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Akamaru
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4 339 critiques
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2,0
Publiée le 26 novembre 2010
Très étonnant mélange de film noir et de fantastique gore,"Angel Heart"(1986)permettait au réalisateur Alan Parker de montrer la face la plus sombre de son talent.Le film commençe comme une banale enquête d'un détective privé borderline dans le New York de 1955,se poursuit dans la Louisiane moîte,pour finir en confrontation venant des enfers.La symbolique y est très puissante,et si les effets ne sont pas toujours du meilleur goût,on peut difficilement nier la semi-réussite de cette atmosphère sombre,poissarde,réversible.Mickey Rourke,au faite de sa gloire,trouvait en Harry Angel un personnage plus trouble et équivoque que lui-même.Ses 4 rencontres avec un Robert de Niro effrayant,à contre-emploi représentent des sommets de tension.Malheureusement,tout est loin d'être parfait.L'intrigue extrêmement bancale et difficile à suivre,n'est qu'un prétexte pour en arriver à la présence du Diable sur Terre et à sa manipulation des vivants.On y parle d'âmes damnées,de rites vaudous à base de poulets éventrés,de meurtres sanguinolents,d'immisciation du fantastique de façon improbable.Tout cela est superficiel,et mis en scène de façon très quelconque.Le spectateur est mystifié par un tour de passe-passe plus intempestif que choquant.
Pour ma part, Angel Heart est un bon film dans son ensemble : si on ne devait faire la critique que de son scenario alors ce serait peut etre un peu différent. L'intrigue est bonne, on a tendance a s'attendre à un simple film d'enquète pendant les 20-30 premières minutes mais plus le temps passe et plus l'anbiance lourde et dérangeante nous captive, on cherche a comprendre, on s'interroge, on entre dans le film. Alan Parker a mis les petits plats dans les grands avec une mise en scène troublante, des indices lancés ça et là qu'on interprètera qu'une fois le dénouement final lancé. Les acteurs sont justes avec un De Niro peu présent a la caméra mais qui retient toute notre attention, car ne l'oublions pas, n'est pas De Niro qui veut. Mickey Rourke se prète au jeu du mec perdu, celui qui se retrouve dans un engrenage qui le dépasse et dont il ne pourra se sortir qu'en allant au bout de son enquète, au bout de lui même. En revanche, la fin aurait pu etre mieux travaillée, mieux expliquée ... c'est dommage car le film tombe un peu à plat.
Film très intéressant dans son fond mais plutôt brouillon dans sa forme. Parker use et abuse d’une musique grandiloquente et d’effets de caméra pour nous foutre les miquettes mais la mayonnaise ne prend pas. A aucun moment on a peur malgré une atmosphère bien poisseuse et morbide, on arrive même à sourire parfois (très franchement, rien que le nom du personnage joué par De Niro me fait plutôt marrer moi, se sont creusés les mecs). Rourke en fait trop, alourdissant un film déjà bien lourdaud. A voir quand même car Alan Parker est pas un Mickey et il sait faire du cinéma mais son chef d’œuvre restera Mississipi Burning.
Angel-Heart est un de ses films que l'on regarde pour son intrigue (Même si. . .), son ambiance (Qui m'as rappellé celle du dernier BlackSad, tome 4; paru il y a tout juste un mois, qui se déroule justement dans le même type d'endroit).
Même si le fait de voir le détective se balader un peu trop longtemps d'un témoin/suspect à un autre peut par moment ennuyer, lasser, le film se rattrape avec des décors savoureux.
Il est toutefois dommage que les intentions de certains personnages ne soient pas mieux dissimulées et que la révélation finale soit si mal expliquée.
Angel Heart aura troublé a son apparition sur les écrans télé. Aujourd'hui, s'il a perdu de son effet, il n'en demeure pas moins impressionnant par son ambiance travaillée, son intemporalité également, et enfin surtout parce qu'il incarne un mélange de genres trop rares et pourtant superbement complémentaires, le thriller ou le policier, le film noir donc, et le fantastique. Oui, Alan Parker réalise de vrais films de cinéma, avec de vrais scénarii.
Mickey Rourke est superbe dans ce rôle de détective privé torturé. Le scénario frise le génie et on regrette seulement que la mise en scène soit un peu brouillonne, ce qui rend l'intrigue parfois difficile à suivre.
Tout commence comme un bon polar noir. L'ambiance est forte, l'intrigue classique. Mais peu à peu, l'histoire sombre dans le fantastique. Le mariage de ces deux genres diamétralement opposés est risqué, mais le résultat est plutôt bon.
L'ambiance mystérieuse et parfois même inquiétante est réussie,il en est de même pour la bande sonore,et Mickey Rourke tient presque a lui tout seul tout le film.Seul point noir la fin pas assez surprenante
Un film qui réussit l'exploit de faire cohabiter à la perfection 2 genres classiques du cinéma : le film noir et le film fantastique. Ce fabuleux cocktail est présent dans le scénario (l'enquête d'un détective privé basculant peu à peu dans l'étrange et l'occulte), dans la réalisation, la mise en scène et la photographie (des plans typiques de films noirs et ce, dès les 1ères minutes du film: les ruelles sombres de Brooklyn mais l'apparition des titres de présentation à la manière d'un film d'épouvante fantastique) et enfin dans la musique (les cuivres jazzy-mélancoliques mêlés aux sons étranges d'un synthétiseur, typiques des films d'épouvante/fantastiques). La réalisation guide intelligemment le scénario. L'ambiance glauque de plus en plus oppressante, la symbolique religieuse, présente tout au long du film, nous laissent entrevoir le twist final à la manière du personnage principal (comme si nous l'avions toujours su finalement). Les acteurs sont excellents. Mickey Rourke, beau gosse à l'époque, joue certainement ici le meilleur rôle de sa carrière et Robert De Niro est formidablement charismatique et inquiétant. Le film n'a pas vraiment vieilli du fait notamment qu'il se déroule dans les années 50. Ainsi, volontairement rétro, il ne traduit pas la désuétude de beaucoup de films des années 80. De plus, les rares effets spéciaux utilisés sont encore d'une terrible efficacité qui n'a d'égal que leur simplicité.
Un chef d'oeuvre de Alan Parker, un vrai, un beau, un grand ! Un film tres étrange, qui se déroule dans une atmosphère tres mystérieuse dans laquelle on rentre des les premières images, et qui devient de plus en plus intrigante et de plus en plus saisissante... Le scenario est magistral, d'une virtuosité et d'une finesse uniques ! Et la mise en scene, c'est du Alan Parker, alors naturellement c'est brillant ! Avec Robert De Niro et Mickey Rourke en tête du casting, il y a de quoi être heureux ! Une véritable merveille, une performance scenaristique remarquable, et une bande-originale parfaite... Intensément envoutant.
Angel Heart est un bon thriller.Quelques longueurs subsistent, mais l'excellente interprétation de De Niro, le twist final très efficace et glaçant ainsi que l'ambiance générale qui y règne, sombre et mature au possible; compensent largement ce léger désarroi pour qu'au final, le plaisir soit intact.Pas un chef d'oeuvre, juste un thriller noir efficace.
Ambiance glauque pour ce film très noir du Britannique Alan Parker . Un peu mou du genou dans la première heure , le film se rattrape bien sur la seconde heure au gré de scènes toujours plus étrange qui slaloment sans arrêt entre magie vaudou et religion. Et malgré une fin assez prévisible , elle reste néanmoins interessante . Mickey Rourke signe ici le rôle de sa vie , De Niro est toujours aussi impeccable . A voir !
(….) Angel Heart appartient à une race assez rare, celle de ces films qui vous laissent quelques traces et qui surtout, parce qu'il bénéficie d'un twist redoutable [dont les plus attentifs ne pourront griller au mieux que la portion la moins savoureuse] dont les racines sont ancrées dans le métrage plutôt qu'issu d'un principe de deux ex machina, incite à s'offrir au regard du spectateur une seconde fois. L'ampleur de son univers hybride et de la mise en scène le différencie in fine du film malade, car la cohésion des multiples symboliques [religieuses, vaudou, mais aussi plus esthétisantes, greffées dans les décors] ne fait aucun doute sans pour autant alourdir l'atmosphère. Au contraire, elle la gonfle et consolide un espace qui n'a dès lors de la réalité plus que les traits les plus évidents ; si on avance pas sans heurt dans ce mélange de trivial et d'improbable, de clichés et d'insondable, la balade captive par sa témérité.
Si par hasard ce déroutant objet en laissait quelques-uns dans un flou qu'ils ne sauraient tolérer, ils n'auraient plus qu'à se raccrocher à la perspective de découvrir DeNiro dans une de ses interprétations les plus étonnantes. Il est possible que ce personnage là n'ait pas la profondeur des performances non moins jouissives opérées sous l'égide de Scorsese. Néanmoins, le très chic Mr Cyphre n'aura besoin que de quelques apparitions pour dégager la dimension d'un personnage culte. Même un effet visuel sévèrement daté ne peut entamer la puissance d'une telle démonstration.