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Loïck G.
335 abonnés
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3,5
Publiée le 29 novembre 2023
De la part de Robin Campillo (120 battements par minute") on pouvait s’attendre à un regard plus incisif, plus militant sur la décolonisation de Madagascar, qu’il a vécue enfant auprès de son père militaire. Mais en reprenant les notes de ses souvenirs, il ne fait que retranscrire sentiments et perceptions d’un monde alors distant de ses jeux. C’est dans les interstices d’une cachette, ou derrière les vitres de la maison qu’il découvre avant tout, le monde des adultes. Ses premiers émois relayés par ses propres lectures où apparaissent cette fois en filigrane un monde moins idyllique. Une société secrète, des paysans malmenés… Finie la nostalgie et le farniente, Campillo jette lui aussi le masque de son enfance pour donner à voir dans un final assez abrupt , la force d’une révolution, la puissance du militantisme. 12 ans après son indépendance, l’île rouge se débarrassait de la tutelle française. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Après l'encensé 120 battements par minute, Robin Campillo revient avec le très discret L'île rouge. Malheureusement, c'est raté à quelques endroits pour le réalisateur. Le cinéaste propose quelques belles images (point fort : les passages Fantomete) et une super musique permettant de parfaitement rentrer dans le récit. Mais le problème réside dans ce récit. On ne sait pas ce qu'il souhaite nous raconter. On navigue sans vraiment avancer dans les multiples histoires qui nous sont montrés à travers les yeux du jeune homme. Le film devient très intéressant dans sa toute dernière partie.
Comment faire une critique positive quand je ne vois rien de positif. Le scénario manque tellement d'intérêt. Ça raconte... rien. Pas de rebondissement, pas de fil conducteur, pas d'intrigue. Peut être que ça raconte l'ennui d'une époque, celle de la décolonisation, mais pourquoi ne pas en montrer les dangers, les peurs, les enjeux? Les acteurs sont plutôt bons, honnêtes et on peut y croire mais le scénario... L'image est un peu floue pour donner une impression de vieillissement, de retour à cette époque. Procédé naïf qui ne permet pas d'avoir une image nette tout du long, un grain dommage et de couleur qui implique de se demander si c'est vraiment fait exprès ou si c'est un mauvais choix. Bref j'ai eu l'impression de perdre mon temps.
Le film n'a pas de scénario prenant, n'a aucun rythme, les acteurs y livrent des performances anecdotiques, donc seule reste la photographie magnifique.
Le réalisateur de 120BPM ralentit le tempo et règle les comptes de son enfance et de la France coloniale avec ce film sur sa jeunesse dans une base militaire à Madagascar. Une île rouge comme le soleil du soir qui annonce le crépuscule, celui de la fin de l'innocence, de la fin de la domination et de la fin de l'amour parental. Je ne doute pas de la sincérité de la démarche de Robin Campillo mais sa mise en application est laborieuse et fade.
La tension se veut constante mais les enjeux scenaristiques ne vont nul part. Les personnages n’évoluent pas (contrairement à la situation dans laquelle ils sont). Quelques bonnes idées de mise en scène abstraites et chargées de sens, mais qui malheureusement, n’empêchent pas l’ennui de s’installer au fil du film.
Témoignage de la vie coloniale à Madagascar est une idée originale en se plaçant à hauteur d enfants. Néanmoins en dehors des décors et de quelques présentations d activités on sent que l on passe à côté du contexte ... résultat mitigé qui reste surtout une présentation de souvenirs d enfance
Le réalisateur juxtapose pêle-mêle ses souvenirs d'une base militaire à Madagascar. Ayant moi-même été exposé à cette situation (Diego Suarez au début des années 70), je puis attester que tous les plans (hors ces absurdes fantômes) sont plausibles. Mais, moi mis à part, qui peut s'intéresser à ce pot pourri ennuyeux ?
Film trop long : les épisodes fantômette m'ont sortie de la narration sans apporter rien que je ne comprenne sinon un pseudo zeste Wes Anderson ou Michel Ocelot. La fin est plus rythmée et on retrouve Campillo à son meilleur, celui de filmer des gens en lutte..Ici enfin des malgaches acteurs...comme on voit peu l'île rouge..l'histoire se concentre sur la famille de Tom, leurs amis, la caserne, le mess des officiers mais manque de vrais enjeux..à part l'exil qui n'est la aussi qu'effleuré..Un film trop impressoniste et qui serait soi-disant à hauteur d'enfant mais qui offre d'autres focus..le spectateur est perdu et s'ennuie ferme
Mise en scène époustouflante, photo magnifique sans oublier un travail incroyable sur le son qui nous plonge dans une expérience sensorielle comme rarement.
Quelle déception... Le film était encensé avant même de sortir, le nom de Robin Campillo ne résonnait que par son "120 BPM" et semblait directement annoncer quelque chose d'à nouveau génial, mais c'est raté..
Ce film n'a littéralement aucun scénario clair, ou alors ne s'y tiens pas. on tourne en rond, on comprend vaguement que le personnage principal est le jeune garçon ( semble-t-il le réalisateur enfant ) mais surtout ça part dans pleins (trop?) de sens à la fois sans aucunes raisons.
Même Nadia Tereszkiewicz semble ne pas être à son niveau pourtant si irréprochable, et c'est pourtant la meilleure chose que ce film peut offrir...
Ne courez donc pas aussi vite que tout le monde le dit, ce film n'en vaut pas la peine !!
Un sujet passionnant, mais traité sans l'être par le prisme d'un gosse rêveur. Ça aurait mérité plus de développement ( seule la fin est intéressante) sur la situation vécue par les uns et les autres dans un pays magnifique dont on ne voit rien... vraiment, doit mieux faire.,,
Nul, aucun intérêt ; un titre inapproprié : des longueurs inintéressantes, le jeu des acteurs ne donne même pas un peu de punch, film ennuyeux.. Ne donne même pas une idée ce qui s'est passé pendant ces deux années 1970-1972, La plus belle île du monde ! il aurait fallu nous le prouverHeureusement que je connais de cette île un tout autre visage à travers la vie que j'ai pu partager avec des malgaches, en ville comme dans des villages.Si vous êtes tombé amoureux de cette île n'allez surtout pas voir ce film. Si vous ne connaissez pas cette île, ce n'est pas ce film qui vous la fera découvrir.
Un film contemplatif sans intérêt, sans scénario, c'est long, décousu, sans intérêt. Que le temps fut long. Campillo après le Magnfique 120 battements par minute me déçoit grandement. Je ne comprends pas ce qu'il a voulu faire avec ce film mais rien ne vas. Fuyez si vous n'aimez pas les œuvres faussement intellectuels a double sens qui ne riment à rien L'enfant dans le film a part un côté voyeur et perdu n'apporte rien
Les images sont plutôt belles, les acteurs sont bons et la mise en scène est plutôt réussie. Par contre le scénario laisse à désirer, on assiste à une vie de famille pendant 2h avec certains récits qui nous font nous rappeler qu'ils sont bien à Madagascar. Les passages où le petit garçon se croit en super héros n'apportent pas grand chose au film. J'ai trouvé finalement la fin assez ennuyante, tout ce déroulé pour se rendre compte qu'il y a des protestations contre les français, je ne vois pas l'intérêt.