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Votre avis sur Angel Heart ?
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Ça commence comme un bon vieux "film noir" d'antan, puis, au fur à mesure que l’intrigue avance, le noir s’assombrit lourdement, l’ambiance en devient oppressante, étouffante même, soutenue par une partition musicale appropriée. Une histoire, à la fois tordue et glauque, teintée d’une pointe de fantastique, de rituels vaudous et de sexe, ayant comme toile de fond la Nouvelle-Orléans des années 50. « Angel Heart » est l’une des plus efficaces mises en scène d’Alan Parker, un poil lente toutefois. Une œuvre aux images fortes, voire choquantes, qui ne ménagent jamais le nerf optique et frappe durablement l’esprit. Mickey Rourke y trouve d’ailleurs l’un de ces plus grands rôles aux côtés d’un Robert de Niro particulièrement glaçant. Du très grand cinéma et, à mon avis, le sommet du genre satanique.
Redzing
En 1955, un détective privé est engagé par un mystérieux client, pour retrouver un ancien crooner porté disparu. "Angel Heart" est un polar fantastique de très bonne tenue, qui se situe dans l'ambiance poisseuse de Harlem et de la Louisiane des années 50. Le scénario, très efficace, nous embarque dans une enquête oppressante, prenante, et à la conclusion redoutable, bien qu'en partie prévisible. Mickey Rourke est fort convaincant en détective aux méthodes fructueuses mais à l'apparence brouillonne, tandis que Robert De Niro est inquiétant en client énigmatique. Enfin, la réalisation d'Alan Parker est particulièrement inspirée, avec une photographie sombre et glauque, des séquences sanglantes très graphiques, et des décors crasseux et étouffants très réussis. Sans oublier la partition de Trevor Jones, qui compose un BO mélangeant habilement sonorités horrifiques, et morceaux jazzy typiques des films noirs. "Angel Heart" est donc un polar à découvrir.
Alan Parker nous lâche ici un chef d’œuvre de scénario, avec des nombreux rebondissements et une fin retentissante et tellement surprenante. Mickey Rourke et De Niro sont exceptionnels dans leurs rôles.
7eme critique
"Angel heart" ou l'enquête fantastique façon Alan Parker. L'écriture du scénario, aussi dérangeante soit-elle, s'illustre en image par le talent d'Alan Parker. On se laisse happer par cette histoire qui s'enfonce dans un délire diabolique, emmené par l'une des plus belles prestations de Mickey Rourke
Pour combler une passagère mais viscérale envie de thriller à l'intrigue sombre et glauque, Angel Heart était là, depuis longtemps, simplement sur l'étagère, se faisant tristement attendre parmi tant d'autres. Pourquoi ce destin ? Il n'y a pas vraiment de réponse justifiée, juste que d'autres envies, si passagères soient-elles également, l'ont devancé par manque de patience, car à force d'attendre, on oublie et on laisse prendre la poussière. Mais à l'inverse, quand on épuise quasiment toutes ses ressources, il est toujours là, à attendre. Son jour était enfin venu, lui qui avait tant attendu...
Angel Heart d'Alan Parker dévoile enfin son histoire, au cours des années 50, à travers une sombre et glauque enquête, menée par Harry Angel, détective privé. Contacté par un certain Louis Cyphre, il est chargé de retrouver un dénommé Johnny Favourite, ancien crooner mystérieusement disparu douze ans auparavant, alors qu'il avait une dette envers Louis Cyphre.
De quoi ficeler habilement la trame de son film, digne d'un bon vieux thriller, Alan Parker ne s'arrête pas là. Il se permet d'utiliser un grand nombre de codes relatifs au film noir, avec son intrigue située dans les années 1950, son détective privé de second ordre, ses femmes fatale. Il instaure une ambiance des plus oppressantes, organiques et obscures. Ruelles, façades d’immeubles, ascenseurs métalliques, tout semble maîtrisé avec une telle finesse que chaque plan marque, interroge, lancine. Visuellement, Alan Parker excelle en grand cinéaste, au talent certifié et à l'identité irréductible.
Mais l'originalité transcendante découle de son thème principal. Angel Heart libère sa rage et confirme sa force de caractère à travers sa trame narrative des plus obsédantes, intemporelle, manipulant le spectateur par le bout du nez, en lui créant de fausses pistes pour faire perdurer le fantasme et l'illusion, mais jamais dans son évidence exacte, le déstabilisant au plus haut point par son coup de théâtre final, à la puissance psychologique démesurée, exposé à la perfection par un Mickey Rourke aliéné (Fincher et Nolan ont du aimer ce film...). Le tout porté par une bande son des plus étouffantes malgré sa fine discrétion dans la totalité du film. Comme si tout prenait soudainement son sens et justifiait logiquement la place qu'il occupe. Je n'ai pas évoqué la prestation de Robert DeNiro mais disons simplement que sa terrifiante discrétion lui octroie cette figure capitale.
Il en aura fallu du temps, mais Angel Heart aura le juste mérite de rester parmi les plus grosses claques que j'ai prises en matière de cinéma, comme si cette envie initiale vieille d'un bon nombre d'années avait maturé dans mon inconscient pour me délivrer ses prouesses dignes d'une lettre d'amour à la puissance inégalable. Il est d'autant plus clair qu'un tel avis ne peut être que subjectif et personnel car beaucoup ne partagent pas le même et perçoivent le film différemment. Mais le plaisir que j'ai eu à l'écrire m'en laisse encore sans voix (ou sans mains pour taper...).
Angel Heart d'Alan Parker dévoile enfin son histoire, au cours des années 50, à travers une sombre et glauque enquête, menée par Harry Angel, détective privé. Contacté par un certain Louis Cyphre, il est chargé de retrouver un dénommé Johnny Favourite, ancien crooner mystérieusement disparu douze ans auparavant, alors qu'il avait une dette envers Louis Cyphre.
De quoi ficeler habilement la trame de son film, digne d'un bon vieux thriller, Alan Parker ne s'arrête pas là. Il se permet d'utiliser un grand nombre de codes relatifs au film noir, avec son intrigue située dans les années 1950, son détective privé de second ordre, ses femmes fatale. Il instaure une ambiance des plus oppressantes, organiques et obscures. Ruelles, façades d’immeubles, ascenseurs métalliques, tout semble maîtrisé avec une telle finesse que chaque plan marque, interroge, lancine. Visuellement, Alan Parker excelle en grand cinéaste, au talent certifié et à l'identité irréductible.
Mais l'originalité transcendante découle de son thème principal. Angel Heart libère sa rage et confirme sa force de caractère à travers sa trame narrative des plus obsédantes, intemporelle, manipulant le spectateur par le bout du nez, en lui créant de fausses pistes pour faire perdurer le fantasme et l'illusion, mais jamais dans son évidence exacte, le déstabilisant au plus haut point par son coup de théâtre final, à la puissance psychologique démesurée, exposé à la perfection par un Mickey Rourke aliéné (Fincher et Nolan ont du aimer ce film...). Le tout porté par une bande son des plus étouffantes malgré sa fine discrétion dans la totalité du film. Comme si tout prenait soudainement son sens et justifiait logiquement la place qu'il occupe. Je n'ai pas évoqué la prestation de Robert DeNiro mais disons simplement que sa terrifiante discrétion lui octroie cette figure capitale.
Il en aura fallu du temps, mais Angel Heart aura le juste mérite de rester parmi les plus grosses claques que j'ai prises en matière de cinéma, comme si cette envie initiale vieille d'un bon nombre d'années avait maturé dans mon inconscient pour me délivrer ses prouesses dignes d'une lettre d'amour à la puissance inégalable. Il est d'autant plus clair qu'un tel avis ne peut être que subjectif et personnel car beaucoup ne partagent pas le même et perçoivent le film différemment. Mais le plaisir que j'ai eu à l'écrire m'en laisse encore sans voix (ou sans mains pour taper...).
caro18
C'est fouilli et tordu, la fin est rapidement prévisible et raté.
Un thriller très confus, étrange, déroutant. Tantôt ça fonctionne, tantôt pas du tout, mais plus souvent pas du tout. Une histoire très complexe, tirée par les cheveux, avec des scènes d'action trop courtes pour captiver et un dénouement franchement ridicule. Pas fan de Mickey Rourke à la base, je ne le suis pas davantage après avoir vu ce film dans lequel il ne cesse d'en faire trop, tombant dans l'exagération alors que les autres rôles, meilleurs, sont mis de côté!!
this is my movies
Typiquement le genre de film qu'il ne faut pas voir pour la 1ère fois passé un certain âge. Si j'avais vu ce film à 15 ans, je l'aurais probablement trouvé formidable avec son twist final spectaculaire et une ambiance malsaine et moite qui intrigue le spectateur. Hélas, en le voyant maintenant, je ne lui trouve quasiment que des défauts. A. Parker est un bon cinéaste mais il peine à rendre son film hyper prenant, le rythme ne s'emballe jamais, M. Rourke étouffe le film en étant de toutes les scènes et l'histoire est moyennement intéressante. Malgré quelques plans baroques assez incroyables, des scènes de haute volée et un final réussi (même si je l'ai vu venir assez longtemps à l'avance), je me suis un peu ennuyé. Un peu trop même. D'autres critiques sur
Très bon film dans la carrière de Parker qui en compte plus d'un d'ailleurs. Les ingrédients du film sombre sur fond de mystique y sont présents et plonge vraiment le spectateur dans un univers oppressant aidé d'un bon scénario qui ne piétine pas et qui offre un bon final. Il offre évidemment un subtil rôle à Rourke, l'un de ses meilleurs, et un fascinant pour De Niro.
La première vision de ce film en VHS vers 1987 m'avait déjà bien remué les tripes, je l'ai revu plus tard, puis plus récemment sur le câble, et c'est toujours aussi vertigineux. Alan Parker reprend le thème du film noir pour le faire basculer dans le fantastique total. Ce polar à l'ambiance lourde qui décline le thème de Faust, aurait pu sombrer dans le ridicule en opposant un privé sur le retour aux rites vaudous, à l'occultisme et au diable. Mais il évite cet écueil et constitue un choc avec son atmosphère glauque, mystérieuse, envoûtante, poisseuse et diabolique, son côté violent et dérangeant, son aspect visuel torturé et constellé de symboles à décrypter (les grilles et barreaux), la caméra de Parker qui offre des plans crades avec une lumière diffuse... Mickey Rourke alors à son apogée, y est sensationnel, et ses scènes avec un De Niro barbu et aux doigts crochus mémorable en Louis Cyphre, sont fascinantes, même si elles sont courtes. Un polar fantastique absolument renversant.
Alan Parker sait comment mener en bateau le spectateur dans ce thriller fantastique très glauque. Son casting (d)étonnant y est aussi pour quelque chose. La maitrise des rôles est parfaite. L'intrigue, qui se passe en 1955, se met en place petit à petit comme un puzzle. Dépaysement assuré entre la grisaille hivernale de la Grande Pomme et la chaleur moite de la Nouvelle-Orléans. La sournoise présence de la magie noire met autant nos nerfs à l'épreuve que ceux de Harold Angel (Mickey Rourke). Et ce n'est pas ce sinistre Louis Syphre (Robert De Niro) qui va faire retomber l'atmosphère. Un De Niro tellement effrayant que Parker a préféré le laisser libre de gérer son propre personnage! Les seconds rôles sont aussi très bons. Les mises en scène dantesques, la restitution impressionnante des décors de cette époque et le travail des contrastes/couleurs font facilement plonger dans le trip. Curieusement, "Angel Heart" n'a pas connu un grand succès. Sa noirceur a dû jouer pour beaucoup. Il est clair que ce n'est pas un film pour tout public.
Quel film! les goûts et les couleurs, certes, ne se discutent pas, mais à ceux qui ont mal noté ce film j'ai envie de dire: on n'a pas dû voir le même Angel Heart !
quel jeu d'acteurs! un Robert De Niro terrifiant et un Mickey Rourke au paroxysme de son art.
Un final époustouflant (je suis amusé par ceux qui parlent d'une fin prévisible).
L'univers glauque d'Alan Parker est au rendez-vous pour une ambiance qui rend mal à l'aise.
C'est simple, comparez ce chef d’œuvre aux autres films ayant les même thème (genre" l'associé du diable" et compagnie ... ) et vous verrez.
Je me répète mais quel film !!!!
marquant, choquant, envoutant.
Bref, un film des années 80 (ces si chères années) comme on n'en fera jamais plus.
La limite est de 5 étoiles, on ne met donc que 5 étoiles.
quel jeu d'acteurs! un Robert De Niro terrifiant et un Mickey Rourke au paroxysme de son art.
Un final époustouflant (je suis amusé par ceux qui parlent d'une fin prévisible).
L'univers glauque d'Alan Parker est au rendez-vous pour une ambiance qui rend mal à l'aise.
C'est simple, comparez ce chef d’œuvre aux autres films ayant les même thème (genre" l'associé du diable" et compagnie ... ) et vous verrez.
Je me répète mais quel film !!!!
marquant, choquant, envoutant.
Bref, un film des années 80 (ces si chères années) comme on n'en fera jamais plus.
La limite est de 5 étoiles, on ne met donc que 5 étoiles.
Considéré comme l'une des plus grandes réussites d'Alan Parker aux côtés de "Midnight Express" et "Birdy", "Angel Heart" est un thriller fantastique déroutant qui n'a malheureusement pas trouvé son public à sa sortie mais qui est depuis devenu une œuvre de référence. A Brooklyn, dans les années 50, le mystérieux Louis Cyphre contacte le détective privé Harry Angel afin de retrouver la trace de Johnny Favorite avec lequel l'intéressé est lié par un contrat. L'enquête va se montrer bien plus dangereuse qu'il n'y paraît, les témoins se faisant assassiner sauvagement les uns après les autres... Dans ce film, le réalisateur reprend les codes du film noir auquel il ajoute une dimension fantastique accentué par une bande son étouffante développé intelligemment jusqu'au dénouement final. En adaptant le roman de William Hkortsberg intitulé "Falling Angel", Alan Parker signe une œuvre unique avec un scénario bien ficelé où le thème principal se révèle progressivement jusqu'au coup de théâtre bluffant qui nous cloue par terre. Cependant, après avoir passé la première demi heure (présentation du contexte et des personnages), la bobine perd beaucoup en intensité et plonge à mon goût un peu trop dans les pratiques vaudou qui n'apportent rien au long-métrage qui bénéficie d'un casting haut de vol réunissant deux grandes stars du cinéma contemporain : Mickey Rourke et Robert DeNiro. L'ancien sex-symbol trouve ici l'un de ses meilleurs rôles mais se fait voler la vedette par un DeNiro irréprochable qui à travers ses expressions, ses mimiques et son caractère insondable renforce l'aspect inquiétant de l'énigmatique Louis Cyphre. Par conséquent, "Angel Heart" est une œuvre d'envergure, un polar fantastique à l'ambiance glauque et oppressante où Alan Parker nous expose son talent de réalisateur.
Benjamin A
Avec "Angel Heart", Alan Parker nous livre un très bon film noir teinté de fantastique où il nous fait suivre un détective privé engagé pour retrouver les traces d'un crooner d'avant-guerre, mais plus l'enquête avance, plus elle devient complexe et dangereuse. Alan Parker mêle habilement les genres, techniquement excellent comme en témoigne cette superbe mise en scène, les cadrages, le montage ou encore les jeux d'ombres et l'atmosphère rendu est envoutante, effrayante, sombre et glauque. Peu à peu la tension monte et l'enquête devient de plus en plus oppressante et le suspense tient bien jusqu'au twist final. La bande originale signé Trevor Jones est impeccable et contribue à l'atmosphère. "Angel Heart" est porté par de superbe interprétation, un Mickey Rourke impeccable et plutôt charismatique en détective ainsi qu'un Robert De Niro effrayant à chacune de ses apparitions. Un très bon film noir, impressionnant par sa maitrise technique, son scénario captivant et ses bonnes interprétations.
Le film parfait selon moi. Un rythme oppressant, une ambiance incroyable qui sent bon les arômes cajuns et le vaudou, un scénario à vous déchirer le cerveau, des acteurs infaillibles... Bref la liste de mes éloges resterait sans fin tant ce film m'a marqué. Je le placerais sans hésiter dans la liste très réduite de mes films préférés.
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