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FaRem
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2,0
Publiée le 27 novembre 2023
Il y a des plans qui ne se passent pas comme prévu et Hassan et Issam vont en faire l'amère expérience. Chargés de kidnapper un homme pour de l'argent, le père et le fils vont aller de déconvenue en déconvenue. Une prémisse facile pour un film qui s'enlise rapidement dans une certaine redondance à cause d'un scénario peu inspiré. On va d'un endroit à un endroit alors que la situation se gâte de plus en plus étant donné que le jour va bientôt se lever. Une nuit à n'en plus finir, c'est en tout cas ce que je me suis dit en regardant le film... C'est long, répétitif et jamais stressant. Aucune tension alors qu'il y a apparemment urgence. C'est surement dû au fait que l'on se moque de ce qui pourrait arriver à ce duo. Entre la comédie dramatique un peu absurde et le thriller, Kamal Lazraq ne choisit jamais. Un film creux qui ne m'a jamais tenu en haleine et qui m'a surtout ennuyé.
Un polar macabre et crasseux (mais manquant de rythme et aux airs de déjà-vu) sur les mésaventures nocturnes de deux pieds nickelés dans les bas-fonds de Casa.
Une plongée glaçante des les bas-fonds de la société marocaine... Tout devient à la fois absurde mais évident... Impossible de ressortir indemne de ce polar à l'intensité émotionnelle plus que palpable.
Film brillamment réalisé et puissant. Les acteurs sont tous débutants et sont fort bien dirigés. C'est un film noir, un père et un fils qui enchaînent situations ratées et qui s'enfoncent chaque fois un peu plus dans les ennuis. Ce sont des pieds nickelés en quelque sorte. Grosse réussite pour ce premier long-métrage parfaitement tendu. Kamal Lazraq est définitivement à suivre, la plupart de ses choix sont pertinents. Bravo.
A l’origine la guerre des gangs. Deux caïds règlent leur compte , quand l’issue d’un combat conduit deux factotums, petits grouillots sans importance, à se voir confier la charge d’un corps. Celui-ci aurait du être vivant, le voici mort, leur chef n’en veut plus mais leur ordonne de s’en débarrasser avant la levée du jour. La nuit propice n’est nullement complice. Le duo de kidnappeurs multiplie les tentatives et enchaîne les contre-temps, et les refus de ceux sur qui ils comptaient pouvoir l’enterrer. Une cascade de malheurs, sans trame véritablement émotionnelle ni tension palpable. Le scénario patine un peu avant que son auteur-réalisateur ne prenne pleinement conscience de l’univers dans lequel il nous a entraîné. Il entre alors dans les entrailles de Casablanca où la faune se repait du plus faible, le trahit, le condamne… Un film vraiment noir ( la nuit, les âmes, l’intrigue … ) , terriblement existentiel . D’ailleurs Abdellatif Masstouri et Ayoub Elaid, sont des non-professionnels . Ils sont vrais ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Comment faire disparaître un cadavre? C'est la question qui va se poser pour un père et son fils tout au long du film. Ce kidnapping raté est le centre de cette oeuvre sombre tournée avec des acteurs non professionnels. Cette immersion dans les bas-fonds du Maroc avait pourtant de la gueule (comme les figurants), mais la tension voulue n'est pas flagrante à l'écran. La relation père/fils et la peur du jugement dernier sont bien présents, mais cela ne suffit pas à rendre ce polar captivant. Prix du Jury à Cannes 2023 dans la section Un certain regard, ce film poisseux ne m'a pas tenu en haleine et se révèle être une déception à mes yeux.
Premier long-métrage de Kamal Lazraq, Les meutes prend la forme d’une plongée vertigineuse et tragi-comique dans le Casablanca nocturne des gueules cassées et des personnages louches. Composé d’un casting de non-professionnels, le film nous fait suivre le périple d’un père et de son fils, qui pour gagner un peu d’argent, acceptent une mission louche à l’issue de laquelle ils se vont se retrouver avec un cadavre dans le coffre de leur camionnette, et disposer d’une nuit pour s’en débarrasser. Hélas, en raison d’un enchaînement de mauvais choix et d’une scoumoune persistante, leur tâche va s’avérer bien plus complexe que prévu, et de plus en plus désespérée. Une incroyable immersion dans les bas-fonds d’une ville marocaine, et un portrait sans concession d’un pan du Maroc contemporain, dans la droite lignée du cinéma d’un Nabil Ayouch. Superbe.
Road movie nocturne de deux pieds nickelés dans Casablanca... Tension narrative très efficace, Relations père-fils et ''masculinité'" toxiques Violence de la ville...
Les Meutes offre un voyage au cœur de la société marocaine en abordant avec sensibilité des sujets essentiels tels que le rapport père-fils, la pauvreté et la criminalité. Le film nous plonge dans un monde où le gangstérisme révèle la dure réalité vécue par les classes les plus précaire. Cela devient pour eux une épreuve dangereuse, où la quête de nourriture pousse ce père et son fils à des extrémités troublantes. La religion, omniprésente dans la culture marocaine, se dévoile à travers des croyances et des superstitions qui tissent une ironie subtile tout au long de l'histoire. Malgré les actes illégaux commis par Hassan et Issam, ils tiennent à respecter des codes religieux qui semble alors superficiel en comparaison au mal fait.
Ce thriller marocain propose une image organique et charnelle qui évite habilement le côté trop léché souvent présent dans le cinéma contemporain. Le choix de tourner de manière nocturne ajoute une couche supplémentaire à son atmosphère déjà sombre. C'est dans cette noirceur que Kamal Lazraq parvient à insuffler une dimension absurde quant à l’aggravement perpétuel de la situation. Malgré cette combinaison réussie, on regrette que le film manque parfois d'impact en s'enlisant dans sa propre noirceur.
La décision de prendre des acteurs non professionnels confère au film une certaine authenticité. Les improvisations judicieusement intégrées ajoutent une touche de réalisme. Ayoub Elaid et Abdellatif Masstouri livrent des performances impeccables. Leur rapport est essentiel à l'histoire. On explore la complexité de cette relation père-fils qui oscille entre tradition et contestation. Le film offre une réflexion sur la société marocaine, où la figure du père tient une place primordiale, mais où les questionnements des jeunes générations sèment parfois le doute. Malgré cela, le récit souligne habilement que l'aspect sociétal l'emporte souvent sur les instincts primaires.
Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
Le temps d’une nuit fiévreuse dans les bas fonds de Casablanca un père et son fils doivent se séparer d’un cadavre. Même si la situation est grave et glauque il y a presque quelque chose de comique dans leurs volonté de mener leur tâche et leur propension systématique à échouer. De bons moments de tension pour un thriller poisseux excellemment joué par des comédiens non professionnels qui par leurs peaux tannées et leurs visages émaciés apportent au récit une belle véracité.
Quelle claque!, cela faisait longtemps que je n avais pas apprécié un polar de ce genre, noir, bien serré. Une mise en scène au cordeau, à base de gros plan qui nous fait apprécier de véritables gueules que l on a quasiment plus au cinéma français, qui prennent la caméra à bras le corps, le personnage du père ou l on voit à son visage tout le désespoir et la misère, dont il oblige son fils à l accompagner dans des coups foireux. Kamel lazraq filme les faubourgs miséreux de Casablanca au reel, qui en fait grâce à cela un personnage du film important. Une véritable surprise pour ma part
Un film qui présente Casablanca pas en version touristique mais une ville pauvre de combines. Un petit travail qui tourne mal et génère la trame du film.
Ensuite il n'y a pas que le travail qui tourne mal c'est aussi le cas de ce film qui tourne en rond. Ressemble plus a des suites de scénettes il aurait put être faute de matière de scénario faire un court métrage.
"Les meutes", présenté dans la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes 2023, il peut être classé dans la catégorie des films noirs, tant il dévoile la face sombre du Marco contemporain.
Dans les faubourgs populaires de Casablanca, Hassan et Issam, père et fils, vivent au jour le jour, enchaînant les petits trafics pour la pègre locale. Un soir, ils sont chargés de kidnapper un homme. Commence alors une longue nuit à travers les bas-fonds de la ville...
Film poisseux et vénéneux il ne ménage pas sa peine pour nous installer au coeur des trafics et des déviances de la société marocaine.
Il est donc à ce titre recommandé à ceux qui veulent dépasser le cinéma romantique ou de carte postale et s'intéresser également aux fractures d'une société dont on connaît si peu les entrailles.
A noter que les acteurs sont des non professionnels, ce qui ne se voit absolument pas à l'écran.
Lors d'un règlement de comptes entre bandes rivales de Casablanca, le chien d'un des caïds décède et le pousse à chercher vengeance. Un père et son fils se retrouvent malgré eux embarqués dans le conflit lorsqu'ils assassinent involontairement le protégé du chef adverse. Commence alors une course contre la montre pour se débarrasser du corps. En salle le.
spoiler: Les Meutes montre comment une situation à la base maîtrisée peut exploser à la figure de ce père un peu irresponsable et de son fils qui n'a rien demandé à personne. Le film garde un bon rythme sur toute la durée, alliant le compte-à-rebours de l'aube approchant et des apparitions mystiques accablant le paternel. J'aurais beaucoup aimé qu'une belle bande originale accompagne la montée en puissance du film mais ce n'est pas le cas.