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traversay1
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3,0
Publiée le 13 mars 2023
Faces cachées, qui a mis un peu de temps pour parvenir dans les salles françaises, est assurément un drame psychologique à plusieurs détentes mais aussi un suspense qui ne donne que peu d'indices sur sa destination finale. Mais son atmosphère très travaillée l'emmène aussi du côté du conte, s'éloignant assez souvent du réalisme pur, avec des scènes dont on ne sait si elles ont vraiment lieu ou si elles sont l’œuvre du subconscient de ses deux protagonistes principales. S'y ajoute un fort contexte post #MeToo qui annonce un dénouement auquel on n'est d'ailleurs pas forcé d'adhérer. Globalement, le film ne vaut pas le récent et splendide The Quiet Girl, autre production irlandaise, ne serait-ce qu'à cause d'une mise en scène qui se veut sans cesse signifiante et s'avère assez artificielle, avec des dialogues guère inspirés, qui sonnent parfois faux, et une musique à effets envahissante. Le scénario s'en trouve un peu affadi, de même que la caractérisation de ses personnages, pourtant a priori plus que dignes d'intérêt de par leurs failles profondes, symbolisées par leurs professions respectives, qui collent à leur personnalité : une actrice, une future vétérinaire et un archéologue. De ce trio désaxé, c'est la seconde qui fascine le plus, de par le jeu très intérieur, énigmatique et fascinant de la comédienne irlandaise Ann Skelly, dont la jeune carrière s'est pour l'heure plutôt étoffée du côté des séries télévisées.
"Faces cachées" est un thriller prenant du début à la fin, mettant en scène la quête d'identité de Rose et sa volonté de connaître sa mère biologique. Le film aborde avec audace le comportement prédateur du père biologique, dénonçant les sévices subis par les victimes et leurs répercussions psychologiques dévastatrices. Rose s'identifie à Julie pour combler le vide de son adoption et approcher la vérité sur ses origines. Sa quête de justice témoigne de sa détermination inébranlable, tandis qu'Ann Skelly livre une performance bouleversante dans son rôle. Orla Brady et Aidan Gillen apportent une profondeur supplémentaire à l'histoire en incarnant respectivement la mère biologique et le père biologique. Leur jeu d'acteur renforce l'engagement émotionnel du spectateur.
Rose (Ann Skelly, des faux airs de Julia Roberts jeune) est étudiante en école vétérinaire. Enfant adoptée, obsédée par la quête de ses origines, elle réussit à retrouver la trace de sa mère biologique, Ellen (Orla Brady), devenue actrice à succès, qui lui fait la plus traumatisante des confessions : Rose, prénommée Julie à sa naissance, est le fruit d’un viol perpétré par Peter Doyle (Aidan Gillen, iconique Littlefinger dans "Game of Thrones"), un célèbre archéologue.
"Faces cachées" (improbable traduction de Rose Plays Julie qui a autrement plus de sens) est un film irlandais sorti en Angleterre fin 2019 qui a mis plus de trois ans à traverser la Manche. Sorti le 24 mai, il avait disparu des écrans dès la semaine suivante. Tout cela aurait dû me mettre la puce à l’oreille sur sa qualité. Pour autant, j’ai réussi à dénicher une séance improbable et à le voir dans une salle quasi-vide, mais délicieusement climatisée en ces temps de canicule.
"Faces cachées" se distingue du tout-venant télévisuel par sa forme très travaillée. La musique, le son parent le film d’un halo de mystère. Tout est clinique et froid dans cette Irlande lugubre, qui m’a rappelé la Norvège de "Thelma", le film déroutant de Joachim Trier qui mettait lui aussi en scène une jeune étudiante désemparée. Mais cette forme sophistiquée (Marie Sauvion évoque à raison des « afféteries » dans sa critique de Télérama) est mise au service d’un scénario qui se veut haletant mais qui se révèle hélas très pauvre. Il se vautre lamentablement dans un épilogue aussi peu crédible qu’outrancier.
Un film irlandais vénéneux qui repose sur une interprétation impeccable et une photographie impressionniste. Moins polar que thriller psychologique, ce film décortique l'impact d'un événement traumatique sur toutes les personnes impliquées, même par contre-coup. Un film profond mais peut-être un peu trop simple et sobre pour vraiment imprimer les esprits.
Quand Rose jeune élève vétérinaire rencontre sa mère biologique elle apprend l'horreur de sa conception, comprend son abandon et décide de se venger. Un film clinique, froid, comme la découpe post-mortem d'un animal malade. Qui se déroule dans une Irlande grise et qu'on aurait aimé avec plus de surprises.
Projeté dans le cadre des abus sexuels, violences et relations entre filles et garçons, ce film n'était pas destiné à ce sujet, m^me si il est question des suites d'un viol, le film se termine comme thriller. film long néanmoins intéressant.
Sorti avec 4 ans de retards (2019) le film "Faces Cachées" doit son scénario au duo irlandais Christine Molloy et Joe Lawlor et met en scène une fiction ambitieuse qui relève à la fois du thriller cérébral et du puzzle identitaire. Rose, étudiante en médecine vétérinaire, décide de contacter Ellen, sa mère biologique qu’elle n’a pas connue. C’est une actrice à succès qui ne veut pas développer de relation avec Rose. Cette dernière se montre très tenace et Ellen finira par révéler un secret qu'elle a caché pendant plus de 20 ans. À la suite de cette découverte, Rose va se rapprocher de son père biologique. On y retrouve avec un certain plaisir Aidan Gillen, Lord Petyr « Littlefinger » Baelish dans Game of Thrones ! J'ai apprécié que ce thriller ne suive pas des chemins trop balisés et réserve son lot de "twist" à la toute fin du film.
Personnages tourmentés dans un film qui l'est tout autant avec en toile de fond le sujet de l'abandon d'un enfant, dans une mise en scène qui, bien que minimaliste, s'accorde des airs de thriller. C'est long, très lent mais on reste pour connaître le dénouement !
Une mise en scène impériale au service de la tension et de la noirceur du récit. Faces Cachées est une plongée unique et palpitante dans les abysses de la quête identitaire et vengeresse. Après Game of Thrones et Peaky Blinders, Aidan Gillen campe un prédateur terrifiant et royalement interprété par l'acteur irlandais.
Film poignant du début jusqu'à la fin...analyse psychologique fine et scrupuleuse de chacun des personnages...on apprend beaucoup de choses sur leur identité et leur façon d'agir...quelques lenteurs cependant...