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Ghighi19
67 abonnés
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3,5
Publiée le 28 mars 2021
Un film très classique dans son style mais assez intéressant sur le thème très à la mode dans les années 80 la justice qui prône l auto defense . Michael Douglas est très convaincant en magistrat tourmenté et des bonnes scènes d actions. Un film oublié qui peut être revu .
A l'époque cinéaste des plus prometteur, Peter Hyams orchestrait ce thriller passionant et d'une efficacité redoutable, pointant du doigt les failles du système pénal américain ainsi que les dangers d'une justice expéditive.
On reste sur sa faim, car, justement, la fin du film est bâclée. Un juge idéaliste rejoint quelques uns de ses confrères, dont son ancien professeur, au sein dune sorte dassociation qui sest donnée pour but de suppléer aux défaillances de la justice. En effet, le code de procédure permet à la défense dassassins qui ont avoué leur crime, pour lequel les preuves sont tangibles, dobtenir un non lieu pour des détails de non recevabilité, concernant, notamment, la façon dont les preuves ont été obtenues. Ainsi, des assassins denfants sont remis en liberté Les juges décident donc, entre eux, en leur âme et conscience, de la culpabilité non reconnue par la justice officielle et envoient un tueur exécuter le client concerné ! Mais ils peuvent se tromper ! Cest ce que constate Michael Douglas, qui choisit de dénoncer ces « tribunaux secrets ». Pas très crédible cette histoire, ou mal écrite.
Je m’attendais à un grand film avec Michäel Douglas, comme Wall Street ou Black Rain, mais ce film dont le titre français est « la nuit des juges » est assez quelconque. Toute la première partie qui décrit les procès est assez lente. L’action se précipite un peu vers la fin, mais à part l’ambiance des années 80 qui est très appréciable, on n’y retrouve aucune originalité
Fiction de droite maladroitement travestie en fiction de gauche par un cinéaste habitué à dénoncer les dérives du système (qu’il soit capitaliste dans « Outland » ou étatique dans « Capricorn One »), cette « Nuit des juges » est loin de convaincre sur le fond. Le film enfonce le clou d’une justice inopérante et incapable de juguler l’explosion de la criminalité afin de justifier la mise en place d’un tribunal expéditif censé incarner une loi immanente et implacable détaché des basses manœuvres des avocats pénalistes. Sauf que la prise de conscience du protagoniste de la terrible dérive fasciste d’un tel dispositif ne vient pas de la remise en cause de ce dispositif, mais du fait qu’il n’est pas infaillible. Ce « politiquement correct » de dernière minute sonne finalement comme un terrible aveu d’impuissance à inscrire le film dans une vraie réflexion sur le sens de la justice et des institutions. Que reste-t-il alors de « La Nuit des juges » ? Une première heure plutôt efficace, où Peter Hyams fait une nouveau fois preuve de l’efficacité de sa mis en scène (formidable course-poursuite à pieds du début) et de son talent à créer une atmosphère baroque et presque irréelle (ce qui va bien avec l’aspect « conte moral » du film), très inscris néanmoins dans ce début des années 80 sous influence des frères Scott et de Michael Mann. La deuxième partie s’enlise par contre dans un récit ânonnant et laborieux et les enjeux de mise en scène se diluent dans l’affèterie. En partie agréable à voir mais largement dispensable, ce film bancal et empesé vaut avant tout par le sens aigu de l’image d’un cinéaste plus qu’inégal.
un très bon polar avec Michael Douglas, Hal Holbrook (le boss de la firme) et yaphet kotto (brubaker, alien)... le film traite d'un sujet sympa : la frustration de certains juges obligés de faire appliquer la loi même ci celle ci acquitte des criminels. les preuves qui disparaissent, des rapports avec des erreurs ... autant de choses dont les avocats tirent les ficelles pour libérer leur clients. Peter hyams, un habitué de ce genre de film (capricorn one, outland), réalise un bon polar avec un fond moralisateur bien present.
Un scénario décevant, simpliste et peu vraisemblable. Le début du film est prometteur mais on assiste rapidement à une succession de scènes fades et inutiles. Au final seules les scènes d'action sont efficaces.
un jeune juge plein de fougue et d'avenant se retrouve bloqué dans des procès ou la culpabilité des accusés ne fait aucun doute mais pour vice de forme sont relâchés. (Une fois le flic avec des semelles marrons alors qu'officiellement elles doivent être noires, une autre fois la chemise du policier avait un logo adidas au lieu de LAPD parce que il avait pas le temps de faire sa lessive de la semaine....) c'est filmé sans aucune originalité, on semble suivre un épisode des rues de San Francisco. Tout cela fini inexorablement en une soirée surprise entre juges façon Charles Bronson pour condamner ces méchants malfaiteurs...... Notre pauvre M. Douglas aura t il le courage, la force d'esprit et toujours cette coupe de cheveux irréprochable pour suivre ou non cette confrérie de juges????? Quel suspens.....
Excellent film qui démarre comme un classique film à procès; le début aurait pu paraitre surréaliste si il ne ressemblait pas autant à ce que nous constatons chaque jour. Puis, progressivement, un glissement, un dérapage, s’opèrent, qui déplairait sans doute aux bien pensants, mais dont la logique évoque une tragédie grecque. Donc un suspens qui n'a pas pris une ride, et des dialogues qui pourraient donner des leçons aux films récents: un niveau de langue, de syntaxe, une précision et une intelligence exemplaires.
Ce film est un thriller bien sympathique. Le scénario est très correct, l'ambiance est bien rendue et les acteurs sont bons. Sans être le film du siècle, il permet de passer un très bon moment.