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weihnachtsmann
1 188 abonnés
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2,5
Publiée le 24 janvier 2022
Une enquête policière qui se serait pas sans rappeler Columbo. Un duo original, une intrigue complexe avec lés protagonistes qui s'entassent et une fin assez drôle style Poirot avec tout le monde réuni dans la pièce et une façon disons originale de clore l'affaire!!!!!! Malgré cela un style vieillot quelque peu dépassé
A lire le titre, « Le chat connaît l’assassin », je m’attendais à voir un plan où le chat avait vu sans voir le supposé assassin dissimuler son arme dans sa cage portative. Classique me direz-vous. On n’est pas non plus dans une production Disney avec « L’espion aux pattes de velours » ! Dans « Le père Noël est une ordure », il y avait un lapin qui regardait Thérèse et Pierre batifoler dans la baignoire ! Drôle de titre tout de même comparé au titre original : « The late show », soit « le dernier spectacle ». Là, en l’occurence, c’est le dernier tour de piste pour le détective Ira Wells, diminué par l’âge et un ulcère douloureux, enquêtant sur le meurtre d’un de ses potes. Film Noir en couleurs des années 70 orchestré par Robert Benton ; c’était son second métrage avant le sublime et émouvant « Kramer versus Kramer ». « The late show » se voit comme une série policière qui occupait à cette époque des années 70 le petit écran comme « Cannon » ou « Mannix ». Un film assez banal ; néanmoins, avec la prestation de Lily Tomlin, soulante à souhait, « The late show » conserve un certain charme.
Robert Benton est un réalisateur/scénariste peu prolifique avec à son actif seulement onze films en 40 ans. Dans le genre ,il n'y a guère que le lunaire Terence Malick qui soit plus parcimonieux de son talent. Pour son deuxième film en 1977, il choisit d'emboîter le pas à Robert Altman (producteur du film) qui quatre ans plus tôt avait chahuté la mythologie du détective au chapeau mou avec son film « Le Privé », en offrant aux exégètes du genre un Elliot Gould plus proche de la beat generation que de son ancêtre dans le rôle, Humphrey Bogart. Robert Benton enfonce le clou en brisant complètement l’image de séducteur généralement attachée au privé et encore conservée par Altman pour "le Privé". En donnant le rôle à Art Carney, Benton marque une rupture nette, renforcée par le port d’un sonotone aggravé d’une patte folle et d’un ulcère à l’estomac. Il réussit malgré tout à installer son privé dans les canons du genre, démontrant ainsi qu’au-delà du héros ce sont les artefacts qui en constituent l’essence même. L’intrigue inextricable, la déambulation urbaine et la faune atypique rencontrée au fil de l’enquête, tels sont les fondements du genre, semble nous confirmer Benton. La démonstration est parfaitement réussie et Art Carney peut prendre sa place, toute particulière, au côté des figures tutélaires d’un genre initié par le grand Humphrey Bogart . L’hommage au parrain du genre est par ailleurs clairement affiché avec le portrait de Bogie au-dessus de Ira et Margo (ses deux comparses) dans le restaurant où ils échangent sur l’enquête. Fortement handicapé, Carney se voit affublé par Benton de la loufoque Lilly Temlin qui s’avère être le pendant idéal du vieux loup solitaire obligé de reprendre du service quand son vieux copain (joué par un Howard Duff en bout de course) choisit de venir mourir dans ses bras. L’âge certain de Ira et les tourments physiques qui l’assaillent permettent à Benton d’instiller un humour différent de celui pratiqué par les Marlowe ou Harper, généralement teinté d’allusions sexuelles à peine voilées. Pour continuer de bousculer le genre, Benton donnera un parfum de romance à la conclusion de son film pour récompenser son héros malmené, d’un repos du guerrier bien mérité. Un régal
Inratable à l'air inconnu et à l'étrange partition, ayant pour sujet le monde du spectacle: en effet même s'il est vrai que le récit de ce film semble parfois extrêmement naif ou se diriger sur des buts un peu trop élévés, on ne peut qu'être que convaincu par un film à la base ultra-réaliste.
Intéressant ce film de détective, Robert Benton associe un vieux privé revenu de tout à une pétulante jeune femme. Le choix de Art Carney acteur chevronné mais plutôt habitué au second rôle était un choix risqué mais cela fonctionne assez bien avec une Lily Tomlin excellente. Comme tout film du genre l'intrigue se complique vers la fin mais le réalisateur n'arrive pas tout à fait à nous impliquer et il manque un peu de profondeur aux personnages.