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jomusset
116 abonnés
14 critiques
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4,5
Publiée le 22 février 2023
Beaux comme un clip de rap ;) Une BO assez magique (JB Dunckel mériterait à nouveau un césar pour cette BO). Plus qu’une histoire d’amour-haine entre deux jeunes femmes qui se découvrent, ce film est un véritable thriller psychologique stylisé... Avec une grande dominance de néons, de rouge, de bleu, de vert. La réalisatrice ne fait cependant pas un clip mais bien du cinéma. Le film évite la subtilité pour mieux déranger le spectateur. La musique aux nuances électroniques accentue cette atmosphère pesante. Une ambiance qui sert le récit pour les moments de performance, dans lesquels les arts du rap et de la danse sont magnifiés.
J'ai eu la chance de découvrir ce film en pré-projection et honnêtement j'ai été totalement bluffé. Pour moi c'est un chef d'œuvre que je place au niveau de "In the mood for love", "La double vie de Veronique" ou de "La vie d'Adele" qui font partie de mes films préférés. L'histoire d'un coup de foudre qui fait totalement perdre la raison. D'une adolescente qui découvre l'amour et le chagrin d'amour, le désir et la passion jusqu'à en devenir toxique. Les deux actrices principales incarnent à la perfection leurs personnages et sont aussi douées que charismatiques. Et la réalisation est brillante, rythmée, hyper esthétique avec des jeux d'ombres et lumières à la Kieslowsky, des couleurs saturées très modernes (style filtres Instagram) et une super bande son qui va de l'opéra au rock danois et passant par le rap. Pour moi le film mériterait la palme d'or à Cannes et la chanson d'Elina pour Sofia pourrait faire un tube. Un film qui pourrait être culte pour une génération d'ado. A découvrir absolument
J’ai trouvé ce film à couper le souffle d’un point de vue visuel et esthétique. Les comédiennes (Carmen Kassovitz et Elsi Sloan) sont de vraies révélations. J’ai adoré aussi la musique composée par l’un des membres de AIR… ainsi que le morceau écrit par la rappeuse Chilla (qui fait même une apparition dans le film). La mise en scène est sobre, par moments contemplative (parfois un peu trop à mon avis), mais dans l’ensemble c’est un film qui m’a vraiment marqué !!!
« Jamais je me détacherai de toi... » Arrivée en France avec sa mère qui a rencontré un Français, Elina, une jeune rappeuse, n'a pas grand-chose à quoi se raccrocher jusqu'à ce qu'elle fasse la connaissance de Sofia, sa sœur par alliance, qu'elle va trouver fascinante et pour qui elle va développer une vraie obsession. Cela commence gentiment avec une chanson qui lui est dédiée, même si elle dit quand même qu'elle pourrait tuer pour elle, puis cette fixette va devenir de plus en plus malsaine. Entre le drame sur le passage à l'âge adulte et le thriller psychologique, "Heartbeast" est un film bien réalisé avec une solide cinématographie, mais le contenu est trop sage. C'est en tout cas ce que je me suis dit pendant tout le visionnage. Sans pour autant aller dans l'invraisemblable comme dans les téléfilms où une personne est obsédée par une autre, j'avais envie que l'histoire aille plus loin, qu'il y ait quelque chose de puissant entre ces deux jeunes femmes au-delà de la simple toxicité de leur relation. Malheureusement, tous les actes d'Elina tombent à plat et n'ont pas grand impact à l'image de cette décevante conclusion... Bref, je suis resté sur ma faim.
Pulse (dont je préfère le titre original heartbeast) est un film électrisant qui parle d'adolescence, d'amour, de fascination, de désir de possession et de sentiments qui étouffent. la photographie est magnifique, et la BO, élément central du film, sait parfois s'effacer pour souligner avec justesse les enjeux dramatiques. Bref, un premier film d'auteur à voir sans hésiter
Les histoires qui présentent une ambiguïté morale ont de quoi attirer Aino Suni, qui s’était déjà rapprochée de la rappeuse finlandaise Mercedes Bentso dans le documentaire « Never Again », qui lui était consacré. Sans changer son fusil d’épaule, la cinéaste tient à garder un pied dans ce climat de tension et de beauté, où la musique semble résonner avec une certaine influence physique. Une adolescente vient tout juste de perdre ses repères et doit se conformer à la charge sentimentale de sa mère, qui l’emmène alors sur la côte d’Azur. Loin de sa chambre, loin de son paysage d’enfance qu’elle aime tant admirer à travers la fenêtre de son foyer, cette dernière devra trouver d’autres centres d’intérêts pour tromper le décalage horaire.
Ce que l’on croit savoir d’Elina (Elsi Sloan) tient dans cette ouverture, où l’image est à l’appui. Réservée dans les réunions intimes, mais extrêmement ouvertes et libres lorsqu’elle se laisse aller à ses pulsions chantantes. Le rap, c’est ce qui anime ses pensées et c’est ce qui lui permet d’agencer ses sentiments, au rythme des chansons qu’elle compose avec soin. Suni livre donc cette jeune femme à la teinture vert pomme aux décadences locales, car sa rencontre avec sa sœur par alliance ne se solde pas comme la sororité bienveillante à laquelle on pourrait penser. La cinéaste finlandaise fait l’étalage d’une relation toxique avec Sofia (Carmen Kassovitz), chevronnée à la danse classique le jour et à tout autre rodéo une fois la nuit tombée.
L’approche par le thriller semble être la bonne et démontre dans un premier temps sa fureur dans un jeu de couleur et de lumière. Ce sont ces mêmes arguments qui motivent à la mise en scène, cherchant de l’anxiété et de l’intensité dans le regard des comédiennes. Malheureusement, l’alchimie ne prend pas dans ce duo voué à s’aimer et à se torturer. L’environnement que ces filles côtoient est aussi vidé de leur substance qu’il paraît factice. Il en va de même pour l’entourage pseudo-bourgeois, trop en décalage avec leur temps, qu’on prend à peine le temps de maquiller leur caractérisation cocaïnée et testostéronée. Le peu de personnages masculins sert de faire-valoir, tandis que les adultes sont encore les grands absents du récit, là où il aurait été essentiel d’avoir un contrepoids moral.
« Pulse » (Heartbeast) ne parvient pas à convaincre sur le ton du thriller-queer et passe à côté de son sujet, pourtant loin d’être inintéressant. Le résultat est ainsi beaucoup trop didactique pour qu’on en tire un soupçon de plaisir ou de tension, à l’exception d’un malaise gagné dans une séance sur un canapé et qu’on aura rapidement fait de désamorcer la bombe psychologique. Le film n’avance que par à-coups et le fait d’ailleurs trop rapidement sur une ligne droite qui ne voit pas venir les virages évidents de l’intrigue. La caméra ne fait que se poser aux bords de cette relation Elina-Sofia, sans s’inviter dans ce tourbillon d’émotions qui les chatouillent et qui les questionnent à la fois leur orientation sexuelle et leur goût du risque.
Élina une jeune finlandaise renfrognée part avec sa mère s'installer sur la Côte d'Azur, la fille de son beau-père est une apprentie danseuse gracieuse, elle en tombe immédiatement amoureuse. Thriller psychologique sur une relation toxique dont je n'ai retenu que la musique très réussie par l'un des membres de Air. Sinon les dialogues sont indigents, les personnages mal dirigés et leurs choix totalement incohérents alors que le film ne dépasse jamais les bornes de la normalité.
Pulse est l’histoire de Élina, une adolescente rejoignant la Côte d’Azur avec sa mère et qui rencontre Sofia, la fille de son nouveau beau père. Amatrice de rap, elle s’émeut d’admiration pour la danse de sa sœur par alliance et tombe sous le charme. L’histoire d’un amour interdit, à sens unique et aux conséquences ravageuses… Les images sont sublimes. C’est rythmé et touchant. Pour autant, il manque au film un scénario plus complet…
Un première film avec des belles qualités et des gros défauts.
C'est très très beau. Il y a des plans léchés et l'utilisation de la couleur quasi saturée donne un ton tout particulier aux images de ce film. Carmen Kasovitz est incroyable et je veux la voir évoluer dans l'industrie cinématographique ! Son personnage est d'ailleurs très puissant ! La thématique de l'opposition/complémentarité rap/danse est bien trouvée. La danse est très bien mise en scène. L'intrigue est pas mal mais bon par moment on rigole car c'est un peu gros. Ça essaye d'être plus que ce n'a l'ait. Le personnage de l'héroïne n'a au final rien de très attachant et on rigole plus de la voir se faire bolosse tout en essayant désespérément et TRES maladroitement de séduire Sofia. Tout le truc autour des videos volées + le méchant dealer ça sent vraiment le réchauffé. L'interprétation de la comédienne ne marche pas du tout selon moi (le prod a expliqué que c'est parce qu'elle ne sait pas du tout parlé français et qu'elle a juste appris par cœur). On a un peu l'impression que le film veut dire trop de choses mais qu'au final il ne dit rien... A part que Alien est une folle psychopathe quoi... Donc bon je soutiens la démarche parceque le débat était trop kiki après mais c'est pas non plus un grand film !
Je dois avouer que, souffrant d'une grande aversion envers le rap, j'avais une certaine prévention par rapport à ce film franco-finlandais. Même si je me montrais conquis par la beauté de la lumière et de la photographie, le manque d'intérêt que j'avais pour l'histoire m'a poussé vers la sortie au bout de 40 minutes environ. Pas de chance : un ami qui est resté jusqu'au bout m'a dit que c'est à partir de ce moment que le film est devenu, pour lui, intéressant ! A noter qu'un des personnages importants du film est interprété par Carmen Kassovitz, fille de Mathieu.
Superbe film : histoire d'amour entre 2 jeunes filles de 2 mondes différents : l'une danseuse de musique classique dont la vie sera anéantie par une chanteuse de rap amoureuse d'elle qui lui fera une superbe déclaration d'amour avec une chanson créée pour cette danseuse , que dire d'images fabuleuses surtout la scène dans une villa qui m'a rappelé le film de Kubrick " Eyes Wide Shut" et la fin est étonnante , donc images et musique magnifiques , film que je conseille +++
Poussif, creux & ennuyeux... voilà ce que j'ai ressenti devant ce film ! En plus ça joue mal, les actrices sont inexpressives et franchement c'est laborieux ! Un bon somnifère... à regarder de préférence en deuxième partie de soirée si vous voulez passer une bonne huit ! Autrement c'est sans intérêt...
La mise en scène est soignée et le récit plutôt prenant mais il est dommage que les personnages ne soient pas plus approfondis et la fin est quelque peu bâclée.
Nous laissant croire à un teen movie, Pulse dévoile, comme Elina sa protagoniste, sa nature profonde : un thriller psychologique. Aino Suni met en place un jeu de manipulation motivé d'abord par un sentiment pur, peut-être le plus pur qui soit, l'amour adolescent. Mais la réalisatrice finlandaise a l'audace d'amener son héroïne dans les dérives d'un tel jeu, dérives dans lesquelles réside la question du film : sommes-nous capable de discerner l'amour du poison ?