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Michel C.
278 abonnés
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2,0
Publiée le 8 mars 2022
Qu'a voulu faire Constance Meyer pour son premier long métrage (?) J'avoue ne pas bien comprendre l'intérêt de cette rencontre entre Georges (Gerard Depardieu) et Aissa (Deborah Lukumuena), pour un scénario brillant par son absence ou sa discontinuité, certes sympathique - surtout pour elle, sportive, à l'écoute de l'autre - tandis que le premier demeure impoli, distrait, mal à l'aise, indélicat et maladroit. Bref, les dialogues ne sont pas un modèle du genre, et les bruits divers et variés produits par le grand GD, ne sont pas dignes d'un film annoncé à une meilleur niveau ! Très déçu par un montage ennuyeux, voire exaspérant... aucun plaisir musical, éclairage ordinaires. Dommage pour notre "Enorme" acteur qui semble dégringoler une sale pente ! Ne perdez pas votre temps (et votre argent), évitez...... !!**
Le pire film de l'année ? Il n'y a rien à sauver dans Robuste. Ni ses acteurs, qui se contentent d'ânonner sans conviction leurs répliques inintelligibles. Ni le scénario, inexistant. Ni les décors et les costumes, d'une laideur incroyable. On ne rit pas, on ne pleure pas, on ne ressent rien d'autre qu'un ennui incommensurable et on se demande comment un film d'une telle vacuité a réussi à être financé. Au sortir de la salle, la colère monte à cause du temps perdu. Le cinéma français dans toute son horreur, vraiment...
Georges (Gérard Depardieu) est une star de cinéma vieillissante qui vit seul dans sa luxueuse villa en plein Paris, mange trop, dort mal, peine à se souvenir du texte qu’il doit appendre pour son prochain film. Son seul lien avec le monde extérieur est Lalou, son garde du corps, qui doit s’abstenter quelques semaine pour enterrer son père au pays. Lalou est remplacé par une employée de la société chargée de la protection rapprochée de Georges : Aïssa (Déborah Lukumuena), une imposante jeune femme de vingt-quatre ans, qui pratique la lutte amatrice. Si Georges lui réserve un accueil plutôt frais, il va vite s’attacher à elle.
Constance Meyer a du culot. Pour son premier film, elle s’est lancée un double pari. Le premier est de filmer Gérard Depardieu, le monstre sacré du cinéma français, dans un rôle quasi documentaire : celui d’un immense acteur en bout de course. Le second est de lui opposer un autre personnage aussi « robuste » que lui, en la personne de la jeune actrice Déborah Lukumuena. Sacré culot de lui donner la moitié de l’affiche et d’y mettre son nom à égalité avec celui de notre Gégé national !
"Robuste" courait le risque de raconter une histoire cousue de fil blanc et courue d’avance. Ce risque là n’est qu’à moitié évité. Comme l’annonçait le pitch, Gérard (oups… je voulais dire Georges) et Aïssa vont lentement s’apprivoiser. Rien n’advient dans leur relation qui nous surprenne et qui, par conséquent, ne nous bouleverse.
En revanche, Constance Meyer relève haut la main le double pari qu’elle s’était lancée. Gérard Depardieu – si l’on oublie un instant ses inutiles provocations russo-dubaïotes – est impressionnant dans un rôle autobiographique qui évite tout à la fois la parodie, l’égocentrisme et l’auto-dépréciation. Déborah Lukumuena l’est peut-être tout autant. D’autres qu’elles se seraient laissés démonter face à la statue du Commandeur. Elle non. Reste toutefois à déterminer si son aplomb constitue une des nombreuses facettes d’un jeu qui en révèlera d’autres dans ses prochains films.
J’ai adoré ce film qui m'a réconcilié avec Depardieu à cause de certains faits divers le concernant, ce film est d'une grande sensibilité et très bien joué par ces deux acteurs qui traduisent bien par leur jeu des souffrances cachées, tous deux sont de grands acteurs ! un très bon moment de cinéma à voir !
j'avais oublié de poster ma critique ce film est excellent la jeune Déborah au non imprononsable tient tête avec brio à Gérard Depardieu parfait en acteur raté en mal d'inspiration bref pas gai mais bon film
Comment sublimer des corps aussi imposants que ceux des acteurs principaux? En faisant confronter deux personnages que tout oppose : conditions sociales, l'age... La réalisatrice joue avec délacatesse entre les dialogues brefs mais précis, les silences et ces corps d'ordinaire si imposants mais peu mis en valeur dans le cinéma actuel. La jeune actrice fait jeu égal, avec Gérard Depardieu, ce n'était pas gagné d'avance. Bravo.
Robuste nous montre comme un long cri de désespoir de Georges (Depardieu donc), qui est au bas mot horriblement désabusé de tout. Tout comme celui qui l’interprète avec une analogie évidente, Georges en sait tellement sur le cinéma qu’il se lasse vite et s’ennuie facilement. Il est parfois comme ivre de lui-même… Saoulé à tout point de vue, il préfère tout au long du film fuir les médiocrités ordinaires et les complexités sensorielles. Trop de mots sur les papiers, trop de phrases dans les bouches, trop de sentiments, trop de tout… Plus qu’une aigreur ou qu’une lassitude exacerbée, parfois une phobie de ce que qu’il sait déjà et que l’on tente vainement pourtant de lui expliquer. Alors, un mode de guérison est de remplir ce poly dénuement qui ronge Georges / Depardieu. Un vide béant, sidéral et sidérant qu’il compense à la même hauteur en mangeant sans arrêt, en buvant jusqu’à en mourir. Dans le film, il y a une scène sur trois presque où l’on mange… Entretenir compulsivement sa robustesse physique pour masquer d’autres fragilités… Mais la rencontre avec Aïssa va venir non pas mettre un terme à cette spirale car la ficelle narrative perdrait en crédibilité mais va venir apporter luminosité et humanité à Georges.
Robuste devient le nom d’un cinéma intemporel, intergénérationnel qui rassemble des corps, mais pas uniquement. Quelques mots d’amour de Michel Berger, qui est un peu LA chanson du film rassemble le papillon et l’étoile là « Ou des millions de gens se connaissent si mal ». Cet aspect fédérateur apporte une chaleur, un réconfort, qui font de Robuste une œuvre aboutie, un vrai projet de cinéma, une vision de la vie.
J’ai adoré l’histoire. Cette relation entre ses deux personnages cabossés par la vie. Gérard interprète sublimement ce pauvre Georges qui finalement, bien qu’étant célèbre, souffre beaucoup de solitude. Deborah Lukumuena joue vraiment très bien, ainsi que le jeune Lucas Mortier, très juste lui aussi. Ainsi que tous les autres comédiens, sans parler de la prestation de notre Gégé, époustouflante ! J’ai adoré la photo ! Quel boulot ! J’ai adoré aussi la musique. J’ai beaucoup aimé, ces jolis plans de coupes : la ville la nuit, le vent dans les feuilles à l’entrée de chez Georges... Les touches d'’humour aussi. Ainsi que ces purs moments de grâce comme par exemple ce souffle musical où Aïssa est devant son piano et Georges devant l’aquarium. A découvrir !
J'avoue ne pas avoir compris l'intérêt de l'histoire. Deux êtres solitaires et costauds qui se croisent quelques jours durant et qui vont se quitter sans suite. De bons comédiens mais je suis sorti perplexe.
Un face à face haut de gamme entre un Depardieu qui n'a plus rien à prouver et une jeune fille robuste elle aussi,sans parler des poissons des ténèbres et la musique intemporelle de Michel Berger...
Gérard devient Georges, mais le caractère reste. Difficile de ne pas faire le parallèle entre Depardieu et le personnage qu'il incarne à savoir un acteur qui n'en fait qu'à sa tête. Certaines scènes sont même amusantes, car l'on imagine facilement Gérard Depardieu faire la même chose que Georges. Pour autant, "Robuste" n'est pas une comédie sur les facéties d'un acteur vieillissant. Pour son premier long-métrage, Constance Meyer centre surtout son film sur la douce et tendre relation entre Georges et Aïssa, sa garde du corps. La jeune femme va d'ailleurs devenir plus que ça puisqu'elle va prendre soin de lui et être là pour lui comme une amie. On pourrait dire qu'elle fait simplement son travail, mais elle fait bien plus que ça. Cette sincère attention est réciproque dans un sens, car l'acteur s'intéresse de près à la personne qui l'accompagne partout que ce soit Aïssa ou Lalou avant elle. "Robuste", c'est aussi l'histoire de la solitude d'un homme qui a tout sur un plan matériel et qui a une vie bien remplie, mais qui n'a personne avec qui partager tout ça. C'est peut-être sa faute, mais on ne le connaît pas assez pour savoir. Ce qui est sûr, c'est que s'il est aussi intrusif c'est aussi parce qu'il tient à ces personnes comme la scène au restaurant chinois le montre avec Georges qui protège Aïssa afin qu'elle ne souffre pas plus tard. J'avais un peu peur de voir un dérivé de "Intouchables", mais la réalisatrice évite tous clichés du genre surtout par rapport au personnage de Déborah Lukumuena, ce qui est un soulagement et une bonne chose, car l'actrice est convaincante dans ce rôle. Constance Meyer a un peu de mal à conclure comme en témoignent les dernières minutes, mais à part cette conclusion bancale, c'est un film bien sympathique porté par un duo attachant.
La rencontre entre une jeune agent de sécu et un vieil acteur désabusé. Une chronique intimiste sobre qui ne ne décolle jamais, en raison d’un récit qui ennuie plus qu'il n'émeut, malgré son duo de comédiens attachants.
Ce film est une douceur malgré le manque de rythme on ne peut qu’admirer ses deux acteurs grâce à la douceur dans son jeu de rôle de Deborah Lukumuena et la prestance du parrain du cinéma français Gérard Depardieu, ce film se laisse à découvrir !
Il faut le génie de Depardieu et la fraîcheur de Lukamuena pour sauver le film du naufrage. Le film ne démarre jamais faute d'un scénario convenable. La réalisation est approximative, les dialogues sont soit insignifiants soit grandiloquents. Quelques situations cocasses nous réveillent de la torpeur mais globalement on cherche le sens et la raison de ce film dépressif.