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    Sing Me A Song
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    13 critiques spectateurs

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    Maximekeller7
    Maximekeller7

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2021
    J'ai ressenti du vide, presque de l'angoisse face a ces images d'enfants coupés d'eux même et de la relation lorsqu'ils sont hypnotisés par leurs écrans. Le film comporte une succession de scènes fortes sur ce point mais je m'interroge sur un parti pris. Le film laisse entendre que leur vie tourne essentiellement autour des écrans, de l'argent, des jeux de guerre au point qu'il devient à mon sens difficile de voir les personnes dans leur globalité, de percevoir par exemple plus en profondeur quels sentiments ils ont les uns pour les autres... Ce n'est pas le propos du film mais au final ce regard ciblé manque pour moi d'empathie.
    Joh83
    Joh83

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2020
    Film qui montre l'entrée fracassante d'internet et des écrans dans une société de moines jusque là préservée et qui semble perdre ses repères face à ces nouvelles technologies. Les réseaux sociaux vendent du rêve à un jeune bouddhiste qui a la candeur d'y croire et qui va choisir de vivre ces expériences prometteuses à mille lieux de son monastère. Histoire touchante qui montre les désillusions du monde virtuel, paysage juste sublime. A voir.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    C'est un très beau documentaire digne d'intérêt. Le réalisateur a filmé sur une dizaine d'année avec des aller et retour sur place, un jeune moine bouddhiste au BHOUTAN dans ce pays au pied de la chaîne himalayenne qui vient de découvrir dans la dernière décennie l'arrivée du modernisme avec l'électricité et internet notamment. Il décrit bien ce brusque changement dans la vie sociale de ce pays à travers l'histoire de ce jeune moine qui l'amène à changer de vie et de comportement.
    Ce film nous décrit bien également le bouleversement qui s'est opéré dans ce pays habitué jusque là à ses coutumes et rites. La réalisation est de qualité avec des images superbes et s'apparente davantage à une fiction dans sa forme. Ce qui ressort surtout dans ce film c'est l'arrivée des smartphones et l'addiction qui en découle et qui va donc transformer complètement la vie de ce pays et de ce jeune moine en particulier.

    Bernard CORIC
    L E
    L E

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Excellent, instructif pour tous.
    Ce décalage entre les contenus, pauvres intellectuellement, et au combien librement accessibles aux enfants via les portables, et nos valeurs (qu'elles soient bouddhistes ou païennes ou autres) frappent tous les parents tiraillés entre la modernité (malheureusement, beaucoup de contenus, sans explication, restent dangereux) et les valeurs qu'ils veulent enseigner à leurs enfants.
    Ce film met en valeur cette idée dans un monastère où cet écart, cette dichotomie est flagrante et mène à une réalité où personne ne s'y retrouve vraiment.
    Yann C.
    Yann C.

    35 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Les images sont magnifiques. Le cadrage et les lumières sont parfaites. Mais la mise en scène est à la limite de la manipulation. C'est trop réducteur et certaines scènes sont sortis du contexte. Pour connaître le Bhoutan préférer le très bon film "Dakini" de la réalisatrice Bhoutanaise Dechen Roder.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2020
    Sing Me a Song (2020) est la suite du précédent documentaire de Thomas Balmès : Happiness (2013), qui évoquait déjà l’impact des nouvelles technologies au Bhoutan (jusqu’en 1998, la télévision et internet étaient purement et simplement interdit dans tout le pays).

    Le réalisateur retrouve d’ailleurs l’un des protagonistes (le jeune Peyangki), qui sera le fil conducteur de son nouveau film (les toutes premières images du film sont tirées de son précédent film, mais il n’est pas nécessaire de l’avoir vu pour comprendre ou apprécier le nouveau).

    On retrouve donc Peyangki 10 ans après l’arrivée de l’électricité dans son petit village perché à 4 000 mètres d’altitude. Bien évidemment, l’arrivée de « La Fée Électricité » ne se fera pas sans conséquence dramatique pour la population environnante. Si elle apporte un confort de vie indéniable, elle aura aussi apporté son lot de désillusion (il n’y a qu’à voir comment se comportent les jeunes moines bhoutanais avec leurs smartphones). L’image la plus saisissante du film, reste celle de la prière collective des jeunes, tous en train de réciter leurs prière face à leur écran de téléphone ou tout en jouant à des jeux vidéo. Des images qui font réellement froid dans le dos et font réfléchir sur ce que le monde est en train de devenir. Autre moment symbolique, celui où tous les jeunes moines se retrouvent le soir venu pour regarder un match de foot devant la télévision, on est clairement loin de l’image d’Epinal du moine bouddhiste, vivant dans la spiritualité, la sobriété et la réflexion permanente.

    Une immersion ethnographique qui lève le voile sur ce qui était l’un des rares pays à ne pas encore avoir succombé à la télévision et à l’internet. Un chamboulement ravageur pour toute une population (addiction aux smartphones, aux jeux vidéo, aux matchs, aux films pornographiques, …), dans un pays qui étaient coupé du monde, voire de tels changements en si peu de temps, laisse à réfléchir et a de quoi inquiéter…

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Spectatrice2
    Spectatrice2

    4 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2020
    Passage par la ville et tous ses dangers pour ce documentaire familial sur l'addiction aux jeux de guerre qui menace tous les adolescents. Un film très profond. Une très belle image. Jeu parfait des "acteurs" bien que le film soit annoncé être un documentaire… On se perd petit à petit entre réalité et fiction. Un film sombre et frais. Poétique et diabolique. Une leçon de vie à voir en famille.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 octobre 2020
    Le Bhoutan est un minuscule royaume himalayen coincé entre l’Inde et la Chine. Il est connu pour ses paysages grandioses. Il est aussi connu pour avoir substitué au produit national brut (PNB), pour mesurer la richesse de ses habitants, un concept original : le « bonheur national brut ».

    Thomas Balmès était venu y filmer un monastère tibétain à quatre mille mètres d’altitude. Coupé du monde depuis la nuit des temps, l’électricité allait y être installé et le documentariste français voulait y constater l’irruption des nouvelles technologies.

    Il y retrouve dix ans plus tard Peyangki, le petit moinillon facétieux de "Happiness". Il a aujourd’hui dix-huit ans et ne supporte plus l’éducation rigoureuse du monastère. Sur les réseaux sociaux, il a fait la rencontre de Ugyen, une jeune chanteuse qui se produit dans un bar de nuit de la capitale. Il décide de quitter le monastère pour la rencontrer.

    On risque fort d’aller voir "Sing Me A Song" (pourquoi diable ce titre anglais et sirupeux qu’on croirait emprunté à un mauvais roman Harlequin ?) pour de mauvaises raisons : le dépaysement de l’Himalaya, la splendeur de ses paysages, la sérénité qu’incarnent ses moines tonsurés, etc.

    Or "Sing Me A Song" bat en brèche tous ces clichés. On y découvre avec effroi les effets débilitants des nouvelles technologies. Une image est stupéfiante : un long traveling arrière sur des jeunes moines récitant mécaniquement leurs mantras les yeux rivés sur leurs téléphones portables, dans une transe hypnotique dont on se demande si elle est l’effet de leur récitation ou bien de leur addiction aux écrans.

    Si les monastères les plus reculés sont impactés, la capitale bhoutanaise l’est plus encore. Thomas Balmès filme une ville sans âme avec ses néons criards, ses bars glauques, ses chanteuses trop maquillées, dont on imagine, même si rien d’explicite n’est dit, qu’elles en sont réduites à se prostituer. C’est là que Peyangki retrouve Ugyen dont il découvre qu’elle est déjà la mère d’une petite fille de deux ans. L’affiche du film les photographie tous les trois séparés par un espace infranchissable, lui avec son téléphone, elle avec sa fille, leurs regards ne se croisant pas.

    On peut saluer la clairvoyance de ce documentaire désespérant – dont on ne comprend jamais ce qu’il emprunte à la fiction ou à la réalité – sur les effets délétères des nouvelles technologies sur nos existences. On peut aussi lui reprocher de nous renvoyer une image si glaçante de notre monde, menacé par les mêmes dérives, où qu’on se trouve.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Ne perdez pas votre temps à voir ce “documentaire” interminable, lourd à un point incroyable, répétant à chaque plan la même chose !
    Le réalisateur a une thèse (l’addiction aux écrans) et se sert des Bouthanais pour la faire passer avec de gros, gros, gros sabots !!!
    Où est donc le portrait subtil du jeune Peyangki qu’on pouvait attendre ?
    christoq
    christoq

    4 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2020
    Tres belle occasion, pour ceux qui n'ont pas la chance de pouvoir s'y rendre, de découvrir le Bhoutan au travers de cette
    fable qui met en Lumière les futilités et vanités de la modernité au vue de l'immuabilite de la transcendance
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 septembre 2020
    A voir absolument ce film tourné comme un documentaires est un cri d'avertissement concernant l'aliénation qu'apportent les outils numériques aux individus et à une culture pleine de richesse et de profondeur. A voir.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    Il y a 10 ans, le documentariste français Thomas Balmès s’était rendu à Laya, un petit village du Bhoutan, pour y tourner "Happiness", un film qui n’a jamais eu l’honneur de connaître les salles de notre pays. Il avait pour but de travailler sur l’impact des écrans sur nos sociétés et il avait fini par choisir de poser sa caméra au Bhoutan, ce petit pays de 38 000 km2 et de 750 000 habitants environ. En 1999, ce pays avait vécu une véritable révolution, son gouvernement ayant levé l’interdiction sur la télévision et Internet. Dans ce pays qui était le dernier au monde à ne connaître ni l’un ni l’autre, Laya, perdu au nord du pays à près de 4000 mètres d’altitude, avait la particularité d’être le dernier village à avoir reçu, plusieurs années plus tard, les 4 connexions qui symbolisent la « modernité » : la route d’accès, l’électricité, la télévision, Internet. Cette particularité avait permis à Thomas Balmès de suivre les effets de l’arrivée des écrans dans une communauté qui en avait été privée jusque là. Pour personnaliser ce bouleversement, le réalisateur avait choisi Peyangki, un jeune apprenti moine bouddhiste de 8 ans, et il lui avait fait faire la connaissance de la « modernité » durant un voyage de 3 jours entre Laya et Thimphou, la capitale du pays. 8 ans plus tard, Thomas Balmès est retourné à Laya pour tourner "Sing me a song", et il a retrouvé Peyangki. Dans son nouveau film, Thomas Balmès commence, avec de très belles images de l’environnement de Laya, ce village perché à 3820 mètres d’altitude au cœur du massif de l’Himalaya, par nous introduire auprès du Peyangki de "Happiness" : le village attend la route, attend l’électricité, Peyangki a préféré devenir moine que d’aller à l’école, il aimerait devenir un jour un grand lama, il aimerait aussi voir des avions et de grands immeubles. Très vite, on retrouve Peyangki 10 ans plus tard : c’est un téléphone portable qui le réveille, on voit une antenne parabolique sur un toit. Pas de doute : la métamorphose de Laya et celles de Peyangki sont flagrantes. Encore plus flagrante lorsqu’un des plans suivants nous montre une vingtaine de jeunes apprentis moines qui semblent absorbés dans leur prière commune, sauf que, simultanément, ils sont tous en train de se livrer à des activités sur leur Smartphone : jeux en ligne, réseaux sociaux, visionnage de vidéos, … Surprise, surprise : la vision que nous donne Thomas Balmès de ce pays qui a choisi de remplacer le PIB par le BNB (Bonheur National Brut) n’est pas exactement celle à laquelle on s’attendait. En fait, le Bhouthan est devenu en quelques années le plus grand consommateur d’écrans de toute l’Asie et 600 000 bhoutanais ont un compte Facebook. Et nous ne sommes pas au bout de notre surprise ! Que dire en effet de cet authentique représentant de la tradition qu’est pour nous un moine bouddhiste aux cheveux rasés et à la robe couleur bordeaux qui tombe amoureux d’une chanteuse de la ville rencontrée sur … Wechat ? Que dire de la vision de la capitale du Bhoutan, Thimphou, qui, finalement, ne diffère en rien d’une ville europénne, embouteillages compris ? Que dire de la vision de ces jeunes moines prenant du plaisir à s’amuser de leur participation à des jeux de guerre ?
    "Sing me a song", documentaire qui ressemble beaucoup à une fiction, nous en apprend beaucoup sur le Bhoutan, sur le bouddhisme, mais aussi, de façon indirecte, sur la façon dont Internet et les réseaux sociaux ont métamorphosé nos propres existences.
    Traitdunion
    Traitdunion

    7 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2020
    Récit initiatique d’un jeune moine bouddhiste aux repères fragiles, englouti par la boulimie technologique de son pays, tardivement envahi de smart phones et autres jeux en réalité augmentée... Amoureux virtuellement d’une jeune et jolie chanteuse de la ville beaucoup plus pragmatique, la confrontation avec la réalité pourrait bien lui faire définitivement perdre pied et sa vocation d’enfant. A moins que...
    Les paysages majestueux des hautes montagnes du Bhoutan servent d’écrin à cette réflexion sans complaisance sur les pièges des nouvelles technologiques, que la maîtrise de Thomas Balmès emmène à la frontière du documentaire et de la fiction.
    Un magnifique moment de cinéma!
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