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xavier dufresnoy
37 critiques
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4,5
Publiée le 11 octobre 2024
Excellent film qui démarre comme un classique film à procès; le début aurait pu paraitre surréaliste si il ne ressemblait pas autant à ce que nous constatons chaque jour. Puis, progressivement, un glissement, un dérapage, s’opèrent, qui déplairait sans doute aux bien pensants, mais dont la logique évoque une tragédie grecque. Donc un suspens qui n'a pas pris une ride, et des dialogues qui pourraient donner des leçons aux films récents: un niveau de langue, de syntaxe, une précision et une intelligence exemplaires.
Je m’attendais à un grand film avec Michäel Douglas, comme Wall Street ou Black Rain, mais ce film dont le titre français est « la nuit des juges » est assez quelconque. Toute la première partie qui décrit les procès est assez lente. L’action se précipite un peu vers la fin, mais à part l’ambiance des années 80 qui est très appréciable, on n’y retrouve aucune originalité
"La nuit des Juges" est un très bon thriller teinté de message politique de Peter Hyams à l'époque au sommet de son art. Formellement le film est très réussi, très esthétique et la bande originale est très immersive, tous les acteurs sont très investis. Coté scenario c'est très intéressant, captivant même pendant... 1 heure 15. La dernière partie est en effet beaucoup plus faible niveau intrigue et devient un banal thriller assez fade et sans grande ambition. C'est très dommage mais on ne s'ennuie jamais. On a quand même la sensation d'être passé à coté d'un excellent film.
un jeune juge plein de fougue et d'avenant se retrouve bloqué dans des procès ou la culpabilité des accusés ne fait aucun doute mais pour vice de forme sont relâchés. (Une fois le flic avec des semelles marrons alors qu'officiellement elles doivent être noires, une autre fois la chemise du policier avait un logo adidas au lieu de LAPD parce que il avait pas le temps de faire sa lessive de la semaine....) c'est filmé sans aucune originalité, on semble suivre un épisode des rues de San Francisco. Tout cela fini inexorablement en une soirée surprise entre juges façon Charles Bronson pour condamner ces méchants malfaiteurs...... Notre pauvre M. Douglas aura t il le courage, la force d'esprit et toujours cette coupe de cheveux irréprochable pour suivre ou non cette confrérie de juges????? Quel suspens.....
Un bon film qui aborde la question de la justice parallèle. Michael Douglas campe un juge intègre qui a des doutes sur le système judiciaire et qui souffre de voir des suspects relâchés à cause de vice de forme. Il va être approché par une organisation qui rend sa propre justice. Le film est bien interprété mais il manque de rythme. Il aurait pu être bien plus palpitant.
Un film très classique dans son style mais assez intéressant sur le thème très à la mode dans les années 80 la justice qui prône l auto defense . Michael Douglas est très convaincant en magistrat tourmenté et des bonnes scènes d actions. Un film oublié qui peut être revu .
Fiction de droite maladroitement travestie en fiction de gauche par un cinéaste habitué à dénoncer les dérives du système (qu’il soit capitaliste dans « Outland » ou étatique dans « Capricorn One »), cette « Nuit des juges » est loin de convaincre sur le fond. Le film enfonce le clou d’une justice inopérante et incapable de juguler l’explosion de la criminalité afin de justifier la mise en place d’un tribunal expéditif censé incarner une loi immanente et implacable détaché des basses manœuvres des avocats pénalistes. Sauf que la prise de conscience du protagoniste de la terrible dérive fasciste d’un tel dispositif ne vient pas de la remise en cause de ce dispositif, mais du fait qu’il n’est pas infaillible. Ce « politiquement correct » de dernière minute sonne finalement comme un terrible aveu d’impuissance à inscrire le film dans une vraie réflexion sur le sens de la justice et des institutions. Que reste-t-il alors de « La Nuit des juges » ? Une première heure plutôt efficace, où Peter Hyams fait une nouveau fois preuve de l’efficacité de sa mis en scène (formidable course-poursuite à pieds du début) et de son talent à créer une atmosphère baroque et presque irréelle (ce qui va bien avec l’aspect « conte moral » du film), très inscris néanmoins dans ce début des années 80 sous influence des frères Scott et de Michael Mann. La deuxième partie s’enlise par contre dans un récit ânonnant et laborieux et les enjeux de mise en scène se diluent dans l’affèterie. En partie agréable à voir mais largement dispensable, ce film bancal et empesé vaut avant tout par le sens aigu de l’image d’un cinéaste plus qu’inégal.
Aux Etats Unis la légitime défense est un gros dossier et c'est de cela que traite au fond "la nuit des juges", l'autodéfense de la société contre les criminels se servant de toutes les failles juridiques. Comme le résume l'un des protagonistes "nous sommes la justice cachée dans la loi". Un film de 1983 qui a pris un petit coup de vieux. Michael Douglas y est très bon et l'intrigue qui sert à en enrober la "morale" bien prenante. Un classique. 3.5 / 5
un très bon polar avec Michael Douglas, Hal Holbrook (le boss de la firme) et yaphet kotto (brubaker, alien)... le film traite d'un sujet sympa : la frustration de certains juges obligés de faire appliquer la loi même ci celle ci acquitte des criminels. les preuves qui disparaissent, des rapports avec des erreurs ... autant de choses dont les avocats tirent les ficelles pour libérer leur clients. Peter hyams, un habitué de ce genre de film (capricorn one, outland), réalise un bon polar avec un fond moralisateur bien present.
Peter Hyams réalise un film très intéressant en forme de réflexion sur la justice, ses limites et ses possibilités. Les acteurs sont bons et l'ambiance années 80 a très bien vieillie.
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12 426 critiques
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3,5
Publiée le 15 novembre 2017
Le monde n'est plus ce qu'il ètait! il a fermè boutique! Personne ne veut être responsable! Mais le juge Benjamin Caulfield, incarnè par Hal Holbrook, et ses amis juges sont responsables! Leur propre tribunal de dernière instance! Voilà ce qu'ils ont constituè! Une espèce de tribunal secret qui permet de rejuger les affaires les plus atroces, celles où tout a ètè dènaturè! Les juges vont jusqu'à prononcer un verdict en faisant exècuter la sentence par le biais d'un tueur à gages! Original non ? Mais ce remède n'est-il pas pire que le mal ? Rèalisè en 1983 par le papa de "Capricorn One" et "Outland", "The Star Chamber" n'a pas pris une seule ride! Les promesses du sujet sont largement tenues et le film, captivant et jamais ennuyeux, est devenu aujourd'hui un classique! Michael Douglas trouve un rôle sur mesure et le final dans l'entrepôt est excellent! Quelques bonnes scènes d'action et un metteur en scène qui connait parfaitement son mètier pour les dèfendre! Du très bon Peter Hyams qui signe ici l'un de ses meilleurs films...
Le sujet est très intéressant car dérangeant et donnant à réfléchir sur sa propre conception de la justice. Michael Douglas revêt à merveille la robe du juge "chevalier blanc" qui tente d'appliquer la loi au sens strict tout en comprenant que cela ne suffit pas à rendre la justice. La mise en scène efficace permet des scènes d'action rythmées et réussies. Mais alors qu'est-ce qui cloche? Le scénario d'abord, qui s'attarde trop sur les exemples d'irrégularités pour bien justifier l'existence de ce tribunal de l'ombre (qui balance des sentences à tout va sans discuter les dossiers présentés), puis la lenteur de l'ensemble qui donne l'impression de faire du sur place. Donc un bon sujet assez pauvrement traité.
Le film propose des bonnes choses notamment dans les jeux d'acteurs même dans les seconds rôles mais ne s'embarrasse pas trop de détails et ne recule pas devant les grosses ficelles. Du coup si le scénario cherche à délivrer un message positif en faveur de la justice les néoconservateurs au pouvoir de l'époque pouvaient boire du petit lait en regardant le film.
Un sujet intéressant qui traite de la complexité d'un système judiciaire, qui se voit parfois contraint de libérer des coupables pour vices de forme, tout en dénonçant également les dérives d'un système judiciaire qui serait tranchant et réduit à sa plus simple expression. Malheureusement le scénario est trop simpliste (même pour un thriller de 1983) , on y crois pas vraiment et on s'ennuie relativement vite. Curieusement si le film date du milieu des années 80, on pourtant l'impression de visionner un film (très moyen) des seventies. La nuit des juges n'a pas marqué son époque et cela se comprend !