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marc sillard
8 abonnés
163 critiques
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2,0
Publiée le 11 décembre 2023
Vu à la télé ce soir, sinon je ne me serais pas dérangé. J'avais apprécié Mickey Rourke dans "l'année du dragon" l'excellent film de Michael Cimino. Puis, beaucoup plus tard, en acteur de complément bouffi et inexpressif dans des films mineurs il m'avait fortement déçu. Là, il est encore présentable avec son physique de boxeur en bon état. Il a quelque chose de Marlon Brando qui tenait déjà la vedette l'année de sa naissance. Quant à De Niro on ne le présente plus. Il a alterné au cours de sa carrière le bon, voire le très bon, et le beaucoup moins bon. En Mephistopheles de pacotille au visage figé il est carrément nul. Ce rôle bref et statique ne l'aura pas fatigué. Toutes ce dégoulinades de sang de poulets, de grand guignol vaudou, autour d'un scénario tortueux et mal foutu, un montage torché, ne font pas un bon film. Seule Lisa Bonet apporte une touche de jeunesse et de fraîcheur à cet ensemble raté. La scène de sexe aurait pu être réussie mais elle est gâchée par des torrents d'hémoglobine et par les fesses nues de Rourke qui obstruent complètement l'écran. Sans rancune Mickey, je me rattraperai avec le Cimino.
Démarrage classique avec une enquête à mener confiée au détective privé Angel. Celui-ci, débrouillard, va entreprendre ses recherches et trouver quelques pistes. Seulement, cela ne va pas être de tout repos, surtout pour ceux qu'il interroge. Beaucoup de qualités à ce film. Un scénario très bien ficelé et une belle performance de Rourke dans le rôle principal.
Cinématographiquement parlant, l'année 1987 fut le théâtre d'événements étranges. En effet, les forces du mal s'étaient donné rendez-vous à plusieurs reprises sur la planète ciné pour le plus grand bonheur des spectateurs des salles obscures. «Les Envoutés» de John Schlesinger puis «L'Emprise des ténèbres» de Wes Craven étaient venus perturber cette décennie emprunte d'un cinéma plutôt familial en déchaînant sur nous les superstitions et les croyances les plus noires. C'est dans ce contexte délétère qu'arrive sur nos écrans «Angel Heart» d'Alan Parker («The Wall», «Birdy»), petit bijou fantastico-policier noir comme l'ébène. Tiré du roman «Falling Angel» de William Hjortsborg, le film voit son héros ; Harry Angel (Mickey Rourke), détective désabusé enquêter sur la disparition d'un certain Johnny Favourite ; célèbre crooner des années 50 n'ayant pas respecté les termes de son contrat. Pour ce faire, Harry est mandaté par l'énigmatique Louis Cypher (Robert DeNiro), personnage terrifiant, le sommant de retrouver Favourite à tout prix. De New-York à la Nouvelle-Orléans, Alan Parker nous propulse dans un univers de mort aux images marquantes (cérémonies sacrificielles, orgies macabres, rites Vaudous) au cours d'une enquête semée de cadavresspoiler: menant Harry aux confins de ses peurs les plus profondes et l'entrainant jusqu'aux portes de l'enfer dans ce thriller schizophrène majeur !
Un de mes films préféré. Une atmosphère poisseuse du début à la fin, de la spiritualité, de l'ésotérisme, des personnages captivants et un Mickey Rourke au sommet de son art. Paradoxalement seul DeNiro fait un peu tache en méchant efféminé. A voir mais attention aux âmes sensibles, certaines scènes sont difficiles.
Le cinéma captive souvent son spectateur grâce à ses histoires. Toutefois, certaines œuvres fascinent parfois plus par leurs ambiances que par leurs récits. Angel Heart : Aux portes de l’enfer appartient à cette catégorie. En effet, le film d’Alan Parker est un long-métrage original qui associe film noir, vaudou, satanisme et fantastique, le tout renforcé par la musique mélangeant jazz et atmosphère plus sombre de Trevor Jones. Le cinéaste semble ainsi prendre son intrigue policière (pas obligatoirement toujours très claire et dont le retournement final peut facilement se deviner si on est un minimum attentif aux détails) comme un prétexte à plonger son public dans une ambiance moite utilisant à merveille les cadres de New York et de La Nouvelle-Orléans. Le cinéaste joue avec des atmosphères expressionnistes et des insertions d’images qui semblent fantasmées. On ne sait donc jamais réellement ce qui est vrai et ce qui est faux. Si on ajoute à cela un Mickey Rourke dépressif, un Robert De Niro machiavélique, une Lisa Bonet très sensuelle et une Charlotte Rampling toujours aussi grandiose, il est difficile de ne pas être happé par cette plongée aux enfers sublime et étrange.
c'est une très belles histoire, le mec accepte de faire une enquête pour ce mec si bizarre avec des ongles on dirait Dracula époux du soleil, une enquête d'enfer, le mec sème la mort partout il met son pied, jusqu'au levé des voiles par le père de Margareth, une forme de réincarnation diabolique, un pacte sans fin avec le diable, je suis surpris de la fin!
Un suspense qui évolue de l'enquête pour disparition avec fond de manigances financières vers le surnaturel dans l'ambiance vaudoue de la Nouvelle-Orléans (où triomphe un inquiétant Robert de Niro) renforcée par les relents du trauma militaire vécu par le héros campé avec force par un charismatique et séduisant Mickey Rourke. Parfois brutal, le récit perd de sa force par le classicisme de sa mise en scène - hormis une séquence de sexe...rougeoyante! Inattendu!
Un excellent cru d'Alan Parker, une très belle réussite dans le registre du film d'angoisse, avec un Mickey Rourke qui n'a que rarement été aussi bon (avec "L'Année du Dragon" de Cimino et le plus récent "The Wrestler"). Angoissant, au climat poisseux, une vraie descente aux enfers avec un final inoubliable et que je spoilerai ici : spoiler: non, je ne spoilerai pas la fin du film, faudra le voir pour la connaître. Comme on peut en juger, une fin incroyable, donc. Robert de Niro est très bon, comme le reste de la distribution de ce film se passant essentiellement vers la Nouvelle-Orléans, film noir teinté de paranormal. A voir absolument.
Avant de sombrer (à de rares exceptions près, comme le grand M Night Shyamalan) au fond des égouts néo-identitaires (et il s'agit là d'un euphémisme), Hollywood a été le centre du 7ème Art et "Angel Heart" fait partie des chefs-d'œuvre qui nous le rappellent. Sorti en 1987 et réalisé par Alan Parker, ce thriller fantastique parfois proche du film d'horreur constitue une réussite exceptionnelle. Son atmosphère glauque et terrifiante exerce une fascination rarement égalée, si ce n'est dans les films de Shyamalan. Mais outre la réalisation magistrale d'Alan Parker, son scénario diabolique et ses scènes d'anthologie (dont la finale), l'un des attraits majeurs d'"Angel Heart" est Mickey Rourke...Tout simplement génial. Cet acteur hors norme aurait pu _ et aurait dû _ devenir l'une des stars les plus mythiques d'Hollywood, au même titre que Brando ou Pacino. A elle seule, son interprétation est un grand moment de cinéma.
Un thriller étonnant dont j'ai été agréablement surpris. Il se démarque par son atmosphère pesante, teintée de magie noir, ayant pour décor les Nouvelle Orléans des années 1950. L'histoire est elle aussi surprenante, avec un joli petit twist finale. Seule la bande son un peu grossière laisse à désirer.
Si vous êtes un habitué des films noirs et des thrillers à twist, vous pouvez deviner de quoi il retourne dès la 1ère scène (Lou Cypher? Vraiment? De Niro et ses ongles dégueulasses surjouent les figures maléfiques) Un film faussement sulfureux qui a pour lui une bonne ambiance, pour le reste Rourke à l'air absent, ce qui colle bien au rôle et au twist du coup. À part procurer un frisson aux mecs qui couchent avec des filles bien trop jeunes pour eux, il y a assez peu d'intérêt.
Pour un film de sorcellerie, qui lorgne entre le bien et le mal, le suspense est à son comble. Brillant finale, juste jusqu'à la dernière seconde du générique de fin qui semble évident lorsqu'on le regarde plusieurs fois et je m'en lasse jamais ! L'un des meilleurs de Alan Parker qui réalise l'atmosphère crasseux et sanglante de cette enquête passionnante où, pour ma part, Mickey Rourke trouve son meilleur rôle face à un adversaire de taille, Robert de Niro en Lucifer. La bande son joue également un rôle important celui du malaise pur et simple. Un pur chef d'œuvre !
La première heure installe le cadre et laisse croire à un film policier américain classique. La deuxième heure est incroyable. La mise en scène explose, le montage alterné est fabuleux. Un excellent film qui surprend énormément.