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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 août 2020
Honnêtement je ne vais pas écrire un pavé mais ce film a été une très bonne surprise. Beaucoup plus retord que ce que le trailer laisse penser, j’ai beaucoup aimé.
Hasard, chance et loi de Murphy sont les ingrédients de ce polar matiné de drame, cette farce macabre, ce puzzle génial où les intrigues s'imbriquent avec gourmandise par une mise en scène sobre et efficace. Bref une nouvelle preuve de la vitalité du cinéma coréen.
En allant voir ce film, je pensais au film "Parasite" vu l'année dernière. A vrai dire, l'histoire de "Lucky Strike" est beaucoup moins subtile. C'est bien réalisé, on est happé et un peu perdu dans la grosse première partie du film mais il manque un petit quelque chose... La perversité de l'homme face à l'argent !!!
Tous les coups sont permis et c'est tant mieux !! Quel bonheur de voir plus de thrillers asiatiques depuis le succès de Parasite. Yong-hoon Kim réalise un polar au cordeau, tous les acteurs sont excellents et on est scotchés à notre siège et menés en bateau du début à la fin ! A voir absolument !
Le film a des allures et les couleurs d'un film de Tarantino mais il n'en a pas les qualités. L'idée du film est séduisante mais mal aboutie dans sa finition. Pas assez de recul, pas assez d'humour, trop de facilités dans certaines scènes, les tentatives esthétiques se perdent dans le brouillon de l'histoire...
Ai vu "Lucky Strike" premier film coréen de Yong-hoon KIM. Pour mon retour dans les salles depuis le 15 mars, j'ai plutôt fait une bonne pioche. Imaginez Agatha Christie, Racine, et Tarantino qui auraient le projet d'écrire un scénario... cela donnerai probablement "Lucky Strike" qui est d'ailleurs tiré d'un roman coréen. C'est jouissif, ludique, imparable. Le premier plan séquence nous montre en gros plan un sac Vuitton qui se promène dans une rue, puis entre dans un magasin et fini dans un casier qui se referme. Noir. Le film sera découpé ensuite en chapitres dont les espaces temps diffèrent, certaines scènes étant avant ou après cette introduction. Puis nous faisons la connaissance avec une série de 8 personnages à ne jamais rencontrer dans la vie de tous les jours : Une tenancière de bordel, un tueur à gage, un caissier de sauna, une vieille femme qui perd la tête, un douanier, un réfugié chinois, un escroc sans aucun scrupule mais beaucoup d'humour, une femme battue qui se prostitue... Dans les pièces de Racine la dramaturgie est souvent menée par le plan imparable A qui aime B qui aime C qui aime D qui aime A. Dans le cas présent la même mécanique de précision sauf que les personnages sont huit et que l'affect qui les habitent est très différent... Qui récupèrera à la fin du film le sac Vuitton rempli de billets de banque ??? Ce n'est qu'après un nombre insensés de rebondissements, d'éllipses, de coups de théâtres inattendus (même si certains sont un peu tirés par les cheveux) qu'on aura la réponse. Il y a indéniablement un bon scénario, du vrai cinéma et des acteurs formidables dont le plaisir d'interpréter ces caricatures d'affreux Jojo est réjouissant pour le spectateur en manque depuis 4 mois. Alors d'où vient qu'on ne crie pas au chef d'oeuvre ? Tout simplement parce que l'on a vu tout cela très souvent et particulièrement chez Tarantino et Bong Joon Ho qui après sa palme d'or va être immanquablement copié comme c'est le cas ici. Mais qu'importe après 3 mois et demi de régime forcé et 15 jours de sorties d'inepties françaises qui ne donnent absolument pas envie... Voilà un film qui me mettait enfin vraiment l'eau à la bouche et je n'ai pas boudé mon plaisir. Attention la Bande annonce est totalement nulle, les images aux couleurs agressives ne figurent pas dans le film, et la 9ème de Beethoven massacrée à la tronçonneuse non plus. D'ailleurs la Bande Originale est vraiment originale et d'excellente facture.
Ne connaissant pas de films coréens, cette première expérience m'a parue suffisamment bien pour que je m'intéresse à ce cinéma. Le suspense est bien maîtrisé, la mise en scène est efficace et se rapproche d'un "réservoir dogs" ou d'un "kill bill" avec des séquences montées dans le désordre. Les acteurs jouent bien, notamment l'assassin et l'employé de sona. La violence n'est pas très présente, mais apparaît plusieurs fois (meurtre au couteau, homme qui frappe sa femme, découpage...). Cela dit, le film reste largement regardable. Mais néanmoins, certaines révélations faites trop vite gâchent un peu l'histoire, du coup on sait parfois à l'avance ce qui risque de se passer. En conclusion : ce n'est pas le chef d'œuvre de l'année, mais cela reste un bon polar bien ficelé et bien mené.
Le cinéma coréen est certainement l’un des plus intéressants de la décennie passée et le sera encore certainement dans celle à venir. Et ce, dans tous les genres. Un cinéma riche, varié et en pleine possession de ses moyens qui nous offre chaque année des perles comme la Palme d’or de l’an passé « Parasite ». Avec « Lucky Strike », on a affaire à un film noir entre polar et drame bien que le premier genre soit bien plus présent que le second. On y voit une dizaine de personnages se tirer dans les pattes pour un magot avec ce que cela implique de coups bas, trahisons, meurtres, mensonges et faux-semblants. La recette est connue et nous a offert de très grands films et ici le cinéaste Yong-hoon Kim semble connaitre ses classiques sur le bout des doigts en les recrachant d’habile manière. Mais se voulant peut-être trop original et s’amusant de son script et avec le montage, il complexifie son intrigue au maximum en mêlant les temporalités et en reliant les personnages trop tardivement. Pour être clair, même si tout cela se suit sans déplaisir, on est perdu dans la narration, des liens entre les protagonistes jusqu’à leurs motivations, pendant près d’une heure de film. Soit la moitié. Cette mosaïque de personnage au final construite assez artificiellement ne demandait pas à être aussi alambiquée pour être appréciée. Mais c’est ainsi, un peu comme la série « Dark », il faut donc s’accrocher et ne pas en perdre une miette pour apprécier.
C’est d’ailleurs le principal défaut de « Lucky Strike », celui de vouloir être plus malin que son spectateur. Surtout qu’avec le recul, tout cela aurait pu être bien plus limpide. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir (et celui du cinéaste), tout cela est plutôt astucieusement agencé. Surtout que lorsque l’intrigue commence à se décanter et à révéler ses ressorts, c’est tout à fait plaisant et ludique même si on a déjà vu mieux dans le genre et que de gros rebondissements manquent à l’appel. Les personnages sont variés et empruntent aux caractéristiques (clichés ?) du genre de la femme fatale au poissard en passant par le gangster névrosé. Aucun n’est vraiment attachant et c’est ce qui rend tout cela amusant puisque comme le cinéaste ne favorise aucun de ses pions humains, on ne sait pas à quoi s’attendre et rien n’est vraiment prévisible. Ce qui ne veut pas dire pour autant que « Lucky Strike » soit follement original, on en a déjà vu des films de ce genre. Il y a une tonalité un peu narquoise et un humour noir qui auraient pu être plus intensifiés. Quant à la mise en scène, elle est chic et adaptée pour ce petit polar imparfait mais maîtrisé et sympathique.
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Lucky strike est au final un bon film, qui nous tiens en haleine tout du long. On commence avec pleins de personnes au parcours bien différent pour inéluctablement finir avec un emboîtement des histoires pour former un tout. Chaque personnages est plutôt bien joué avec une histoire intéressante et un récit maîtrisé. Il manque quand même une certaines etincelle pour en faire un grand film.
Incroyable film déjanté coréen comme je les adore. Tout part en vrille, le fil conducteur est présent et très bien mené , malgré des scènes allant du présent au passé .
Film à tiroir assez réussi. Mais alors que le réalisateur brille par sa maîtrise formelle et se montre fin connaisseur des codes du genre, il ne parvient pas à nous laisser sur la bouche le goût de la nouveauté. L'impression de déjà-vu domine à la fin du film. Et toutes les surprises ne sont finalement que la suite logique d'un scénario créé uniquement pour nous surprendre et nous divertir. Mis à part cette réflexion, très bonne construction scénaristique. Les personnages sont plus caucasses les uns que les autres. Et l'humour noir règne en maître. La morale est vite trouvée : l'argent rend fou. Complètement fou. Dans le cinéma sud-coréen qui arrive jusqu'à nous, j'aime cette liberté formelle à aller jusqu'au bout des choses, à aller toujours plus loin dans la folie, cela donne des scènes très amusantes et pourtant, elles ne sonnent pas faux.
Un sac Louis Vuitton contenant une somme remarquable d’argent est retrouvé dans les vestiaires d’un sauna : c’est le point de départ de Lucky Strike, premier long métrage de Kim Yong-Hoon. Ce sac est l’unique constante du film : il en est le début et la fin. Les personnages se succèdent mais l’argent demeure. Si lui reste intact, c’est un destin bien néfaste qui attend ceux qui s’y intéressent.
La patronne d’une boîte de nuit, un agent de la douane et un employé de sauna. Kim Yong-Hoon tisse un film choral autour de gens somme toute assez communs que la luxure entraîne dans une aventure extraordinaire. En suivant la trajectoire destructrice du sac de billets, de main en main, le réalisateur sème dans l’imaginaire du spectateur hypothèses et attentes qu’il confronte ou esquive finement par la suite. Lentement mais sûrement, il nous relève tous les tenants et aboutissants de son intrigue. Cette temporalité du suspens parfaitement gérée est paradoxalement à l’origine d’un rythme soutenu. Des scènes au découpage nerveux, prenant place sous la lumière électrisante des néons, sont empreintes d’un sens de la fatalité rampant. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/07/09/lucky-strike/)
Tout simplement un régal qui n'est pas sans rappeler Quentin Tarantino avec du Alfred Hitchcock. On va de surprises en surprises pour un superbe bouquet final.
C'est en fêtant mon 500ème jour de sevrage tabagique que je suis allé voir Lucky Strike, et après 3 mois de sevrage cinématographique imposé. Thriller maîtrisé de bout en bout avec une galerie de personnages dont on ne sait à l'avance lequel va escroquer l'autre, beau puzzle scénaristique naviguant du film noir au grand guignol, avec la petite dose de sadisme comme l'affectionne le cinéma coréen. Peut-être déjà vu mais pour un premier film la maitrise est là et le plaisir de retourner en salle incommensurable.