne se caricature pas comme il l'a fait plus tard dans "Mafia Blues" ou "Showtime". Bref, on ne réfléchit pas un seul instant devant ce pur moment de plaisir, qui n'a quasiment pas vieilli malgré qu'il soit sorti il y a presque 30 ans. Simple et efficace.
Voilà un film dont je n attendais pas grand chose, je n en avais jamais vraiment entendu parlé et je l ai acheté deux euros sur une brocante. Et bien j ai passé un super moment. Un Buddy Movie simple, efficace jouant à fond la carte du duo antagoniste. On a le droit aussi à quelques seconds rôles bien sympas . Pas de grand fou rire en comme dans le flic de Berverly Hills par exemple mais un très bon film tout de même.
Un buddy movie plutôt efficace sans en être original pour autant. Un flic mâchoires serrés et un comptable pénible, entre scènes d'actions et dialogues sympathoche.
Robert de Niro est en grande forme et Charles Grodin, son acolyte d'un film lui tient la dragée haute. Rien de bien surprenant quant au scénario, mais le tout tiens la route et respire un léger parfum des films des années 80'.
Un ex policier ( Robert DeNiro , incroyable comme toujours) devenu chasseur de primes est chargé de ramener sain et sauf un comptable ( Charles Grodin) qui a pris la fuite avec l'argent de la Mafia . Riche en surprises , haletant et plein d'humour et de charme , un road movie excellent ! Réalisé par Martin Brest ( Le flic de Beverly Hills 1) et interprété par un bon duo d'acteurs .....Une réussite!
Un film culte s’il en est, c’est celui la ! Je l’avais découvert par hasard, à l’époque ou je bossais à Auchan en été pendant que papa et les jumeaux étaient en vacance et ma grande période ou j’ai découvert l’internet ! Un soir, ce film passe, et j’ai eu la bonne idée de l’enregistrer sur cassette video vhs ; résultat, après ma soirée internet sur mirc, je l’ai regardé, et quelle surprise : j’adore les road movie comme ça ; bonne ambiance, et les protagonistes sont vraiment sympa.
Parfois un bon film c'est facile à faire. Il suffit de combiner sans forcer les ingrédients nécessaires avec le bon dosage, une pincée d'humour savamment distillé, un zeste de scènes d'action efficaces et non répétitives, un scénario bien mûri, et une distribution aux petits oignons qui offre de savoureux personnages à l'aise dans leurs dialogues. Bref, Midnight run est une bonne petite comédie d'action qui vire avec bonheur au road movie déjanté, en s'appuyant sur un duo improbable qui atteint pourtant une alchimie quasi-parfaite. Avec en prime un De Niro génial qui se fait plaisir dans un rôle d'amuseur inhabituel, un beau voyage empreint de légèreté, pour une histoire pas si simple qu'elle n'y parait.