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    L'Île rouge
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    157 critiques spectateurs

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    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2023
    Le réalisateur juxtapose pêle-mêle ses souvenirs d'une base militaire à Madagascar.
    Ayant moi-même été exposé à cette situation (Diego Suarez au début des années 70), je puis attester que tous les plans (hors ces absurdes fantômes) sont plausibles.
    Mais, moi mis à part, qui peut s'intéresser à ce pot pourri ennuyeux ?
    Guy Chassigneux
    Guy Chassigneux

    7 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2023
    Comme ci comme ça, moite/moite pour ce film en milieu militaire où pendant la première partie le rouge de la latérite est le seul indice d’une localisation à Madagascar et devient en conclusion la coloration d’une décolonisation arrivant en 1972 dix ans après sa proclamation.
    Loin de « Coup de torchon » vraiment moite
    https://blog-de-guy.blogspot.com/2021/04/coup-de-torchon-bertrand-tavernier.html
    nous pouvons regretter aussi la puissance subtile de Gaël Faye
    https://blog-de-guy.blogspot.com/2021/05/petit-pays-gael-faye.html
    cependant des séquences sous leur aspect anodin laissent percevoir une inquiétude; l’innocence va se perdre, fatalement.
    Le tendre récit à hauteur d’un enfant amateur de Fantômette disparaît quand les autochtones fantomatiques s’émancipent au moment des prolongations qui nous ont menés à près de deux heures de projection, Napoléon d’Abel Gance on the beach, compris.
    Décidément, touristes, fils de parachutistes, nous ne sommes plus les bienvenus à la descente de gros porteurs dans les îles aux plages magnifiques.
    serge barret
    serge barret

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2023
    Magnifique et hypnotique....Je me laisse emporter par Fantômette sur cette île ...Des riens perceptibles à travers le regard de Thomas , le monde des adultes , un peu opaque .A voir!
    aline__
    aline__

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2023
    La photographie est tout simplement magnifique ! À travers l'écran, nous sommes transportés dans un univers captivant. Malgré la lenteur de certaine scène, on ne s’ennuie pas !

    L'approche de la colonisation, vue à travers les yeux de l'enfance, apporte une dimension très immersive au sujet. Cependant, le film aborde un grand nombre de sujets, ce qui peut parfois nuire à la clarté de la narration.
    PASCAL C
    PASCAL C

    8 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2023
    Après un début prometteur, tout sombre dans un ennui profond (probablement celui ressenti par les militaires et leurs familles sur cette île), dommage.
    Les dernières minutes consacrées à l'histoire de la colonisation nous rappelle que cela n'a rien eu de pacifique pour les autochtones.
    joelle g
    joelle g

    88 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2023
    Déception. Voilà le premier mot qui me vient.
    Du même âge que le héros du film , j'ai retrouvé beaucoup de choses de ma propre vie dans les années 70, bien que n'ayant pas vécu à Madagascar mais en métropole .
    La déception vient du fait que je ne vois pas l'interêt de faire un tel film pour n'y aborder le problème du colonialisme français que dans les dix dernières minutes....
    NardoBordo
    NardoBordo

    12 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2023
    Vision enfantine du jeune "Campillo", fils de militaire autoritaire, caserne joyeuse repliée sur elle même. Fin du colonialisme à Madagascar, dehors la France avec son soi disant protectorat de façade. Exploitation des autochtones au service total des envahisseurs blancs. Un très joli côté poétique ou se réfugi l'enfant et son amie. Bon film et 2ème collaboration avec Arnaud Rebotini.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 531 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2023
    Respect à ceux qui n'ont pas pu entrer dans ce récit d'enfance africaine, mais pour moi L'Île rouge est un pur joyau. J'y allais à reculons, découragé par une presse et des critiques-spectateurs pointant tous les défauts supposés de la chose : un film éthéré sans récit structuré, une vision d'homme blanc sans attention portée aux autochtones, de belles images sans réelle signification... Et puis le film commence et je crois m'être trompé de salle. Une héroïne d'enfance, digne des BD des années 1950, se bat dans une laverie automatique contre d'improbables méchants. Dès cette séquence, Robin Campillo situe son point de vue : l'enfance, ses fantasmagories, ses souvenirs recomposés. Et les 4/5 du film qui suivront reposent sur ce postulat, mais avec ceci de particulier qu'on est sur une île africaine, aux ambiances tropicales traversées de couleurs et de lumières irréelles, où père et mère prennent des allures de personnages oniriques.
    Suit alors un récit parfaitement structuré où l'on découvre progressivement la réalité d'une colonisation, les militaires et les bordels, le mal du pays, les soldats qui tentent l'aventure avec une femme locale, la hiérarchie qui prive certains d'assister aux cérémonies du général, l'aide apportée par l'occupant à l'armée nationale lors de ses opérations de maintien de l'ordre, etc. Tout est raconté en un récit organique, où le quotidien et sa trivialité se nourrissent des récits que la voix du père rapporte depuis la base. Les flash-backs se multiplient alors pour témoigner de la mort accidentelle de deux bidasses, d'une mission aérienne dans le sud, d'une révolte des prostituées locales. Mais comme tout enfant, notre personnage principal feint la naïveté tout en comprenant parfaitement ce qui se joue lors des messes basses. Il décrypte les propos des adultes et leurs sous-entendus, de sorte que l'idée directrice du film tient précisément à cette patiente observation du monde révélatrice des secrets de chacun et des groupes sociaux auxquels on appartient : à quoi jouent les adultes le soir quand ils ont trop bu ? le couple formé par maman et papa est-il aussi solide que ça ? pourquoi les prostituées se révoltent-elles ? pourquoi les locaux ne sont-ils réduits qu'à des fonctions secondaires ? Exorcise-t-on vraiment les Européens amoureux des Malgaches ? Etc.

    La situation de l'enfant, Français parmi d'autres Français, ne pourrait donner qu'une place subalterne aux Malgaches. Longtemps on pense que Campillo se limitera à quelques beaux plans de visage pour nous faire comprendre son empathie pour le peuple colonisé, mais c'est oublier le cinéaste politique qu'il est depuis 120 battements et même Eastern boys. spoiler: Par un stratagème scénaristique étonnant, le cinéaste retourne complètement son point de vue et adopte la langue des opprimés. Certes ce twist nous prive de derniers instants avec cette famille qu'on avait tant appris à aimer, rompt avec la douceur nostalgique de cette chronique africaine, mais il s'impose pour d'évidentes raisons éthiques et politiques.
    Charge alors au spectateur d'accepter que la règle du jeu a changé et de s'engager lui aussi dans ce nouveau film devenu militant.

    Robin Campillo réinvente la chronique familiale, tant par la structure de son récit que par la fluidité de sa mise en scène. L'île rouge sera probablement le plus beau film de 2023, le plus beau au sens strict. L'organicité des séquences, leur lumière, leurs couleurs, les cadrages, les effets de flou, les choix musicaux, etc. sont indépassables. Et rien n'est gratuit : toute cette beauté est la traduction mythifiée d'une réalité vue à travers le prisme du souvenir d'enfance. La démultiplication des plans répond à cette récollection de mémoire, d'hypothèses, de rêve, d'incompréhension, d'imagination sur laquelle nous fondons nos réminiscences les plus anciennes. Et non, la beauté n'est pas gratuite : pour ceux qui seraient parvenus à entrer dans le film, elle ancre durablement dans le souvenir les moments de ce récit cinématographique exceptionnel. On pense aux débuts de Claire Denis, à Tabou de Miguel Gomes, à la sophistication de Tree of life (dans ce que cet autre récit d'enfance avait de meilleur), à la fluidité kaléidoscopique de Serre-moi fort de Mathieu Amalric, etc. etc. D'autant que Campillo a en commun avec tous ces gens-là le souci du casting, jusque dans ses troisièmes et quatrièmes rôles. Tous les comédiens de L'île rouge sont parfaits, du père au serveur du mess des officiers, en passant par la mère, les amis des parents, les insurgés malgaches, le curé du village et le vendeur de pierres précieuses.

    Quand Campillo a surgi avec Eastern Boys, on évoquait la savante scène d'ouverture gare du nord où, en dix minutes, uniquement par la mise en scène, le cinéaste disait quelque chose de nos sociétés urbaines, des migrations, de l'espace et du mouvement, etc. Avec L'île rouge, il parvient à porter cette même perfection à l'échelle d'un film complet de 2h, en s'émancipant de tout didactisme inutile. En cela, il s'agit de son meilleur film.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2023
    "L'Île rouge" est un film qui, malheureusement, ne parvient pas à captiver le spectateur. Malgré une idée de départ prometteuse, le scénario peine à se développer de manière cohérente, laissant une impression de confusion permanente. La construction du récit est tellement brouillonne qu'elle rend l'expérience cinématographique désagréable et difficile à suivre. De plus, l'introduction des parties Fantomette, bien que peut-être destinée à ajouter une dimension mystérieuse, se révèle totalement hors sujet. Ces bribes de fiction parasitent la narration principale et semblent être là uniquement pour combler des vides, sans réelle pertinence. En somme, malgré quelques bonnes idées de départ, "L'Île rouge" se perd dans son propre chaos narratif, laissant le spectateur sur sa faim et souhaitant que le film ait été mieux construit pour pouvoir réellement atteindre son potentiel.

    "L'Île rouge" déçoit par sa sous-exploitation du thème de la colonisation. Malgré le potentiel inhérent à ce sujet complexe, le film ne parvient pas à l'approfondir de manière satisfaisante. Une des raisons de cette déception réside dans le point de vue étroit adopté par la famille de militaires, qui limite la perspective et empêche toute prise de recul. En se concentrant uniquement sur leur point de vue, le film manque l'opportunité d'explorer les différentes facettes et conséquences de la colonisation. De plus, les quinze dernières minutes du film, qui se focalisent soudainement sur les militants malgaches, semblent surgir de nulle part. Cette inclusion brusque et maladroite donne l'impression d'un ajout précipité et déconnecté de l'intrigue principale. En fin de compte, "L'Île rouge" ne parvient pas à exploiter pleinement le potentiel de son thème central, en raison d'un point de vue limité et d'une inclusion maladroite des militants malgaches, laissant les spectateurs perplexes et insatisfaits.

    Dans "L'Île rouge", le personnage de Nadia Tereszkiewicz se révèle extrêmement décevant. Son interprétation sonne faux tout au long du film, manquant de conviction et d'authenticité. Malheureusement, cela se ressent dans chacune de ses scènes, affectant la crédibilité globale du film. Heureusement, on peut sauver quelque chose de positif avec la performance de Quim Gutiérrez, qui parvient à offrir une prestation plutôt solide. Son jeu apporte une certaine intensité et nuance à son personnage, ce qui permet de maintenir un intérêt relatif. Cependant, on ne peut en dire autant du jeune Charlie Vauselle, dont l'interprétation manque cruellement de profondeur. Son jeu fade et sans émotion contribue à affaiblir les scènes dans lesquelles il apparaît. En somme, "L'Île rouge" souffre d'une performance décevante de Nadia Tereszkiewicz, dont le jeu sonne faux, mais trouve une lueur d'espoir avec Quim Gutiérrez, tandis que la prestation fade de Charlie Vauselle laisse à désirer.
    Ceiner M
    Ceiner M

    33 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Film trop long : les épisodes fantômette m'ont sortie de la narration sans apporter rien que je ne comprenne sinon un pseudo zeste Wes Anderson ou Michel Ocelot. La fin est plus rythmée et on retrouve Campillo à son meilleur, celui de filmer des gens en lutte..Ici enfin des malgaches acteurs...comme on voit peu l'île rouge..l'histoire se concentre sur la famille de Tom, leurs amis, la caserne, le mess des officiers mais manque de vrais enjeux..à part l'exil qui n'est la aussi qu'effleuré..Un film trop impressoniste et qui serait soi-disant à hauteur d'enfant mais qui offre d'autres focus..le spectateur est perdu et s'ennuie ferme
    Vincent Hanniet
    Vincent Hanniet

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Film nostalgique. Je retrouve l'histoire d'un de mes amis, qui regrette d'avoir du quitter Madagascar lorsque son père, pilote de chasse, a du rentrer en France avec sa famille. Film vu avec ma belle-mère, Malgache, qui a de son côté retrouvé l'atmosphère de sa jeunesse. Bien réalisé et bien joué.
    lnmerlin
    lnmerlin

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2023
    Tentative d'un ennui mortel... on ne voit même pas Madagascar et sa splendeur... grosse déception............
    Philippe Le Tendre Yaici
    Philippe Le Tendre Yaici

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Scénario très original et un regard d'enfant d'une infinie pudeur et justesse. Acteurs tous justes donc bien mis en scène !
    Pascale Guibert
    Pascale Guibert

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juin 2023
    Un film qui ne concerne et n'intéresse que celui qui l'a fait. On a bien compris que le point de vue était celui d'un enfant, mais ce n'est pas une raison suffisante : soit on écrit pour soi, soit on fait œuvre. De belles images ne suffisent pas à faire un film. Quelle déception !
    Olga_espero
    Olga_espero

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juin 2023
    Après 120 bpm sortie en 2017 et ayant reçu le grand prix à Cannes.
    Je m’attendais à un film tout aussi réussi
    Mais malheureusement j’ai été un peu déçu de Robin Campillo
    Le film mélange intime et social, un mélange que le réalisateur tiens de ces 2 derniers long métrage
    L’idée du film est génial, il y avait tout pour faire un super film mais je trouve malheureusement que cela n’a pas été très bien exploité.
    Un film d’auteur doit toujours avoir quelque chose à dire à la fin d’un film
    Ce n’ai pas le cas de l’île rouge
    On ne retiens rien du film
    En revanche les acteurs principaux sont super ainsi que l’ambiance de Madagascar qui nous plonge à l’intérieur de cette famille française
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