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    L'Île rouge
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    157 critiques spectateurs

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    Opera R
    Opera R

    14 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2023
    Le film est certes un peu étrange dans sa construction: une succession de séquences décousues qui ne bâtissent pas une intrigue, tout au plus une chronique de la vie quotidienne d'un groupe de sous-officiers basés à Madagascar en 1970-71, dix ans après l'indépendance. Le tout est vu par le regard d'un enfant, qui est un lecteur fervent de Fantômette, à laquelle il s'identifie d'ailleurs un peu. Enfant voyeur, il observe, des endroits les plus invraisemblables, le comportement des adultes. En dépit de cette sécheresse, le film se suit avec intérêt et je ne me suis pas ennuyé une seconde. La vie de ces militaires est d'une ennui vertigineux, mais ils essaient tous de lui donner une couleur, un piment, surtout les femmes, cantonnées dans des activités de ménage, de cuisine et de soins aux enfants. C'est peut-être une question d'âge (j'ai 70 ans), mais j'ai retrouvé ici la peinture aigre-douce de cette vie dans les colonies, que l'on pouvait avoir dans certains films des années 70. Quant à la problématique de Madagascar en quête de son indépendance totale, elle n'est pas l'objet du film, mais elle judicieusement suggérée : l'hostilité visible des jeunes filles malgaches face à la femme adjudant qui les fait travailler au-delà de l'heure (le lien se fait à la fin avec la lecture du texte de Galliéni), le comportement de l'adjudant qui rabroue le serviteur malgache quand il veut ranger le tuyau, les regards appuyés qu'échangent les deux jeunes Malgaches à la fin du film, quand le jeune sergent s'écroule et s'endort. Et surtout, la séquence ultime, lorsque disparaît le regard de l'enfant: l'aspect politique et les revendications justifiées des Malgaches sont fort bien montrées. Bref, un bon film.
    Patricia D.
    Patricia D.

    72 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2023
    Robin Campillo s'est largement inspiré de son histoire personnelle pour écrire et réaliser L'île rouge. Fils d'un militaire, il a vécu deux ans sur une base militaire française à Madagascar avec ses parents et ses deux frères aînés au début des années 70. Bien que l'indépendance de Madagascar soit officielle depuis 1960, les personnages du film se comportent en colons, profitent à chaque instant de ce "coin de paradis" et semblent indifférents à la vie des Malagasy.
    L'île rouge est un film de sensations, filmé à hauteur d'enfant. Thomas (épatant Charlie Vauselle), 8 ans, grand admirateur de Fantômette est un observateur discret du monde qui l'entoure. Il pose un regard attentif sur les humains et les paysages. La relation avec sa mère (magnifique Nadia Tereszkiewicz) le porte et va l'aider à quitter Madagascar avec sa famille pour rejoindre la France. Les dernières images de ce film tout en nuances spoiler: montrent l'allégresse de jeunes malagasy qui défilent en chantant le bonheur de vivre et d'écrire désormais leur histoire.
    jchris34
    jchris34

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juin 2023
    Comment un réalisateur aussi talentueux que Robin Campillo qui nous avait servi le sublime "120 battements par minute" peut il revenir avec ce nanar aussi désastreux ?
    Déjà, le film est projeté en 4/3 ce qui donne une impression de bien "se faire avoir" : quand on va au cinéma (vu le prix d'une place) au lieu de s'enfiler Netflix à la maison, c'est pour profiter d'un écran large, non ?
    Passons sur ce premier désagrément ....Et dès la 1ere image on se dit qu'il y a un court métrage d'animation avant, et pourtant non, c'est bien le film qui démarre ainsi avec des personnages de fiction qui reviennent à plusieurs reprises dans le film et on y comprend vraiment rien ! Ces incursions farfelues dans le "fantastique désuet" sont visuellement cauchemardesques et surtout inutiles.
    Le film cumule des plans sans interêt, sans aucun scenario, les acteurs font de leur mieux mais l'ennui s'installe vite car il n y a rien à comprendre, si ce n'est que tout ce beau monde (les militaires et leurs familles) rechigne à rentrer en France car vivre à Madagascar c 'est mieux (!) .... quelle intrigue, my God !
    Il s'avère que je connais très bien Madagascar pour y être allé à plusieurs reprises : aucun plan du film ne nous permet de penser qu'il a été tourné là bas , la plupart des images sont tournées en studio ou dans une bambouseraie ( À Anduze, peut-être !) . Déjà, des spectateurs ont quitté la salle, je me force à rester et m'ingurgite malgré tout ces deux heures interminables en imaginant qu'il va y avoir un rebondissement, une scène forte ou un dénouement : rien de tout celà ne s'est produit. J ai perdu deux heures de ma vie et une place de cinéma à 10 euros pour voir une daube pareille et je m'en veux ... Amis cinéphiles, passez votre chemin !
    Ralf Vogel
    Ralf Vogel

    29 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2023
    Bon film qui aborde un sujet sensible : la période coloniale française à Madagascar au début des années 70.

    La mise en scène originale est selon moi réussie, l ambiance de l époque est très bien restituée et les acteurs sont convaincants.

    La dernière séquence du film met les pieds dans le plat en quelque sorte : cette période coloniale s achève avec ses lots de douleurs tant du côté des français sur le départ que des malgaches qui ont souffert.

    On sort du film avec un certain malaise quand même car on sent bien que les blessures sont profondes, et que des choses très graves se sont déroulées pendant cette période.
    Emile C.
    Emile C.

    3 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Un film tout à fait remarquable, de souvenirs d'enfance sur une base militaire de Madagascar au début des années 70, dans l'entredeux de la fin de la période coloniale. Ambiance familiale, frottements relationnels des adultes vus par les yeux d'un enfant. Quelle qualité du jeu d'acteur ! De tout le monde, et en particulier des parents, père macho, et la mère, présente, protectrice et sensuelle. On devine les problèmes de l'île filtrés par l'histoire personnelle. A voir, vraiment.
    Adicha
    Adicha

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2023
    Quelle déception ! Les séquences concernant le quotidien de quelques couples sur la base aérienne sont ennuyeuses au possible. Vie de famille, dragouilles, disputes, enfantillages... bof bof. Quid de l'ambiance politique ? Rien de rien. Il faut attendre les 10 dernières minutes pour enfin voir des étudiants en révolte qui expliquent le contexte. Dommage car la situation malgache des années 70 a, à ma connaissance, été peu, voire pas du tout, traitée au cinéma.
    AdamC
    AdamC

    58 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Un film contemplatif sans intérêt, sans scénario, c'est long, décousu, sans intérêt. Que le temps fut long. Campillo après le Magnfique 120 battements par minute me déçoit grandement.
    Je ne comprends pas ce qu'il a voulu faire avec ce film mais rien ne vas.
    Fuyez si vous n'aimez pas les œuvres faussement intellectuels a double sens qui ne riment à rien
    L'enfant dans le film a part un côté voyeur et perdu n'apporte rien. Horrible film
    Jujube T
    Jujube T

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Joli film ennuyeux.
    La faute à une histoire dont on se fout très vite, la vie banale dans une bulle de colons français à Madagascar; du point de vue d'un enfant, mal interprété et peu attachant. Des intermèdes gênants sur Fantômette, livre que lit le gamin pour s'échapper. Les acteurs semblent un peu perdus, comme le spectateur devant ses souvenirs qui nous laissent de glace.
    L'idée était belle mais le résultat est plus embarrassant qu'autre chose.
    Dommage pour Madagascar, qui méritait mieux.
    Jylg
    Jylg

    42 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Un sujet passionnant, mais traité sans l'être par le prisme d'un gosse rêveur. Ça aurait mérité plus de développement ( seule la fin est intéressante) sur la situation vécue par les uns et les autres dans un pays magnifique dont on ne voit rien... vraiment, doit mieux faire.,,
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2023
    Si le cinéaste réfute le terme d'autobiographie il est pourtant évident qu'il puise dans ses souvenirs pour son récit et que l'importance de ses souvenirs dans cette histoire ne font pas l'ombre d'un doute jusqu'à l'imagination des jeux et/ou rêves de l'enfant. La partie Thomas repose sur une innocence matérialisée par une fantasmagorie créative et fantaisiste qui contraste un peu avec l'ambiance joyeuse apparente mais qui n'est pas dénuée d'un peu de théâtre ou jeu de dupes plus ou moins nécessaire au sein d'une communauté quasi autarcique. Il y a une mise en scène inventive, fluide qui film Madagascar de sublime façon, subtilement où on visite l'île rouge dans toutes splendeurs ocres et ses nuances, avec plusieurs séquences ou plans sont de toute beauté du crocodile au sable sur la bague en passant par la table en aragonite. On constate qu'il manque une réelle histoire, sans intrigue ni enjeu avant la toute fin qui arrive un peu soudainement, et là on comprend le but politique du cinéaste. Pourquoi pas ?! Mais alors on se dit pourquoi s'être attardé plus de 1h30 sur des militaires français lambda, leur famille, Madagascar elle-même pour qu'il n'y ait au final pas franchement de lien tangible avec cette conclusion ?! On serait presque tenté de dire "tout ça pour ça"... Note indulgente.
    Site : Selenie.fr
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    159 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2023
    On m’a fait des louanges sur ce film ; malheureusement, je ne pourrai pas en dire autant. Je trouve ce film pas terrible ; il y a une idée à creuser mais le scénario nous emmène à côté de quelque chose d’intéressant ; sinon, la réalisation apporte quelque chose de plutôt sympathique.

    L’histoire a une idée très curieuse : prendre le point de vue d’un enfant pendant la période coloniale. Mais ce qui nous est montré est loin d’être intéressant ; je me suis profondément ennuyé. Le récit n’est absolument pas prenant ; les différentes intrigues n’ont pas une utilité particulière, en fait elles sont inutiles, elles n’ont jamais de fin et n’ont même pas un développement. D’autant plus que les personnages sont assez agaçants et très peu, voire pas du tout attachants (sans compter que ça joue mal). Tout comme la plupart des sous-intrigues, les interludes en animation sont sans intérêt et disposés au hasard dans le film. Enfin, les éléments de la Grande Histoire sont tellement occultés que la séquence finale paraît brutale et trop inattendue. En soi, le film aurait pu être plus court et plus intéressant sans toutes ses informations inutiles.

    Pour le coup, la réalisation a le mérite d’innover ; elle prend littéralement le point de vue du jeune des enfants. Nous restons alors dans une certaine sphère familiale. La plupart des plans sont plutôt beaux et relativement marquants de part leur composition visuelle ou même grâce à la musique qui arrive à transmettre des émotions avec puissance. D’autant plus que la plupart des décors sont ou paraissent réels, donc tout est très crédible. Le cadrage est assez banal mais les mouvements de caméra sont cohérents au sujet traité et surtout au parti pris par le point de vue. La mise en scène est clairement travaillée et maligne dans son exécution.

    Cela n’empêche que je ne recommande pas vraiment ce film. C’est un peu trop long pour un tas d’intrigues qui n’ont jamais de point final. Seule la réalisation vaut le coup malgré un manque d’ambition.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Nous sommes en 1972. Le petit Thomas a huit ans. Il est le troisième fils de Robert (Quim Gutierrez) et Colette (Nadia Tereszkiewicz), un couple de Français expatriés à Madagascar où Robert, sous-officier dans l’armée de l’air, a été muté sur la base 181 tandis que Colette, femme au foyer, assure la charge du ménage. Thomas est un enfant timide qui n’aime rien tant que de lire les aventures de Fantomette. Il observe sans toujours les comprendre les adultes qui l’entourent.

    Robin Campillo s’est vu décerner la Palme d’Or en 2017 pour "120 bpm". Personne ne se souvient du discours qu’il a prononcé lorsqu’elle lui a été remise. Il a fallu attendre six ans pour que sorte son film suivant, éclipsé par la polémique suscitée par la discours de réception de Justine Triet samedi dernier.

    "L’Île rouge" est un film largement autobiographique. Né en 1962, Robin Campillo a passé son enfance à suivre son père, sous-officier de l’Armée de l’air, dans ses affectations outre-mer au Maroc, en Algérie puis à Madagascar.
    Quiconque a eu la chance de vivre dans son enfance une telle expérience en est marqué pour la vie. Ce fut le cas de nos enfants, au gré de nos affectations au Kenya et au Sénégal, même s’ils étaient trop jeunes pour en garder des souvenirs précis. La vie en expatriation dans l’Afrique post-coloniale est une expérience à la fois paradisiaque et déstabilisante pour le Blanc, souvent richement rémunéré, logé dans un luxe qu’il ne connaîtra jamais en métropole, entouré d’une nombreuse domesticité, mais confronté à une réalité culturelle et sociale aux antipodes de son monde.

    Ces ambiguïtés-là, rarement filmées au cinéma (on ne peut guère citer que "Chocolat" de Claire Denis qui vécut enfant au Cameroun avant l’indépendance), sont remarquablement appréhendées par la caméra sensible de Robin Campillo qui restitue, à travers les yeux de Thomas, le parfum et la texture d’une époque dont témoignent sa musique et surtout ses costumes.
    Nadia Tereszkiewicz, teinte en noir corbeau, aurait pu sembler bien jeune (elle est née en 1996) pour avoir un fils aîné qui se rase la moustache ; certains esprits bien-pensants auraient pu s’insurger que le rôle ne soit pas confié à une actrice plus âgée ; mais, une fois, encore, comme dans ses précédents films qui ont fait d’elle la révélation de l’année, elle crève l’écran. Mention spéciale à Sophie Guillemin, qu’on avait découverte en lolita dans L’Ennui et qui, vingt-cinq ans plus tard, assume sans complexe ses rondeurs et sa quarantaine bien entamée

    "L’Île rouge" est moins original quand il chronique, à hauteur d’enfants, la vie des adultes et leurs contradictions. Thomas observe des couples qui s’ennuient et qui se distraient dans des soirées joyeusement alcoolisées. Il fait le procès de maris machistes qui étouffent leurs femmes dans un patriarcat que mai-68 ne semble pas avoir remis en cause. Il sent que le mariage de ses parents est en train de battre de l’aîle. La petite Suzanne, sa camarade de jeu, et Thomas forment hélas un duo déjà filmé bien souvent avec autrement plus d’intensité : "Jeux Interdits", "Cria cuervos", "Fanny et Alexandre"…

    Le principal défaut de "L’Île rouge" est la place réduite qu’il donne aux Malgaches. Ils sont quasiment invisibles dans les trois premiers quarts du film. Cette invisibilité est un parti pris revendiqué : il s’agit de montrer que les Blancs vivent dans une bulle coupée du monde, sans contact et sans désir d’en avoir avec les Malgaches qui les entourent – et dont ils sont pourtant censés travailler au développement. Pourtant, comme le faisait par exemple "Chocolat", il y avait une place à faire aux domestiques de la maison et à la relation structurellement ambiguë que les Blancs et leurs enfants nouent avec eux.
    Les Malgaches n’apparaissent que dans le dernier quart du film où on les voit participer aux manifestations qui conduiront à la chute du président Tsiranana et à la dénonciation des accords de coopération avec la France. Mais cette postface au film, qui laisse hors champ les protagonistes dont nous avions partagé la vie depuis près d’une heure et demie, ne présente pas grand intérêt.
    Olivier G.
    Olivier G.

    20 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Magnifique film, tout en élégance et en subtilité, qui se déroule à un rythme à la fois très lent et condensé, au travers du regard d'un enfant. La photographie est superbe et dévoile progressivement ce qui est passe derrière la carte postale et au-delà de l'enceinte du microcosme du camp militaire. Le fond du film est construit tout en finesse et en équilibre et dépasse tout manichéisme primaire. Au-delà de la drôlerie, les métaphores liées à l'enfance ont un rôle maïeutique de révélation de la vérité plein d'intelligence. Bref, j'ai adoré ce film.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2023
    Plusieurs familles de militaires vivent sur la base 181 sur l'île de Madagascar. Indépendante depuis 11 ans en 1971, ces français continuent à profiter de la vie de colons grâce au pouvoir local qui s'appuie sur l'armée française. Progressivement, ces immigrés au paradis comprennent qu'ils vont devoir quitter le pays. En salle le 31 mai.

    spoiler: L'île Rouge est une déception à mes yeux, très en dessous des précédents films de Campillo. Le réalisateur ne parvient pas à choisir quel message faire passer par son œuvre, il les prend donc tous en même temps : colonialisme, citoyenneté, mariage, expatriation, armée, amour, enfance, amitié, paternité, nostalgie, c'est une véritable indigestion d'angles d'attaque des personnages, qui gravitent autour d'un gamin qui se rêve Fantomette. Seule la musique parvient à mettre un semblant de rythme dans ce bazar désorganisé.
    lpjdrdtv90
    lpjdrdtv90

    13 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Bulle idéalisée par la nostalgie de l'enfance, une base militaire à Madagascar.
    On y voit donc des militaires avec leur famille mais c'est très vite ce qui n'est pas montré qui intrigue l'oeil.
    Les parents de Thomas n'ont pas l'air de former un couple harmonieux malgré les apparences. Thomas, passionné apr Fantomette sent bien qu'il est différent mais n'ose pas l'affirmer ( il lit toujours en cachette).
    Et quand un malgache entre dans le cadre, les personnages blancs le font sortir illico (le domestique qui veut ranger le jardin, la jeune femme amoureuse d'un serveur du mess des officiers).
    A ce niveau-là, le film est très intelligent, sensible, onirique et sensoriel.
    Très belle photo, distribution épatante.
    Les dernières vingt minutes m'ont un peu paru factices, même si elles sont nécessaires et constituent le corps du film. Après le départ des colons, les malgaches reprennent une vie normale en reprenant le cadre et en ne le lâchant plus jusqu'à la fin.
    Le film est très intéressant même s'il ne dégage pas beaucoup d'émotions.
    Et m.... aux crétins qui finissent leur critiques en crachant sur les subventions accordées à ce type de film, c'est heureux qu'on n'ait pas que des Tuche ou des comédies de Dany Boon sur les écrans, et c'est à ce prix.
    120 BPM a touché les mêmes avances sur recette et personne ne s'en est plaint. Arrêtons de niveler par le bas.
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