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    L'Établi
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    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2023
    Près de quinze ans après son premier film, « Rien de personnel », qui traitait déjà du milieu des entreprises mais sous le versant des ressources humaines et des nouvelles méthodes de management, Mathias Gokalp revient donc de nouveau avec une œuvre sur le monde du travail. Mais cette fois, changement d’époque puisqu’on se retrouve à la fin des années 60 après les accords de Grenelle de mai 68 ainsi que de sujet puisqu’on assiste à une autopsie du quotidien des ouvriers dans une usine Citroën où le patronat règne en maître. « L’établi » est adapté de l’ouvrage autobiographique de Robert Linhart, bourgeois et militant d’extrême gauche, qui avait infiltré l’usine pour connaître les conditions de travail des employés et fomenter une révolte syndicale et ouvrière. On est donc en plein dans un récit aguerri et pertinent de lutte des classes qui plus est inspiré d’une histoire vraie. Un récit qui résonne encore pour beaucoup aujourd’hui et qui a sa version contemporaine, les cols blancs ayant remplacé les cols bleus et des œuvres comme la série « Severance » montrant bien que l’aliénation par le travail existe toujours même si elle a changé de visage. Tout comme le fait que les patrons exploitent toujours, de manière différente et plus sournoise, les classes moyennes et les pauvres. On est donc face à un long-métrage très engagé, à la fois fort et nécessaire, dont les velléités humanistes et sociales sont la première qualité et qui nous rappelle que le combat cher à Marx est loin d’être fini. On n’est pas loin du cinéma de Stéphane Brizé mais en mode plus passéiste et vieillot sans que cela soit un défaut. Dans les deux cas, c’est du cinéma qui interpelle et duquel serait fier un Ken Loach, lui qui s’est tant investi dans la cause par son cinéma durant des années de l’autre côté de la Manche.

    Dès le départ on est en immersion totale dans ces usines de l’époque où il y avait encore très peu de droits pour les salariés. On pense parfois à « Germinal » et les mineurs dans la manière dont Gokalp, via le récit de Linhart, nous peint les conditions de travail dans l’usine. On n’est pas loin de la Bête métaphorique du roman de Zola quand on entend en voix off, une voix un tantinet trop solennelle et verbeuse par ailleurs, du personnage principal. Mais la folie de la répétition des tâches est bien là. Et « L’établi » nous la fait ressentir par toutes les pores. L’abêtissement du travail à la chaîne, le peu de répit, l’absence de droits, l’exploitation des ouvriers étrangers, les tâches plus répétitives les unes que les autres, le mépris des contremaîtres et surtout la cadence infernale imposée par le rythme de production. C’est édifiant et il est bon de rappeler que depuis les choses ont heureusement bien évolué. Gênant au début, puisqu’il est difficile de comprendre pourquoi un bourgeois qui a tout vient tenter de mener une rébellion chez le prolétariat, le film prend ensuite le temps par petites touches d’expliquer les motivations du personnage pour qu’on le comprenne (un peu) mieux. Dommage que le côté vie privée soit moins réussi et que le rôle de Mélanie Thierry soit trop peu développé. C’est donc une œuvre intense, dont certaines scènes sont déchirantes (celle où l’ouvrière parfaite qui a peur de perdre son emploi craque pendant la grève en est l’exemple le plus marquant) et qui nous percute l’esprit malgré son côté parfois austère qui pourra en rebuter certains.

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    Culturevsnews
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    83 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2023
    "L'Établi" est une adaptation cinématographique réussie du roman éponyme de Robert Linhart, qui offre un regard saisissant sur le monde ouvrier et les aspirations révolutionnaires de l'après-Mai 68. Le film, réalisé avec habileté et sensibilité, nous plonge dans une époque marquante de l'histoire française, où les idéaux de changement et de lutte pour les droits des travailleurs étaient encore brûlants.

    Le personnage principal, Robert, interprété avec brio par l'acteur choisi, est un normalien et militant d'extrême-gauche qui décide de s'infiltrer chez Citroën en tant que travailleur à la chaîne. L'acteur parvient à transmettre toute la complexité du personnage, sa passion pour la révolution, mais aussi ses doutes et ses remises en question face à l'évolution du monde ouvrier. Les autres personnages du film, notamment les ouvriers de l'usine, sont également bien campés et apportent une diversité de points de vue qui enrichissent le récit.

    Le réalisateur a su recréer avec minutie l'atmosphère des usines de l'époque, plongeant le public dans l'univers de la chaîne de montage avec réalisme. Les décors et les costumes contribuent à créer une ambiance authentique, faisant de l'usine un personnage à part entière du film.

    "L'Établi" aborde des thèmes profonds et intemporels, tels que la lutte des classes, l'engagement politique, et le rôle de l'individu dans un mouvement collectif. Le scénario est bien construit, captivant le spectateur avec des rebondissements inattendus et des moments de tension qui reflètent la complexité des enjeux sociaux et politiques de l'époque.

    Le film réussit à mettre en lumière la division des ouvriers face à l'idée de révolution et de mouvement social, reflétant les débats et les fissures idéologiques qui ont marqué cette période de l'histoire. Les personnages qui entrevoient la possibilité d'une action collective apportent une dose de suspense et d'espoir, tandis que ceux qui rejettent la politique au profit de la stabilité personnelle apportent un contraste émotionnel fort.

    Si "L'Établi" est un film engagé, il évite cependant tout manichéisme et offre des nuances subtiles dans la présentation des différentes perspectives. Le réalisateur parvient à maintenir un équilibre entre l'exploration politique et la profondeur des personnages, rendant ainsi le film accessible et pertinent pour un large public.

    "L'Établi" est une œuvre cinématographique captivante et éclairante sur l'après-Mai 68 et les espoirs de révolution ouvrière. La réalisation soignée, les performances remarquables des acteurs et la richesse thématique font de ce film une œuvre qui résonne encore aujourd'hui. Si vous êtes intéressé par l'histoire sociale et politique de la France, "L'Établi" ne manquera pas de vous captiver et de susciter des réflexions profondes sur les aspirations et les réalités de la lutte pour un monde meilleur.
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 019 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2023
    Film engagé restituant un livre, une expérience inspiré de faits réels, cela pourrait être intéressant dans le témoignage d événements en mai 68 dans cet environnement d usine Citroën. Mais le film est très lent, manque de punch pour restituer les événements et on ne sent pas trop les acteurs inspirés ... enfin bon on s ennuie. L acteur principal me semble à côté de la plaque en plus ...
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Tiré du livre, de R Linart, normalien et prof d'université racontant son expérience en usine peu après mai 68, " l'établi " n'est malheureusement pas très bien servi par sa réalisation un peu trop terne.

    La première demi-heure, poussive, ne laisse pas espérer le meilleur qui advient pourtant.

    Porté par une interprétation à la hauteur, mieux servie par les seconds rôles ( Olivier Gourmet est excellent comme à l'accoutumée ), " l'etabli" pose le rapport entre l'idéologie et la réalité du monde du travail ( loin d'être une source d'épanouissement pour beaucoup, mais une nécessité indispensable pour payer ses factures).

    Plusieurs scènes sont vraiment réussies et " l'etabli" s'avère finalement plus intéressant qu'accompli au plan formel.

    Les amateurs de films à caractère politique et social sur le travail et le monde de l'entreprise ne le manqueront pas, même s'il n'est pas un des modèles du genre ( Cantet, Loach, Guediguian ont par exemple, dans leur filmographie des opus largement supérieurs).
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2023
    Quelques mois après la révolte de mai 68, des militants politique réussissent à intégrer des usines Citroën. Robert, professeur de philosophie est de ceux là. Lorsqu’un patron décide de revenir sur les accords signés quelques mois plus tôt, Robert organise la riposte des salariés. Le récit d’une lutte, avec ses réussites et ses échecs. C’est magnifique.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2023
    Ai vu "L'établi" réalisé par Mathias Gokalp d'après le roman autobiographique de Robert Linhart. Un établi entre autre, est un intellectuel qui se fait embaucher dans une usine en tant qu'ouvrier pour raviver la flamme révolutionnaire auprès du personnel. Robert est professeur de faculté et est totalement engagé au parti communiste avec sa femme pharmacienne. Il se fait employer chez Citroën pour travailler à la chaine à la fabrication des 2CV. L'entreprise décide début 1969 de faire travailler gratuitement ses ouvriers, 45 minutes supplémentaires tous les jours pour rattraper le manque à gagner à cause des grèves de mai 68. Robert entrevoit tout à coup l'occasion de réveiller tous ses collègues pour défendre leurs droits. Quand bien même le premier film de l'histoire du cinéma en 1895 était une sortie d'usine à Lyon, le travail à la chaine en usine n'a pas été tant traité que cela (évidemment il y a le génial "Les temps modernes" de Chaplin). Gokalp réalise un film essentiel et s'il y a bien un film qui mériterai d'être vu par tout le monde en ce moment c'est bien celui là. Le sujet principal étant la pénibilité au travail et la difficulté de prendre la parole et de se faire entendre. Le metteur en scène sait filmer l'effort physique, l'humiliation phychologique, la cadence infernale sans caricature et tout en faisant réellement du cinéma. La mise en scène est très belle pour toutes les scènes dans les ateliers, les postes de travail, les éléments de 2CV qui avancent inexorablement, les robots qui obligent les humains à un rythme infernal, tout est magnifiquement filmé sans être magnifié. La photographie est très soignée et lumineuse. La musique (beaucoup de percussions) qui prend son tempo au rythme des coups de marteaux, des soudeuses, des visseuses électriques est très inventive et anxiogène. Le propos est intense et il y a un vrai suspens tout au long du film. Quand la caméra sort de l'usine c'est pour des réunions syndicales passionnées dans des bars où des jardins ouvriers. Swann Arlaud est comme à son habitude très habité et puissant en un mot une très grande interprétation. Olivier Gourmet en prêtre ouvrier travaillant également dans l'usine, Mélanie Laurent en femme solidaire du combat de son mari et Denis Podalydès en chef d'atelier complètent le casting. Mais c'est surtout les comédiens peu connus italiens, arabes, africains, bulgares qui sont à souligner tant leurs incarnations sont justes, profondes et essentielles au film. Un vrai film de cinéma important qui parle d'une révolution qui a tout juste 55 ans mais toujours si actuelle.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2023
    Un film qui m'a laissé perplexe, car je n'ai pas trouvé ce film très intéressant, bien que le sujet aurait pu l'être, d'ailleurs je ne connaissais pas ce processus d'infiltration dans les usines par des militants éduqués à la suite des évènements de mai 68. Donc, dommage car le film aurait pu être intéressant, mais on s'ennuie un peu.
    jeanmariel
    jeanmariel

    16 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Film que je veux défendre car il a de l'épaisseur.
    Le sujet était pour moi inconnu, et cette lutte valait vraiment la peine d'être dévoilée.
    Il parle de questions éternelles et donc actuelles.
    Que fait-on quand on est conscient ou victime de l'oppression et de l'injustice ?
    Quelles sont les luttes légitimes et utiles ?
    A quel moment et à quelles conditions fait on pire que bien ?

    J'ajouterai que le scénario, les dialogues et le scénarios sont à la hauteur du sujet.
    Swann Arlaud et Denis Podalydès sont très bons.
    Philippe S
    Philippe S

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2023
    une plongée captivante dans le monde du syndicalisme post-68 dans les usines Citroën. Le réalisateur nous présente une réalité sociale marquée par des tensions palpables entre les travailleurs et les patrons, ce qui rend ce film très intéressant.

    L'histoire suit un groupe d'ouvriers qui luttent pour faire valoir leurs droits face à un patronat qui ne leur accorde que très peu de considération. La pression monte au fil des jours, mais les travailleurs restent unis et déterminés à obtenir des résultats. La narration est particulièrement bien menée, avec des moments de tension qui maintiennent le spectateur en haleine tout au long du film.

    Les personnages sont très bien construits, avec des acteurs qui ont su rendre les émotions des travailleurs de façon très réaliste. On ressent leur colère, leur frustration et leur détermination tout au long du film. Le réalisateur a également réussi à montrer l'impact des événements sur leur vie personnelle et familiale, ce qui rend le film encore plus poignant.

    , "L'établi" est un excellent film qui réussit à capter l'essence même du monde ouvrier et de la lutte syndicale. Les acteurs sont fantastiques, la narration est bien construite et la réalisation est impeccable. Je recommande vivement ce film à tous les amateurs de cinéma social et engagé.
    Sarah_delaf
    Sarah_delaf

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2023
    Swann Arlaud est très convaincant dans ce drama politique qui résonne énormément avec l'actualité! Très fort
    Jylg
    Jylg

    42 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2023
    Intéressante étude d'une période délicate de notre histoire récente ( assez bien vue en cette période troublée). La reconstitution de 1969/70 est parfaite, jusqu'à l'usine Citroën et le sujet doit donner à réfléchir...
    Chamar
    Chamar

    25 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2023
    Le film rappelle un peu le "Annie Colère" de Blandine Lenoir. Même attachement, probablement sincère, à un passé engagé, même façon d'en simplifier les contradictions et d'en estomper les blessures. La Gauche prolétarienne n'était pas (que) ce sympathique groupe de parole et de solidarité décrit par le film. Le mouvement maoïste était violent, dogmatique, tiraillé, jusqu'à sa tentation ultime d'un engagement armé, comme d'autres fractions ou brigades européennes qui ont elles franchi le pas. De la même façon, la brutalité des conditions de travail et des rapports de classe est ici ramenée à l'anecdote, au pittoresque, avec les doigts bandés de Swann Arlaud, ou la bonhommie hypocrite de Denis Podalydès en petit chef. Comment peut-on faire un cinéma aussi conventionnel d'un sujet qui ne l'est pas ? Le moindre plan de Bruno Muel, récemment disparu, à Sochaux ou à Besançon, dans la rage comme dans le désespoir, nous en dira mille fois plus sur la classe ouvrière que ce film appliqué et trop poli (pour être honnête ?).
    Jipéhel
    Jipéhel

    57 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2023
    Loin du romantisme révolutionnaire

    Pour son film Mathias Gokalp a adapté le roman éponyme et autobiographique de Robert Linhart. De ce cinéaste, je n’avais vu en 2010 que Rien de personnel, qui m’avait marqué et qui traité déjà des arcanes sordides du monde du travail. Depuis, Gokalp n’a plus rien sorti au cinéma. Donc ces 117 minutes constitue en somme une renaissance… Quelques mois après mai 68, Robert, normalien et militant d’extrême-gauche, décide de se faire embaucher chez Citroën en tant que travailleur à la chaîne. Comme d’autres de ses camarades, il veut s’infiltrer en usine pour raviver le feu révolutionnaire, mais la majorité des ouvriers ne veut plus entendre parler de politique. Quand Citroën décide de se rembourser des accords de Grenelle en exigeant des ouvriers qu'ils travaillent 3 heures supplémentaires par semaine à titre gracieux, Robert et quelques autres entrevoient alors la possibilité d'un mouvement social. Un film fort, intelligent et bouleversant, qui revient dans la veine classique du film social des 70’s. Et pourtant, en reconstituant avec intensité ce moment essentiel et particulier du mouvement syndical et ouvrier, ce drame est d’une puissance rare et nul ne sort totalement indemne de la projection.
    On est constamment entre Stéphane Brizé et Ken Loach, les références s’il en est de ce genre âpre et sans concession. Mathias Gokalp ressuscite toute une époque et interroge avec pertinence les préoccupations, les rêves et les désillusions d'une certaine jeunesse d'alors. Ce film est d’autant plus douloureux qu’il trouve des résonances dans les combats qui sont menés aujourd’hui par ce qu’on appelle avec un peu de condescendance « la France qui se lève tôt ». On apprend donc que ces « établis » étaient des étudiants qui, à partir de 1967, "s'établissaient" – comprendre se faisaient embaucher - dans les usines ou les docks, afin de mieux connaître le milieu ouvrier, avec pour objectif de prendre part aux luttes sociales. Ici, notre « établi » travaille à la chaîne, subissant, au même titre que ses collègues, à la fois des conditions de travail inhumaines, mais aussi les méthodes de surveillance et de répression des supérieurs. Il décrit également d'autres sujets inhérents à cet univers, comme la lobotomisation des salariés, le racisme et bien sûr l'inévitable grève. On touche ainsi du doigt la violence, l’absurdité, la folie et le caractère impersonnel de cette machine à broyer les hommes qu’était le monde du travail – en l’occurrence, je parle sans doute un peu vite au passé -. Outre la reconstitution très fine des ateliers Citroën de l’époque, le film réussit à raconter l’histoire d’un groupe et pas d’un héros. C’est évidemment ce qui le rend très attachant. Encore un incontournable du ciné français sur nos écrans.
    Côté casting, on touche la perfection. Swann Arlaud est tout simplement extraordinaire. A ses côtés, Mélanie Thierry, pour une fois, joue sobre et sans verser dans l’hystérie… c’est à noter. Enfin, avec Denis Podalydès et Olivier Gourmet, le réalisateur jouait gagnant à coup sûr. Tous les autres rôles sont tenus par des comédiens et des comédiennes quasi inconnus, trouvés à la sortie du Conservatoire ou au théâtre. Une chronique très réaliste d'un monde du travail où l'aliénation des uns contribue à l'enrichissement des autres. Cette magnifique chronique, d’une efficacité redoutable, nous prouve que si on ne peut briser la révolution, on peut briser ceux qui la font. Un grand film.
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    15 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2023
    L'établi est un film réalisé par Mathias Gokalp et sorti en 2023.
    Ce film a caractère social, inspiré d'une histoire vraie, revient sur les conséquences de mai 68. On suit l'histoire de Robert Linhart (Swann Arlaud, pas toujours juste dans son rôle), prof de philo qui s'établit au sein d'une usine pour relancer la révolution. Le film est vraiment intéressant, montre la difficulté et la pression psychologique ressentie par les ouvriers de l'époque avec force. Les acteurs sont très convaincants (en particulier Denis Podalydès dans le rôle du patron). En revanche, le film est un peu long, souffre de scènes qui ne sont pas forcément utiles ( spoiler: le dialogue entre Robert et sa mère notamment
    ), et de certains personnages trop peu développés, en particulier celui de Mélanie Thierry.
    Un film vraiment intéressant mais auquel il manque un souffle pour en faire un grand film social.
    christophe D10
    christophe D10

    17 abonnés 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Un film pas inintéressant et instructif sur la condition ouvrière a la fin des années 60, qui montre que depuis les choses ont quand même bien évolué dans le bon sens.
    Cependant la mise en scène très classique, manque d’ampleur et on ne ressent finalement que très peu d’émotions pour les personnages.
    Pas mal mais sans plus
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