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Gentilbordelais
325 abonnés
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1,5
Publiée le 24 octobre 2022
Outre l'étude de caractère du soldat qui réintègre la vie civile après la guerre, les errances, les tentations, ce récit n'est vraiment pas palpitant! Certains aspects du récit sont flous, les deux scènes plus "dynamiques" sont même mal réalisées. Ennuyeux et décevant.
TU BRAQUES OU TU RAQUES. L'enfer c'est cette merde de guerre ou les flammes ne s'éteignent jamais. L'absolu du mal, jeunesse paumée. Il faut au coeur de l'espérance avant l'effondrement du corps. Survie d'une vie et d'un combat cible perdu d'avance. Arthur Rambo a aimé.
Malgré un jeu d'acteur impeccable et une mise en scène inspirée, Sentinelle Sud est plombé par son manque de rythme et la lourdeur de son écriture. Bien qu'il tente de nous plonger dans l'esprit torturé de ses personnages, le film ne parvient pas à créer cette empathie.
Petit film assez singulier mais parsemé de vide, il met beaucoup trop de temps à se mettre en place. Les premiers éléments majeurs captivants interviennent en milieu de film, et c'est trop tard. Il n'est pourtant pas inintéressant, mais il lui manque un petit quelque chose pour le rendre vraiment agréable.
Très bonne petite production avec des acteurs convaincants. Deux sujets sont mélangés et c'est plutôt bien fichu. Amateur du genre, j'ai apprécié ce film à revoir. 3 bonnes étoiles. ---- Janvier 2023----
Christian Lafayette (Niels Schneider) est un marsouin de l’armée française, rapatrié d’Afghanistan après une embuscade qui a décimé son peloton. Le retour à la vie civile n’est pas simple pour lui qui n’a trouvé qu’un emploi de manutentionnaire dans un supermarché et noie son mal-être dans l’alcool. Henri, un autre soldat démobilisé, a perdu la raison et est soigné dans un hôpital psychiatrique. Mounir (Sofian Khammes), le frère de lait de Christian, qui l’a suivi par amitié en Afghanistan, est aussi mal en point que lui, une jambe folle et impliqué dans des trafics louches.
"Sentinelle sud" entrelace deux histoires. D’un côté le stress post-traumatique de soldats détruits par la guerre, incapables de se réadapter à une vie « normale ». De l’autre un polar assez classique avec son lot de petites frappes, de coups tordus et de braquages plus ou moins bien ficelés.
La recette n’est pas nouvelle et a déjà été utilisée dans plusieurs films français ou américains plus ou moins fameux : "Rambo", "Né un 4 juillet" avec Tom Cruise, "Démineurs", l’Oscar du meilleur film attribué en 2010 à Kathryn Bigelow, "American Sniper" de Clint Eastwood, "Maryland", un petit film français passé inaperçu avec pour acteur principal Matthias Schoenaerts, "Voir du pays", sur le séjour de décompression que les militaires français déployés en Afghanistan effectuent à Chypre sur le chemin du retour, etc.
Le problème de "Sentinelle sud" est qu’il n’innove guère sur cette trame bien usée. L’interprétation parfaite de ses deux principaux protagonistes, brillamment secondés par India Hair dans le rôle d’une infirmière compatissante et par Denis Lavant dans celui d’un commandant droit dans ses bottes, n’y change rien.
Malgré une interprétation convaincante de Niels Schneider, ce thriller s'avère particulièrement tortueux et bancal sur la fin. Celui-ci rentre de la Guerre avec son ami Mounir (Sofian Khammes), le premier souffre de trouble violents et le deuxième est, lui, estropié. La dure réalité du retour à la vie civile va s'imposer à eux. Il y avait matière à mieux faire pour le cinéaste Mathieu Gerault, tant la crédibilité de cette histoire fait retomber la tension pourtant palpable par moments. C'est dommage car le film montre comment l'Armée peut laisser de côté ces "inadaptés" du quotidien. Décevant.
Film poignant sur la difficulté du retour à la vie civile, après un engagement militaire. Ce n'est pas le premier, sur un mal assez connu et décrit, ce dernier de Mathieu Gerault, est très bien réalisé, tant par le casting proposé judicieux, que par le scénario et son montage. En effet, on s'attarde sur les effets psychologiques sans besoin de revoir des images atroces, juste quelques éléments sonores, notamment lors de l'audition, suffisamment violents. Excellent trio d'acteurs, particulièrement Christian (Niels Schneider), parfait en militaire opiniâtre, attaché à ses camarades, la surprenante et intrigante Lucie (India Hair) et Mounir (Sofian Khammes) ami de longue date. Un ensemble puissant, froid, et tellement réaliste....!!**
Pour son premier film, le réalisateur Mathieu Gerault aborde la question de ces militaires revenus des combats en Afghanistan et dont la réinsertion est difficile et auxquels on ne propose rien dans un film sombre mais pas totalement pessimiste. Porté par ces deux interprètes principaux, Niels Schneider et Sofian Khammes, tous deux parfaits dans leu rôle, Sentinelle sud propose un sujet original pour un traitement qui l’est tout autant avec ses images aux couleurs délavées, ces lumières hivernales dans des tons qui rappellent par moment le cinéma policier des années 70. Dommage que le film manque un peu de fluidité avec un scénario construit bizarrement et qui semble par moment ne pas trop savoir où il va. Malgré tout, on sort du film plutôt convaincu par ce portrait réussi de deux anciens soldats paumés et à l’avenir incertain. https://www.hop-blog.fr/sentinelle-sud-film-de-mathieu-gerault/
La qualité de ce drame émouvant est surtout à mettre au crédit du casting, en particulier Niels Schneider comme souvent impeccable, et de la sensibilité et bienveillance avec lesquelles Mathieu Gerault traite du difficile retour des soldats dans la vie civile. Dommage que le scénario tombe parfois dans le prévisible (l'embuscade) ou le maladroit (la résolution finale), mais ce premier long-métrage n'en reste pas moins prometteur.
Deux frères d’armes revenu de mission après avoir subi une attaque se retrouvent à affronter le difficile retour à la réalité du quotidien et doivent affronter le leur , le duo Niels Schneider, Sofian khammes ( j’ai surtout regardé pour lui) fonctionne bien , après le film ne révolutionne pas le genre , je m’attendais plutôt à mieux.
C’est le premier long-métrage de Mathieu Gerault. Nicolas Silhol (Les Éblouis) et Noé Debré (Stillwater) ont collaboré avec lui pour l’écriture du scénario. Sentinelle sud a été dans la sélection Sang Neuf au Reims Polar (Festival international du Film Policier) 2022.
Les films de guerre aiment se pencher sur les affrontements, mais il est tout aussi intéressant de voir ce que deviennent les soldats en rentrant au pays. C’est l’optique proposée par Sentinelle Sud. On commence donc à suivre le soldat Lafayette du moment où il a réintégré sa vie de civil. Plus précisément, quand il commence à avoir des ennuis avec la justice. À partir de là, il va se dégager son portrait pour voir comment il s’en sort depuis qu’il a quitté l’Afghanistan.
Tous ces éléments pourraient vraiment donner envie de suivre ce film. En soi, il est pas mal à regarder. Malheureusement, on sent qu’il se disperse beaucoup trop. Au lieu de rester focalisé sur la réinsertion du soldat et les différents troubles qu’il peut avoir, Sentinelle Sud prend une tout autre tournure. Il est important de noter que la première partie est réussite. On apprécie d‘accompagner ce soldat et savoir comment il va sortir la tête de l’eau. Le retour à la vie civile n’est jamais évident pour des soldats qui ont été formaté à penser uniquement par l’armé. Les propos tenus sont donc pertinents. On sent une tension et que cet homme est prêt à dégoupiller à n'importe quel moment.
C’est donc la seconde partie qui va vraiment casser toute cette dynamique. On stoppe totalement l’exploration du personnage et les différents troubles qui vont avec. Désormais on se centre plus sur une partie thriller et gangster. Cela ne va pas trop avec ce qui nous était proposé avant. On sent donc un manque énorme de cohérences et de fluidité durant l’avancement de Sentinelle Sud. Pour ne rien arranger, il va y avoir une partie enquête militaire très succincte qui va être ajoutée. Un millefeuille pas du tout convenable. Il est donc dommage de voir qu'un film si bien parti se trompe totalement de direction pour son développement.
En revanche, il faut dire que Niels Schneider est génial dans ce rôle. Son style dure et sérieux va parfaitement avec son personnage. Sofian Khammes, qui aura aussi une grande importance, est comme à son habitude impeccable. Il a une grande capacité d’adaptation. Après Mes frères et moi, son année 2022 continue bien. Le casting secondaire est de très bonne qualité avec la brillante India Hair, David Ayala qui avait déjà croisé Sofian Khammes dans Un Triomphe l’an dernier, et un grand Denis Lavant dans la peau du Commandant.
Enfant abîmé, adolescent paumé, adulte cassé à la recherche d'une famille, d'un groupe pour l'accueillir. Besoin d'une autorité, d'un ordre établi et comme le dira le héros: à l'armée, pas besoin de réfléchir, de prendre des décisions, on obéit. Cet homme, Christian a manqué de repères, il s'est perdu entre nourrice d'accueil et grand-père de substitution. Vulnérable. La guerre pour oublier son quotidien du quartier, pour noyer sa vie. Au retour une claque. Quelle reconnaissance a-t'il ? Il est en quête d'affection plus que l'amour. C'est aussi la dénonciation d'une armée particulière, une armée du secret. Les militaires, avec le chef dit le "père", comme une famille pour des hommes perdus, fragilisés mais une famille dangereuse. Ce film n'est pas un film de plus sur le milieu du traffic de drogue dans les cités et des braquages non c'est un film plus engagé sur la société qui parle du determinsme social entre autre, un film plus politique qui dénonce les traumatismes de guerre. Blessures irréparables physiques, psychologiques.
Un beau film qui dépeint le dure retour à la réalité après avoir servi sa nation. Le sentiment d'abandon qui en suit. Une phrase de l'acteur principale résume bien cela " ce que je préférais à l'armée c'est qu'on me disait ce que je devais faire"