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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 octobre 2008
Le portrait interessant d'une femme en quete de plaisirs sexuels et d'amour ideal.J'ai surtout gardé en memoire pendant un tres long moment la fin abominable de ce film.Le plan da la lumiere qui clignote sur le visage eteint de diane keaton est certainement pour moi un des plus beaux du cinema, du moins c'est un plan que l'on est pas pret d'oublier. Sinon, l'interpretation de keaton est superbe.C'est sans nul doute un de ses meilleurs roles.Sinon, richard gere ne joue pas mal non plus.Bref, un classique des années 70 qui de nos jours reste tres rare a trouver.
Je ne partage pas l'opinion des 2 autres critiques à 4 étoiles. Ce n'est pas un grand film, c'est un bon film sans plus. L'apparition de Richard Gere, courte mais intense est mémorable par contre.
Un film magnifique... enfin comment peut-on employer ce mot dans ce cas...? en tout cas un film profondément dérangeant dans le propos, avec une exposition de la part sombre de la révolution sexuelle. Avec le recul du temps ce film fait d'autant plus froid dans le dos lorsqu'on pense qu'environ 5 ans après le sida débarquait et ne demandait qu'a proliférer dans cette ambiance de débauche désespérée... La mise en scène de Brooks parvient à insuffler une ambiance poisseuse et très efficace notamment dans le montage très rapide et les scènes de flash mentaux, prise de coke oblige... Je rapprocherai ce film de "Chiens de paille" de Peckinpah, pour leur proximité temporelle, pour l'ambiguïté des rapports sexe/violence mais surtout pour les effets de mise en scène sus cités. En bref, un film assez "choc", à ne pas regarder déprimé, mais qui apporte, sans en avoir l'air, une réflexion assez profonde sur le désespoir et la recherche d'un echappatoir pour oublier des douleurs profondes. Pessimiste jusqu'au bout, n'imaginez pas trouver dans ce fil une image consolatrice du couple et de l'amour. L'amour n'existe pas, l'amour est mort !
En adaptant un roman de Judith Rosner, Richard Brooks réalise un de ses films les plus ambitieux, contrastant avec ses deux précédents items commerciaux. Soutenu par l'excellente musique d'Artie Kane, le film raconte sur fond de solitude urbaine, l'histoire d'un professeur pour enfants malentendants qui vit sous l'oppression d'un père misogyne au côté d'une mère permissive. La nuit elle hante les bars et s'enfonce peu à peu, au fil des relations dans le monde glauque des dépressifs de la sexualité... Diane Keaton est surprenante dans son personnage à contre emploi (elle s'échappe ici pour la première foid du rôle de l'amoureuse idyllique du monde de Woody Allen) qui passe de la stabilité de l'école, à l'univers incertain de la nuit ou l'acte sexuel devient un moyen d'échapper à la solitude. La pellicule de William Fraker (il sera nominé) est presque monochrome (bleu) dans ces scènes. Le reste de l'interprétation, de Richard Gere à Tom Berenger est excellente, avec une mention particulière Tuesday Weld dans le rôle de la soeur un peu fêlée du bocal (Elle aussi sera nominée comme meilleur deuxième rôle féminin) et Brooks réalise certainement le meilleur film de sa fin de carrière, avec tact et intelligence, malgré les scènes érotiques (on est loin de la vulgarité balourde de Ken Russell et de quelques autres). Mais attention, même s'il connut un grand succès commercial aux USA, Mr. Goodbar n'est pas un beau film.