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mat niro
352 abonnés
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2,5
Publiée le 16 mars 2022
Enthousiaste à l'idée de voir ce film dénonçant les méfaits des pesticides et porté par deux grands acteurs, je ne suis jamais vraiment entré dans ce thriller écologique. En effet, malgré les prestations correctes de Gilles Lellouche (avocat pugnace) et Pierre Niney (lobbyiste machiavélique), cette oeuvre se contente d'égrainer une somme d'informations colossales qui finissent par lasser. De plus, il y a dans ce long-métrage un discours assez manichéen parfois. Par contre, la prestation d'Emmanuelle Bercot, dont le compagnon est victime du glyphosate épandu par son voisin, rehausse le niveau du film pour terminer sur une scène assez saisissante. Frédéric Tellier signe un film courageux mais manquant de nervosité et s'égarant dans une masse d'avertissements instructifs mais indigestes. Grosse déception.
Un film intéressant, mais souvent caricatural. Le rôle que joue Pierre Ninney en particulier est assez peu crédible, il ne peut pas être à la fois lobbyiste et porte-parole de l'industrie de la chimie par exemple - en prenant de tels raccourcis, le réalisateur a fait le choix de la simplicité, mais au détriment de la crédibilité. De la même façon, en voulant dépeindre Emmanuelle Bercot avec son travail de jour, son travail de nuit, et son activité associative, le réalisateur en fait un peu trop. C'est vraiment dommage, par ce que les thèmes étaient intéressants. Dans le même genre, j'ai trouvé "Dark Waters" beaucoup plus convaincant.
C’est une réalisation de Frédéric Tellier qui avait fait auparavant Sauver ou périr et L’Affaire SK1. Il a écrit le scénario avec Simon Moutaïrou ayant écrit celui de Boîte noire.
Depuis des années, les associations luttent contre l’utilisation massive des pesticides. On ne compte plus le nombre de scandales liés à cela. Pour ce film, l’inspiration vient directement du glyphosate, mais bien entendu, pourrait s’appliquer à d'autres. Alors que ce produit est toujours utilisé en Europe, cela suscite beaucoup de questions. D’autant plus qu’on sait que l’OMS l'a classé en substance potentiellement cancérigène à défaut de pouvoir réellement l’étudier. En effet, les différents rapports « indépendants » sont issus des données fournies par l’industriel directement ou sont financés par lui. En 2017, un document interne de Monsanto révélait des liens entre l’usage de produit contenant du glyphosate et des cancers d’agriculteur américain. Alors que les États-Unis ont sévi fortement, l’Europe est restée inerte. La puissance des lobbys de Bayer était plus importante ici que de l’autre côté de l’Atlantique
Cette mise en bouche va vous donner la portée de Goliath. Ce n’est pas qu’un film, il est d'utilité publique pour réveiller ceux qui pensent être protégés par le gouvernement. L’histoire va donc nous permettre d’observer le rouage judiciaire infernal pour les victimes de grands groupes. Une triste réalité qu’il faut regarder en face pour avoir une chance de la changer. On sent toute l’impuissance de l’avocat et des plaignants face à ce monstre de l’industrie chimique. Ils sont protégés jusqu’au plus haut sommet de l’État. Même si ce combat semble perdu d’avance, il ne faut pas avoir peur de le mener. Un drame qui sonne comme une dose de courage.
Il va nous montrer les trois facettes. Déjà avec les victimes. On est à leurs côtés et souffre en même temps. L’émotion est très forte avec quelques scènes qui donnent des frissons. À côté, il y aura l’avocat là pour se repentir de sa vie d’avant. Pour lui non plus ce n’est pas simple, car il est gênant pour l’industriel et donc menacé. Un danger omniprésent qui est très bien retransmis. Enfin, en face, nous aurons les lobbys. Ce film leur est avant tout adressé, car ce sont ces hommes et femmes vides de morale qui font que certains peuvent se gaver sur la santé des autres. Leurs rhétoriques, travaillées au millimètre, vont faire naître le doute. En réalité, leurs propos ne sont que mensonges. Ils sont une grosse partie du problème avec des méthodes douteuses.
Il faut remercier le casting sublime qui va porter Goliath. C’est plus particulièrement le cas de Gilles Lellouche et Pierre Niney. Ce duo brille dans son affrontement. Gilles Lellouche est grandiose en avocat. Même s’il n’aura pas forcément de grandes tirades, sa détermination et rage contre ce système valent tous les mots du monde. Pierre Niney va nous prendre a contre pied. Avec son visage d’ange, il va être le diable incarné capable de vendre les pires horreurs pour son gros chèque. Ils vont faire un combat à distance même si leur seule confrontation directe fait des étincelles.
Sacrée claque, on sort assez bouleversé. Une ou plutôt DES dénonciations nécessaires. Scandales écologiques, magouilles politiciennes, traffics d'influence et complicités entre le monde des politiques et les sociétés industrielles. Comment les faits, les vérités sont détournés, malmenés. L'ignominie des arguments est indécente et clamée avec tant d'assurance ! Ce film est porté avec brio par des acteurs plus vrais que nature. Niney antipathique à souhait , Lellouche tellement convaincu et sincère, Bercot combative et émouvante. C'est un film qui émeut et qui réveille les consciences. N'oublions pas que le scandale du glyphosate existe et n'est pas une fiction. Alors que le pesticide ait pour nom Tetrazine ou Glyphosate c'est le même combat inégal. Goliath le géant qui écrase tout , pourvu qu'un jour on puisse lui trouver son talon d'Achille, pourvu qu'un jour un David valeureux puisse le vaincre comme dans le récit biblique.
Le troisième long-métrage de Frédéric Tellier, sorti en 2022, possède une véritable ambition journalistique. En dénonçant les lobbys industriels qui menacent la santé humaine et l’environnement, le réalisateur s’attaque à un sujet d’actualité particulièrement préoccupant. Sur la forme, la prestation de Pierre Niney, dans un rôle à contre-emploi, reste savoureuse. Dans la peau d’une véritable ordure, il excelle. En revanche, Gilles Lellouche semble plus emprunté avec ce personnage classique au cinéma, celui d’un avocat moisi qui parvient à renverser tous les obstacles. Cet académisme, teinté d’une forme de caricature, rend le récit prévisible et sans subtilité. Bref, un film coup de poing audacieux mais trop stéréotypé.
GOLIATH (2022): Un monde stratégique aux intérêts financiers destructeurs, des hommes souffrants, mourants, révoltés, le choc des mots pour dénoncer les maux. Les pesticides, un sujet d'actualité qui donnera l'occasion de pointer du doigt une réalité infâme. Une industrie (comme beaucoup d'autres) entretenue par des hommes méprisants. Mais de quoi est faite notre société? Sommes-nous dans un jeu de pions et d'hypocrites? Est-ce une guerre des nerfs? Une course vers une inévitable rentabilité? "Goliath" fait comprendre, réfléchir, réagir, avec constamment cette question qui résonne en nous: mais dans quel monde vivons-nous? Un monde fourbe, faux, friqué, assassin, voleur, "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentille", et toujours ces hommes courageux prêts à défendre une vraie justice, une vraie humanité. Un incroyable Gilles le Louche en avocat, un ignoble Pierre Niney en fin tacticien, cinq étoiles pour ces deux acteurs, miroir de l'être humain de notre époque. Un film...ou je dirais plutôt une belle publicité qui mettra en valeur tous ces industriels aux méthodes identiques et abjectes. Bravo messieurs! Pff! Peut-être du cinéma, mais la retranscription d'une vraie réalité. Un très bon film français.
Les trois acteurs en tête d'affiche sont vraiment très bons, tout le casting en fait, mais ce qui retient vraiment l'attention, hormis un bon scénario et un sujet absolument d'actualité, ce sont les chiffres, donnés à la volée, et qui donnent le vertige. C'est toute l'humanité que les lobbies assassinent. On le savait, certes, mais on oublie tellement vite. Soutenons nos petits producteurs, et votons bien le 10 du mois prochain !
Le sujet aurait mérité un film fort, poignant , émouvant. Au lieu de cela, Goliath expose pendant 2 longues heures un monde caricatural jusque dans les moindres détails, qui dessert complètement le sujet. Meme les acteurs, pourtant une très belle affiche, ne semblent pas y croire. Tout est caricature, les salauds le portent sur eux, les gentils sont parfaits... si le monde n'était fait que de cela ça serait beaucoup plus facile de reconnaitre les bons et les mauvais. DARK WATERS, ERIN BROCKOVICH, LA FILLE DE BREST, et tant d'autres ont réussi la ou GOLIATH a échoué...
Ai vu "Goliath" film de Frederic Tellier. Les Américains sont très forts pour réaliser ce type de film qui dénonce les scandales économiques générés par des entreprises chimiques, pharmaceutiques... peu regardantes sur la déontologie et souvent soutenues par les gouvernements : les français beaucoup moins. "La fille de Brest" d'Emmanuelle Bercot étant à ce jour probablement ce qui se fait de mieux en la matière, où le scandale dénoncé était celui du Médiator. Ici le sujet est les ravages que produit sur le monde paysan le Glyphosate rebaptisé pour le film le Tetrazine. Frédéric Tellier avait de l'or dans les mains et le titre de son film laissait présager que le point de vue du film était celui des monstres, des puissants soit les lobbyistes et les grandes firmes, ce qui paraissait original. Mais ici il y a trois points de vue et l'on passe de l'un à l'autre de façon scolaire et laborieuse pour bien démontrer et surligner sans nuance. D'un coté Mathias (Pierre Niney) le lobbyiste froid, qui n'a aucune conviction profonde du moment que ce qu'il défend lui rapporte de l'argent, qu'il ne sait plus comment dépenser, de l'autre l'avocat Patrick (Gilles Lellouche) à la carrière pas très brillante, dont ce procès est le combat de sa vie, et France (Emmanuelle Bercot qui sur-joue en permanence) femme d'agriculteur attaqué par le produit chimique depuis des années et qui va bientôt mourir. Tout est démonstratif et manichéen. Mathias le Lobbyiste doit défendre son point de vue in-entendable lors d'une réunion, le plan d'après on le voit boxer et prendre des coups ; L'agriculteur vient d'apprendre qu'il est gravement malade alors le plan d'après on le voit regarder sa petite fille qui fait du funambulisme : tout est à l'avenant. Frederic Tellier ballade sa caméra dans tous les sens, décadre, filme floue au premier plan, pour faire vrai, pour donner du rythme... mais sa démise en scène est tellement voyante que tout sonne artificiel. Toute la partie du couple d'agriculteur est de loin la plus loupée et la plus pénible, pas de doute Emmanuelle Bercot est meilleure réalisatrice qu'actrice, une seule nuance insupportable : crier comme une adolescente en pleine crise. Gilles Lellouche se démarque dans ce rôle d'avocat par un jeu non démonstratif et relativement nouveau pour lui. Le scénario est classique et n'apporte rien de nouveau dans le fond et dans la forme. Le montage est une catastrophe. Très déçu, je ne sais pas pourquoi j'attendais beaucoup plus d'un tel sujet.
Film d’une grande force, des propos et argumentaires justes et pertinents qui élèvent les débats, une documentation approfondie.
Ex : L’augmentation de la surface des Terres Agricoles par le déclassement en 2015 des petits-cours d’eau des cartes de référence se trouvant ainsi exclus des distances protégées des épandages… Ainsi aux premières pluies l’eau emportent encore plus de produits chimiques … Cela fut possible grâce à la complicité de la FNSEA et de ses agriculteurs irresponsables … Cette réalité aggravante est très peu communiquée dans nos médias.
Merci à F TELLIER et aux supers acteurs, votre film est un éclairage de poids à cette invasion des moult produits chimiques dans notre alimentation. Cela est un bon rappel de l’alerte de « Nous enfants nous accuseront (2008) » dont on peut constater qu’en bientôt 15 ans les avancées de protection des populations ont peu progressées. Je le conseille à tous les prétendants (et à leur équipes) à notre présidentielle, ainsi qu’à tous… Cette une réalité mondiale de plus de 50 ans.
J'ai bien aimé, c'est un film qui dénonce une véritable cause qu'est les pesticides. Même si je ne suis pas le plus grand fan de Gilles Lellouche, je trouve que lui et Pierre Niney jouent tous deux très bien.
Encore une belle prouesse de Frédéric Tellier. Un univers où le climax se fait ressentir de part cette tension permanente, lorsque l'on pense que tout est perdu il y a finalement encore de l'espoir, mais finalement cette confrontation entre ces deux acteurs emblématiques Pierre Niney et Gilles Lellouche autant intense que brutale. La mise en scène est exceptionnelle !
Par peur d'être influencée par vous tous, je ne lirai pas vos commentaires de spectateurs et de la presse pour sans doute maîtriser, contrôler et gérer mieux tous mes risques d'un sujet grave que nous ne pouvons pas supporter.
Comment agissons-nous face à toutes les situations injustes dont nous ne sommes pas responsables ?
- en collectif pour avoir plus de poids ? - en individuel pour en avoir moins et ne pas être du tout entendu ?
Dans ma vie et pour ma vie, j'ai toujours avancé en individuel pour me battre pour mon histoire, celle de mes parents, de mes grands-parents où bien-sûr du peu de poids à avoir, j'en avais pris conscience mais qu'importe puisque mon seul but était de satisfaire toute mon histoire pour qu'à la fin n'avoir rien à regretter ni à supporter le poids de n'avoir rien fait.
Ce film nous fait bien ressentir et comprendre le dilemme auquel nous sommes confrontés :
- les intérêts financiers des uns, - la santé pour les autres, - le nombre d'humains à nourrir sur la planète,
La fin de ce film est une belle conclusion de prise de conscience individuelle pour sans doute choisir sa vie, ses avancées, son bonheur, son bien-être, ses amis aussi mais les véritables, ceux qui sont là quand tout va mal mais pour ça aussi, il faut bien choisir son camp, ne pas oublier son histoire et s'en satisfaire à la fin quand nous ne pouvons plus rien faire pour elle.
de bons acteurs , une histoire et un rythme ou on adhère ou pas . moi j'étais au milieu . ça reste sympa , mais ce film est a voir une fois , pas deux .