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    L'Île rouge
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    157 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 063 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2023
    Souvenirs éparses de la fin de la présence militaire à Madagascar, L'Île rouge de par son sujet rappelle quelque peu Chocolat de Claire Denis. L'Afrique coloniale racontée à hauteur d'enfant qui ne comprend pas forcément tout, qui vit dans une sorte de bulle coupée du reste du monde.
    Malheureusement Campillo ne peut pas s'empêcher de bien montrer qu'il condamne, que l'influence coloniale française sur Madagascar n'apporte rien de bon, etc et du coup on perd le regard naïf de l'enfant sur la situation. On n'est pas juste en train de rêver avec lui à se prendre pour Fantômette.

    D'ailleurs le fait d'avoir fait de Fantômette une figure aussi importante du film est clairement la trouvaille du film. On ouvre carrément le film avec une séquence entière sur Fantômette, c'est gratuit, ça ne sert à rien et c'est tellement réussi. Visuellement on a quelque chose qui détonne avec le reste et qui permet immédiatement de comprendre à travers quels yeux on va suivre cette histoire. Ou plutôt cette non histoire parce qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue, on suit une famille et le temps qui s'écoule sur cette base militaire française...

    On voit donc ces femmes de militaires s'ennuyer, délaissées par leur mari, les maris boire un peu trop, faire semblant qu'ils ne fréquentent pas les bordels... Tout ça pendant que le petit garçon ne rêve que d'une chose : devenir Fantômette.
    Si je crois que le choix de Fantômette vient des lectures de Campillo lui-même lorsqu'il était enfant, on peut noter que dans ce film on a le personnage principal qui s'identifie à fond à son héroïne préférée et que jamais ça n'engendre la moindre raillerie de la part de ses camarades ou de ses frangins. Disons que ça a le mérite d'être original, qu'on n'est pas dans un sentier balisé. Il adore Fantômette et c'est tout.

    Tout ça est vraiment réussi, mais par moments Campillo ne peut pas s'empêche de sursignifier des choses au spectateur pour pas qu'on puisse l'accuser de complaisance et on sort un peu du regard enfantin. Alors c'est justifié dans la narration par le fait que Fantômette doit faire attention, être attentive pour voir au-delà des faux semblants, mais bon, j'ai quand même un peu de mal à croire qu'un enfant de 8 ans pige quelque chose aux aspects géopolitiques de la politique néocoloniale française à Mada...

    Et c'est peut-être ce qui vient casser l'immersion du film, cette impression que par moment on doit quand même nous dire que c'est bien de manière assez frontale. Au début ça passe encore, on est à un repas, on ne sait pas encore bien quel est le contexte, on est en train de découvrir et on voit un tuyau d'arrosage qui traîne. Un employé dont on ne verra pas le visage veut le ranger et le père de famille se met à lui dire de faire ça plus tard, comme si le malgache ne devait pas gâcher la fête par sa présence.

    Il y a vraiment ce côté communauté fermée et ça fonctionne bien. Mais par moments c'est encore moins subtil, notamment dans les discussions entre adultes et ça aurait pu mériter plus de finesse.

    J'aime cependant bien la fin, tournée en malgache, entre personnages malgaches, où le français a disparu, ce qui permet une reprise en main du destin politique par les malgaches eux-mêmes, puisque leur gouvernement n'est plus soutenu par l'armée française, empêchant toute indépendance réelle du pays.

    Si le film n'est pas parfait, il n'est reste pas moins assez beau et méritant clairement le coup d’œil.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2024
    On ne lui avait rien demandé mais Robin Campillo a tenu à nous faire partager ses souvenirs d'enfance à Madagascar, dans une base militaire de l'armée française, au début des années 70. Pourquoi pas ? Dommage qu'il ne nous ait rien demandé, car, sinon, on lui aurait demandé de réaliser un film exempt de longueurs inutiles, un film dans lequel on ne passe pas les 3/4 de son temps à s'ennuyer. Pendant la plus grande partie du film, on ne voit au travers les yeux d'un enfant que des familles françaises, père, mère, enfants, et pratiquement jamais des malgaches. L'enfant, il s'appelle Thomas dans le film, mais tout laisse à penser qu'il s'agit en fait de Robin Campillo. Un enfant qui observe le monde autour de lui, avec les yeux d'un lecteur assidu de Fantomette, "la terreur des malfaiteurs". A priori, l'idée n'était pas mauvaise mais elle est très mal exploitée et elle nous vaut de très longs, de trop longs intermèdes de film d'animation mettant en scène cette fameuse Fantomette. Quant au monde observé par Thomas, ces militaires français et leurs épouses, ce prêtre, ce médecin militaire, ce général et les officiers qui l'entourent, on aurait aimé que leurs états d'âme soient présentés de façon plus personnelle et non au travers du filtre d'une vision enfantine. En plus, à 10 minutes de la fin, le film change brutalement de sujet, ne s'intéressant plus qu'à la population malgache et au ressentiment qu'elle ressent envers la situation coloniale qui persiste plus de 10 ans après l'indépendance. Cette dernière partie du film est très intéressante, mais il est dommage qu'elle arrive comme des cheveux sur la soupe et qu'elle soit si courte, laissant les spectateurs sur leur faim. Autre problème grave de ce film, tourné en format 1.37 : Quim Gutiérrez, le comédien interprétant le rôle du père de Thomas, joue atrocement faux du début jusqu'à la fin. Ce qui, heureusement, n'est pas le cas des autres interprètes, en particulier Nadia Tereszkiewicz et Sophie Guillemin, toutes deux excellentes. En résumé, après "120 battements par minute", on attendait mieux de Robin Campillo.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2023
    Madagascar, années 1970. Le quotidien de familles de militaires français basés sur l’île. Qui a déjà acquis son indépendance depuis quelques années, mais des tensions entre la population et le gouvernement local soutenu par la France vont commencer à peser…
    « L’Île Rouge » aborde ainsi un sujet très intéressant, celui du post-colonialisme. Ou comment l’indépendance d’un pays ne change pas grand-chose au quotidien de ses habitants. Les familles françaises vivent en vase clos, méprisent plus ou moins consciemment les locaux, et profitent de l’exotisme. Sans compter la mentalité paternaliste pesante de l’armée de l’époque, qui va jusqu’à s’immiscer au sein des familles.
    Avec en prime de beaux décors, une jolie photographie, et quelques bonnes idées de mise en scène (les délires de Fantômette, lue par notre jeune héros), le film avait de quoi briller parmi les films français de 2023.
    Cependant je n’ai pas vraiment été convaincu par son écriture. Déjà il n’y a pas réellement d’intrigue, on est plutôt dans une chronique (mais les personnages sont très humains, c’est déjà ça !). Ensuite, le parti pris est de filmer tout à travers les yeux des enfants. On ne verra que ce qu’ils voient, ou ce que les adultes leur racontent. Pourquoi pas, l’approche est sensée, mais c’est souvent un peu frustrant… et lourdingue dans le dernier acte où notre protagoniste espionne sans raison des personnages.
    Enfin, le final apparait un peu gros, évoquant directement, très explicitement (et sans enfant témoin !) les idées politiques du film. Dommage, cela tranche avec le reste.
    « L’Île Rouge » n’en demeure pas moins un beau film, qui traite d’un sujet tout à fait pertinent.
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 janvier 2024
    Après le formidable « 120 battements par minutes » Robin Campillo ne m a pas du tout emballé avec cette Île Rouge. J ai trouvé son récit inintéressant que se soit au niveau de l intime avec l histoire de ce jeune garçon fan de Fantomette et de ses proches, mais également du point de vue de la grande histoire qu il semble tout simplement oublier pour se rattraper rapidement dans les dix minutes finales. Alors oui il y a ici ou là quelques très beaux plans mais pas de quoi réussir à susciter l intérêt pour une histoire amorphe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2024
    Chronique soporifique sur les souvenirs d’enfance du réalisateur à Madagascar, qui témoigne de la fin d’une époque et des illusions du colonialisme.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2023
    Entre souvenirs d'enfance, chronique politique et onirisme, Robin Campillo réalise une œuvre singulière et attachante qui enrichit son univers.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 968 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    Une chronique vue surtout par le regard de l'enfance, où des scènes du quotidien s'enchaînent sans âme ni saveur. Si le sujet est le colonialisme et l'indépendance approchante de l'île, le film ne montre et ne raconte rien de fort où de consistant sur son propos. Même les dialogues sont dits sans conviction!
    joelle g
    joelle g

    88 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juin 2023
    Déception. Voilà le premier mot qui me vient.
    Du même âge que le héros du film , j'ai retrouvé beaucoup de choses de ma propre vie dans les années 70, bien que n'ayant pas vécu à Madagascar mais en métropole .
    La déception vient du fait que je ne vois pas l'interêt de faire un tel film pour n'y aborder le problème du colonialisme français que dans les dix dernières minutes....
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 935 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2024
    Ça pouvait être intéressant, ça pouvait m’intéresser mais rien de tout ça. Plus le récit avançait plus je m’ennuyais comme à l’image de cette pauvre jeune femme qui avait suivi ce jeune appelé muté dans cette base militaire située à Madagascar.
    Il semblerait que le metteur en scène ait mis un peu de lui-même dans son film.

    Tout passe par le regard d’un enfant dont le père est militaire et la mère au foyer comme toutes ces épouses qui sont femmes de militaires. Elles sont entre elles, ne savent pas grand-chose des activités de leur homme. Et évidemment, il en est de même pour les gosses.

    En soi, le point de vue de Robin Campillo est intéressant : il place le spectateur à hauteur d’un enfant. Ainsi, à travers ses sens, plus particulièrement son regard et son ouïe, le spectateur que je suis déambule dans des réunions d’adultes, à la maison, dans le jardin, à la piscine, à la mer ; je navigue entre école et maison marchant sur des chemins qui me conduisent devant une palissade de bambous qui grincent pour mater des amoureux.
    Pour savoir ce qui se passe dans le mess des officiers par exemple - comme l’enfant n’est pas autorisé à y aller -, il traduit le récit de son amie ; ainsi, le spectateur peut assister à un chant entonné par quatre (?) militaires.
    Seulement, m’inviter au réfectoire des officiers ne m’a pas du tout emballé !
    C’est ainsi tout le long du film.

    L’activité du père est fugace. On le voit prendre des relevés dans un avion pendant une manoeuvre. Là aussi, c’est une traduction de l’enfant.
    Il ne peut pas plus développer.
    Comme tout enfant.
    Son père est militaire, il travaille dans un avion où sautent des parachutistes.
    Point barre.

    Pour découvrir ce que disent et font les adultes, dont sa mère, il se place derrière une porte à la vitre opaque où il distingue des formes ; ou il se glisse sous une table.
    Bref, le regard proposé par le réalisateur à travers cet enfant me laisse indifférent.
    J’espérais une situation plus pimentée, plus audacieuse, plus politique mais rien. C’est juste le regard d’un enfant parmi tant d’autres où rien d’exceptionnel ne se déroule.
    Une vie banale, relativement tranquille.

    Robin Campillo va terminer son film avec une note politique, histoire de se donner une bonne conscience ; il habille l’enfant en Fantômette pour suivre une jeune malgache ; ainsi, le spectateurs aura un aperçu très succinct de la situation politique malgache.
    Mais au bout du compte, je m’en moque.
    Tout me paraît surfait.
    La logique de plaquer le spectateur sur le regard de l'enfant devrait nous épargner la scène des opposants qui descendent de
    l'avion puisque l'enfant est refoulé par la jeune malgache. Il n'est plus témoin.
    Le film aurait pu se conclure ainsi.
    Donc, toute cette partie des opposants est inutile comme la lecture d'un texte de Gallieni sur les bienfaits de la colonisation. Cette partie m’a paru scolaire à cet instant.
    Tout ça est bien vain.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Thomas (Charlie Vauselle) grandit à Madagascar dans les années 70 avec ses parents (Nadia Tereszkiewicz, sa mère et Quim Gutiérrez, son père, militaire) et ses frères. Ce film raconte le quotidien de sa vie là-bas, jusqu’au retrait des troupes françaises de ce territoire. Il se place du point de vue de l’enfant, occupé à lire les aventures de Fantômette et à observer en cachette les adultes.
    Il n’y a pas vraiment d’intrigue, pas de gros twist dans l’histoire, et pourtant on se laisse porter avec plaisir dans ce film, en tant qu’observateur d’une époque, d’un lieu, d’un moment historique pour le peuple malgache. On sent qu'on n’est qu’au début d’une histoire et on aurait envie, d’ailleurs, de continuer à suivre ce petit garçon attachant.
    Juan 75
    Juan 75

    59 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2023
    Le film est impressionniste, presque sensoriel, vu à travers le regard de l'enfant. Cela donne des scènes extrêmement poétiques même dans le malaise. Malheureusement cette vision n'évite pas l'ennui car le scénario étire ces scènes au détriment des scènes plus réalistes, très intéressantes mais peu abouties. Les parties sur Fantomette viennent ajouter au climat un peu soporifique de l'ensemble. Dommage car le sujet de la colonisation est passionnant. La fin est ainsi étrange, soudainement très politique. La photo est magnifique et la réalisation très belle, les acteurs sont impeccables mais je suis resté sur ma faim.
    ChouX_D
    ChouX_D

    58 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2023
    Malheureusement terriblement ennuyeux. Très personnel ça clairement, mais cela n'a pas vraiment de but, de fond, cela survole plein de choses de l'enfance, des relations familiales et du couple des parents, certainement en voulant trop les respecter. Il faut attendre aussi la fin du film, pour avoir un autre point de vue, qui aurait pourtant mérité plus d'attention.
    Benevaaucine
    Benevaaucine

    24 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2023
    Ce sont ses souvenirs d’enfant de militaire expatrié que Robin Campillo met en scène, dans ce film très sensoriel. Au travers des yeux de cet enfant, dont l’imagination nous emmène souvent dans des épisodes de Fantômette, qui observe son entourage souvent à leur insu, on imagine aisément la naissance du futur réalisateur.

    L’élément principal qui m’a poussée à aller voir ce film est Nadia Tereszkiewicz, césar du meilleur espoir féminin, dont l’interprétation dans les Amandiers m’avait soufflée. Également pour Robin Campillo réalisateur du puissant 120 battements par minute.

    Cependant ni l’un, ni l’autre ne sont parvenus à susciter quelconque émotion chez moi.

    Nadia Tereszkiewicz est une très grande actrice, avec un jeu très physique et généreux dans ce qu’elle peut provoquer comme émotion. Mais ici, elle manque de crédibilité dans ce rôle de mère de famille de 3 enfants dont l’aîné est déjà adolescent. La caméra n’efface pas son jeune âge. Le reste du casting est convaincant mais les personnages sont peu attachants.

    L’île rouge est très loin de la puissance du précédent film de Robin Campillo. On regarde l’Ile Rouge comme on feuillèterait l’album photo d’une famille dont on ne connaîtrait rien : on est frappé par la beauté des paysages, on ressent la mélancolie d’une époque passée où la vie ressemblait à des vacances mais dont la fin était inéluctable, on peut imaginer les couleurs, les sons, les odeurs de cette île paradisiaque. Mais on reste les spectateurs lointains de ce que l’on voit et l’ennui arrive rapidement.

    Peut-être que pour apprécier pleinement ce film il faut accepter que le personnage principal ne fait pas partie des nombreux acteurs, mais qu’il s’agit bien de cette Ile rouge, Madagascar, qui voit la fin d’une époque aux allures de colonialisme et naître les prémices d’une révolution de sa jeunesse malgache…
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    28 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2024
    Quelle déception pour ce film au titre qu il ne mérite pas...Car de l'île rouge vous ne verrez presque rien et de ses habitants pas grand-chose. Par contre des moments de vie inintéressants au possible de colons français au sein de.leur base on en a une tonne, des dialogues vides surjoués ou parfois mal joués plombent ce film raté à mon goût. Et que dire de la musique de ce film à côté de la plaque...Même la partie animée semble être là pour meubler la pauvreté des décors...Vous l aurez compris ce film est une énorme déception pour moi, le sujet méritait un grand film, on se contentera d un mauvais téléfilm....Quel dommage.
    khesanh76
    khesanh76

    16 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2023
    Mon Dieu que ce film est LONG ! Pourtant l'idée de base cad filmer le monde des adultes par les yeux d'un petit garçon aurait pu être interessant. Ensuite il aurait fallu davantage analyser les rapports de l'Armée française avec les Malgaches. Et surtout creuser un peu plus le phénomène du comportement des français en communauté à l'étranger...A la fin on part sur un délire anti-colonnial avec des slogans vociférés par une foule en délire !
    Bref Je me demande encore ce que le réalisateur a voulu dire !
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