Un très bon film basé sur un scénario très bien écrit et emmené par l'excellent duo Mickey Rourke/Robert De Niro. L'ambiance est des plus angoissante et procure des frissons jusqu'à la dernière minute. à voir absolument!
Vu au cinéma en VOST le 16/08/24 Il y a des films qu’il faut voir en avant d’autres films. Sinon, tu ne pourras qu’apprécier l’atmosphère, l’ambiance musicale, les cadrages, ... Ce film est même sauvé par son atmosphère, sa musique, ses cadrages, ses effets spéciaux tant qu’on se rappellent qu’il date de 1987. Il use des stéréotypes des vieux polars mais sans tomber dans la série B. Mais ce film est dépassé par des films de la décennie suivante, spoiler: Sixième sens ou spoiler: l’Associé du diable . Le film est trop typé eighties. Alan Parker compense par la création de son atmosphère, mais les films cités précédemment ont mieux fonctionné car ils maintiennent un trouble plus longtemps. Dans Angel Heart, il y a trop de signes visibles dès les premières scènes pour ne pas comprendre où veut nous emmener Alan Parker. C’est comme si le réalisateur voulait nous montrer la descente aux enfers mais de manière détournée. Ça pouvait fonctionné en 1987, plus en 2024, à moins de ne pas avoir vu les films cités et d’autres. Le film n’est pas mauvais, il y a des idées dans la mise en scène. Il est sauvé par sa distribution, Mickey Rourke, De Niro, Rampling, et la performance de la jeune Lisa Bonet. Il faut voir ce film parce qu’il a été source d’inspiration.
Voilà le film le plus stupide de tous les temps!! Un scénario à coucher dehors, complètement irréel sur fond de magie noire et autre pacte avec le diable... Tout est long, lourd, ennuyeux. Rourke est nul, De Niro signe le film qui fait honte à sa carrière. Quelques scènes semblent sorties de films d'horreur de série Z et si l'histoire est sensée se dérouler dans les années 50, le film transpire les 80's et ses films cultissimement nuls!! A éviter à tout prix!
Un suspense qui évolue de l'enquête pour disparition avec fond de manigances financières vers le surnaturel dans l'ambiance vaudoue de la Nouvelle-Orléans (où triomphe un inquiétant Robert de Niro) renforcée par les relents du trauma militaire vécu par le héros campé avec force par un charismatique et séduisant Mickey Rourke. Parfois brutal, le récit perd de sa force par le classicisme de sa mise en scène - hormis une séquence de sexe...rougeoyante! Inattendu!
Un thriller fantastique poisseux et glauque porté par un Mickey Rourke au sommet. L’esthétique globale du film est très marquée cinéma des années 80 malgré que la trame se passe dans les années 50. Du coup j’ai trouvé tout le long un décalage qui ne m’a pas plu. D’autant que j’ai trouvé cette trame inutilement confuse alors que le dénouement ne se laisse trop facilement deviner (toujours gênant dans un thriller). Dommage aussi que De Niro ne soit si peu présent, ce dernier semblait vouloir bien s’amuser dans ce rôle.
En 1955, un détective privé est engagé par un mystérieux client, pour retrouver un ancien crooner porté disparu. "Angel Heart" est un polar fantastique de très bonne tenue, qui se situe dans l'ambiance poisseuse de Harlem et de la Louisiane des années 50. Le scénario, très efficace, nous embarque dans une enquête oppressante, prenante, et à la conclusion redoutable, bien qu'en partie prévisible. Mickey Rourke est fort convaincant en détective aux méthodes fructueuses mais à l'apparence brouillonne, tandis que Robert De Niro est inquiétant en client énigmatique. Enfin, la réalisation d'Alan Parker est particulièrement inspirée, avec une photographie sombre et glauque, des séquences sanglantes très graphiques, et des décors crasseux et étouffants très réussis. Sans oublier la partition de Trevor Jones, qui compose un BO mélangeant habilement sonorités horrifiques, et morceaux jazzy typiques des films noirs. "Angel Heart" est donc un polar à découvrir.
Film culte des années 1980, "Angel Heart" fut réalisé en 1987 par Alan Parker. Si son côté impersonnel fait aucun doute, autant dire qu'il signe l'un de ses meilleurs long-métrages. Avec ce sujet, le cinéaste orchestre un mélange des genres réussi ; ou comment un polar classique dans l'Amérique des années 1950 va glisser peu à peu vers le fantastique. Parker reprend le mythe de Faust pour proposer une nouvelle variation entre le bien et le mal, sous le contraste Rourke/De Niro. L'intrigue s'avère passionnante de bout en bout jusqu'au dénouement final. Mais "Angel Heart" se distingue surtout par ses nombreux intermèdes contemplatifs ; cette chambre rouge et ces ascenseurs qui filent dans la nuit. Mickey Rourke explose l'écran dans l'un de ses rôles de jeunesse parmi les plus emblématiques.
Pour un film de sorcellerie, qui lorgne entre le bien et le mal, le suspense est à son comble. Brillant finale, juste jusqu'à la dernière seconde du générique de fin qui semble évident lorsqu'on le regarde plusieurs fois et je m'en lasse jamais ! L'un des meilleurs de Alan Parker qui réalise l'atmosphère crasseux et sanglante de cette enquête passionnante où, pour ma part, Mickey Rourke trouve son meilleur rôle face à un adversaire de taille, Robert de Niro en Lucifer. La bande son joue également un rôle important celui du malaise pur et simple. Un pur chef d'œuvre !
Alan Parker sait comment mener en bateau le spectateur dans ce thriller fantastique très glauque. Son casting (d)étonnant y est aussi pour quelque chose. La maitrise des rôles est parfaite. L'intrigue, qui se passe en 1955, se met en place petit à petit comme un puzzle. Dépaysement assuré entre la grisaille hivernale de la Grande Pomme et la chaleur moite de la Nouvelle-Orléans. La sournoise présence de la magie noire met autant nos nerfs à l'épreuve que ceux de Harold Angel (Mickey Rourke). Et ce n'est pas ce sinistre Louis Syphre (Robert De Niro) qui va faire retomber l'atmosphère. Un De Niro tellement effrayant que Parker a préféré le laisser libre de gérer son propre personnage! Les seconds rôles sont aussi très bons. Les mises en scène dantesques, la restitution impressionnante des décors de cette époque et le travail des contrastes/couleurs font facilement plonger dans le trip. Curieusement, "Angel Heart" n'a pas connu un grand succès. Sa noirceur a dû jouer pour beaucoup. Il est clair que ce n'est pas un film pour tout public.
« Angéline, elle attendait un type, il n’est jamais venu, elle est enterrée dans le marigot » . Quelques mots à la place de quelques images dans un décor minable, une boutique et dehors la pluie. Ambiance. C’est ça le cinéma et celui d’Alan Parker, des années plus tard demeure d’une très belle intensité même quand il s’agit d’accompagner la descente aux enfers d’un héros malgré lui . Mickey Rourke , un privé, dont tous les témoins disparaissent . On vient alors à se demander si ce n’est pas le but recherché par son client un De Niro troublant et aussi maléfique que le décor de ce film entre policier et vaudous incarnés. Un grand film à jamais . Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
De scène glauque en scène violente, Parker nous fait suivre l’enquête incroyable d’un détective privé, joué par Rourke.
Flash back cauchemardesques et concerto pour pompe cardiaque pèsent sur un film déjà sombre, en dépit de tous les efforts du réalisateur pour aérer ce lourd métrage. Sans oublier la musique minimaliste, des notes de pianos, des gémissements de saxophones, qui accompagnent si gaiement les sifflotements d’angoisse, les frissons des scènes d’avant meurtre.
Une atmosphère sombre et morbide ? Mais c’est délectable, me direz-vous. A condition d’être captivé par l’intrigue. Manque de chance, la solution apparaît bien vite à qui la cherche, et si décevante qu’aucune cuisine vaudou, qu’aucun ésotérisme décadent ne vient sauver de l’ennui. Il reste à se moquer des lieux communs. Un commanditaire au nom transparent, un fruit d’incestueuses relations, des pattes de poules dans toutes les poches, etc. Bien sûr, vous ne comprendrez pas tout. Qui est, par exemple, ce corps, présenté au début du film ? Mais, personnellement, je boude rageusement cette énigme. Mieux valait, décidément, se visionner un deuxième Sin City.
Malgré du bon et du moins bon (ce qui arrive même aux meilleurs cinéastes), Alan Parker est un mec que l'on ne peut snober tant il nous a offert de sacrés bons films, à l'image finalement de ce « Angel Heart » qui voit un détective privé sans grande envergure mener une enquête tout en affrontant à distance un représentant humain de Lucifer. Chargé de symboles mystiques, « Angel Heart » est un thriller qui vous prend à la gorge d'entrée de jeu pour ne plus desserrer son étreinte. Sensation d'étreinte étant bien évidemment provoquée non seulement par le déroulement implacable de l'histoire mais aussi par cette atmosphère oppressante laissant présager le pire des dangers pour ce détective qui finalement ne se rend pas compte de la gravité de la situation dans laquelle il s'est fourré. Si l'on veut vraiment chipoter (pour ne pas dire autre chose), on pourra regretter (le mot est fort) quelques effets appuyés, notamment lors d'une scène de sexe particulièrement bestiale et une fin, qui de manière un peu brutale, sème le doute. Et je garde le meilleur pour la fin : deux acteurs, Mickey Rourke et Robert de Niro, tous deux vraiment exceptionnels. Un film incontournable.
Quel choc j'ai reçu en le voyant pour la première fois. Ce chef d'oeuvre de récit et d'atmosphére opréssante est à couper le souffle tout comme son rythme éffreiné vers une scéne finale des plus surprenante. Un régal du genre servit par une brochette d'acteuir extraordinaire dont Mickey Rourke révéla son talent (malheureusement sans jamais concrétiser par la suite). Impossible de ne pas voir ce film si l'on se dit Cinéphile !!
"Angel heart" ou l'enquête fantastique façon Alan Parker. L'écriture du scénario, aussi dérangeante soit-elle, s'illustre en image par le talent d'Alan Parker. On se laisse happer par cette histoire qui s'enfonce dans un délire diabolique, emmené par l'une des plus belles prestations de Mickey Rourke