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NeoLain
4 965 abonnés
4 741 critiques
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4,0
Publiée le 9 mai 2013
Michael Douglas en juge de la cour, il se rend compte qu'au fond, la justice est faible, il ne comprend même plus ce qu'il à lu dans les vérités des grands bouquins. Des criminels relâcher pour encore sévir sur des innocents. Il va se confier à un de ses collègues du haut milieu de la justice, et va rentrer dans un tribunal clandestin ou ils jugeront durant certaines nuit les coupables, une fois le verdict donner et que le "oui" s'impose, alors le coupable n'a plus que quelques heures à vivre. Avec cela, une fin qui fait froid dans le dos. Excellent thriller dramatique de Peter Hyams.
A l'époque cinéaste des plus prometteur, Peter Hyams orchestrait ce thriller passionant et d'une efficacité redoutable, pointant du doigt les failles du système pénal américain ainsi que les dangers d'une justice expéditive.
Avec ses autorités corrompus, son cercle de vieux cons et sa milice privée, un excellent thriller comme on ose plus en faire dans la lignée de "Magnum Force". D'autant plus que l'énigme de fin et le sujet sur la propagande médiatique et unique font de ce film plus qu'un simple polar...
Film posant une question essentielle, cette "Nuit des juges" sait aussi se doubler d'un bon rythme et d'une mise en scène efficace, lui permettant alors de bien soutenir son propos. Les personnages s'avèrent crédibles et la critique de la justice américaine plausible tant cette dernière est connue pour ses décisions ahurissantes parfois. Néanmoins, le film n'arrive pas à être totalement convaincant, et cela notamment dans sa construction. Certes, cette dernière permet de bien présenter les choses, et cela de manière claire et sans ambiguité, mais Hyams semble parfois se répéter quelque peu, et cela aux dépens d'une intrigue qui aurait pu être plus intense. Les raisons pour lesquelles se révoltent le héros sont d'ailleurs elle aussi ambigus, et aurait également pu être mieux amené. Pourtant, cela ne gâche en définitive presque en rien le plaisir que l'on a à suivre le film, car même si ce dernier tombe quelque peu dans le spectacularisme vers la fin, il n'en demeure pas moins solide et efficace, avec une fin en définitive assez troublante et qui évite ainsi avec intelligence le manichéisme primaire. Notons une interprétation convaicante de Michael Douglas et des seconds rôles en général... Voila donc une oeuvre imparfaite certes, mais tout de même fort recommandable, surtout au niveau du fond mais qui reste également des plus honnêtes sur la forme. Un bon film.
Ce film est un thriller bien sympathique. Le scénario est très correct, l'ambiance est bien rendue et les acteurs sont bons. Sans être le film du siècle, il permet de passer un très bon moment.
Un scénario décevant, simpliste et peu vraisemblable. Le début du film est prometteur mais on assiste rapidement à une succession de scènes fades et inutiles. Au final seules les scènes d'action sont efficaces.
On reste sur sa faim, car, justement, la fin du film est bâclée. Un juge idéaliste rejoint quelques uns de ses confrères, dont son ancien professeur, au sein dune sorte dassociation qui sest donnée pour but de suppléer aux défaillances de la justice. En effet, le code de procédure permet à la défense dassassins qui ont avoué leur crime, pour lequel les preuves sont tangibles, dobtenir un non lieu pour des détails de non recevabilité, concernant, notamment, la façon dont les preuves ont été obtenues. Ainsi, des assassins denfants sont remis en liberté Les juges décident donc, entre eux, en leur âme et conscience, de la culpabilité non reconnue par la justice officielle et envoient un tueur exécuter le client concerné ! Mais ils peuvent se tromper ! Cest ce que constate Michael Douglas, qui choisit de dénoncer ces « tribunaux secrets ». Pas très crédible cette histoire, ou mal écrite.
En dépit d'un synopsis intéressant et de la présence de Michael Douglas, ce film des années 80 sur les rouages de la justice est profondément soporifique, dénué de réflexions sur la justice et d'une lenteur qui refroidira toutes vos ardeurs de cinéphile. Michael Douglas fait de la figuration, son personnage de juge n'étant pas développé ni même intéressant ; le reste du casting est inexistant. La mise en scène est extraordinairement vide, d'une linéarité et d'une prévisibilité atroce, il ne se passe rien, aucun rebondissement, aucun enjeu ne ressort du long métrage. Théoriquement, le juge devrait avoir gagné quelque chose à sa "mésaventure", il aurait dû en ressortir changé mais ce n'est pas le cas, pas de remise en question du système, ni de dénonciation de cette cour secrète au demeurant très anecdotique et peu crédible. Préférez un épisode de New York District, c'est moins ennuyeux et ça dure moins longtemps. À éviter sauf si vous avez vraiment du temps à perdre ou des heures de sommeil à récupérer.
Si le postulat du film peut paraître extrémiste (des juges, dégoûtés du système judiciaire, s'emploient à rendre leur propre justice) le traitement l'ai un peu moins. Le jeune juge idéaliste qui voit des coupables libérés à cause de vices de forme (obtenus par des avocats consciencieux certes mais sans moralité) et qui rentre dans cette organisation puis qui se rend compte qu'il a fait une erreur et qui va tenter de la réparer est la principale trame de cette histoire. L'autre histoire, c'est celle d'un inspecteur de police besogneux, qui travaille pour essayer de trouver la vérité, sans porter de jugement et qui a au final une vie monotone, vide de sens. Un bon sujet donc, bien exploité, bien dialogués, parfois visionnaire et à la mise en scène efficace. D'autres critiques sur
C'est bon de se vautrer douillettement dans les années 80 et leurs attachants travers, qui font que leurs produits ont vieilli comme rien d'autre. Tout y est ici : polar sympa, au scénario minimal à partir d'une petite crise de parano anti-reaganienne (tous pourris!), musique nullissime, coiffures laquées à la limite de l'éblouissement, mais quelques vrais bons cadrages qui montrent qu'à l'époque, la soif de brouzoufs n'étouffait pas entièrement la vélléité artistique. Michael Douglas à son affaire, ce qui est impressionnant avec ce type, c'est qu'il joue toujours pareil, et visiblement depuis longtemps, mais on l'aime quand même. Comme le film, en fait.
Bien que datant de 1983, La Nuit des juges a un ambiance encore très seventies. Le propos est intéressant mais la réalisation n'est pas à la mesure du sujet. En voyant La Nuit des juges on a l'impression de passer à côté de ce qui aurait pu être un grand film. Ca reste cependant tout à fait regardable mais dans les mains d'un bon réalisateur il y a matière à un remake.