Adèle Exarchopoulos est comme à son habitude extraordinaire. Le film, mêlant surnaturel et drame est parfois assez déroutant...Je ne serais pas dire si j'ai aimé ou non, mais il ne laisse pas complétement indifférent
Film à petit budget profitant du décor fantastique des Alpes : les intérieurs sont filmés en lumières de téléfilm. Les flashbacks sont traités astucieusement pour permettre à la petite de vivre le passé tourmenté des adultes, et se poser des questions existentielles. Le père a un jeu insignifiant et le couple mixte n'est pas crédible. Des scènes sont bâclées : crise de colère d'une amie traumatisée, tentative de suicide de la belle-soeur, grand-père trop direct et peu empathique, antipathie odorante de l'enfant envers sa tante, dispute du couple dans la chambre,... Du petit cinéma...
Pas convaincu par "Les cinq diables" de Léa Mysius. Le long métrage débutait pourtant bien avec sa belle photographie et l'installation d'une bonne ambiance. Mais, assez rapidement, on se rend compte des limites du scénario et du vide qui en résulte. On en comprend vite les tenants et aboutissant et les longueurs s'accumulent. De plus, tout l'aspect fantastique est très mal amené et exploité. Au final, si la forme est plutôt bien maîtrisé, le fond est à revoir. Malheureusement plus d'ennui que d'intérêt.
Le film “Les Cinq Diables” m’a donné envie à travers sa thématique mystique, un peu comme sait le faire N. Night Shyamalan. Une situation classique et des personnages qui semblent en apparence “normaux”, mais des événements étranges surviennent durant le long-métrage. C’est le cas de Vicky (Sally Dramé) qui a un odorat sur-développé et qui va s’en servir pour ses propres fins, mais qu’elle n’explique pas vraiment. Il manque un pourquoi fait-elle ça : spoiler: pour en connaître un peu plus sur le passé de sa mère ? Pour s’amuser ? Pour se droguer (car elle a quand même l’air super puissante cette drogue non) ?
L’intrigue est trop légère avec de nombreuses incohérences : spoiler: Vicky fouille le sac de Julia et elle y trouve une substance inconnue (drogue) qui lui permet d’avoir des visions dans le temps pour connaître le passé de ses parents (Joanne et Jimmy) et de sa tante (Julia), mais Julia ne manifeste jamais avoir perdu quelque chose dans son sac ? A ce demander si Julia connaissait l’existence de son propre sac. Julia brûle le sapin de Noël pour éliminer le fantôme de Vicky qui hante ses journées, mais comment le gymnase arrive-t-il à prendre feu car c’est physiquement improbable ? Et pourquoi Julia ne réagit-elle pas lorsqu’elle voit que le gymnase commence à brûler, car son intention première était d’éliminer le fantôme de Vicky, pas le gymnase ?
On apprend peu des personnages, force est de constater qu’ils ont un passé en commun, mais les dialogues sont peu constructifs et insipides, c’est maladroit : pourquoi les démons de Julia ? Pourquoi voit-on Julia jeune au même age que Vicky dans 2 scènes ? Que traduit la présence de Vicky pour Julia a part qu’elle ne s’aime pas : Vicky représente l’amour refoulé entre Joanne (Adèle Exarchopoulos) et Julia (Swala Emati) ? En fait, si on retire l’aspect SF qui en fait un film de genre, cela ne change rien à l’histoire. La petite Vicky avait tellement un plus gros potentiel avec son odorat. Mais au final, elle se retrouve à faire bouillir un corbeau mort juste pour “embêter” Julia… Je reconnais l’effort au niveau de la qualité des prises de vue et de la bande son, mais cela n’excuse tout de même pas un scénario bien vide dans la construction et dans son sens.
Un film très touchant, qui discrètement réveille les bonnes questions, mais pourquoi ce titre ? Les cinq protagonistes ne sont pas plus égaux dans ce récit que diaboliques ! "L'essence de la vie" serait plus approprié.
J'ai vraiment bien aimé ce film. Les cinq diables est vraiment un bon film sur la sorcellerie mais pas que. Adèle est vraiment extra dans ce film comme son habitude. La petite Sally est top bravo à elle !
Je m'attendais à autre chose, une histoire un peu plus axée sur la jeune actrice que sur le côté dramatique de certains personnages. Une ambiance assez particulière, pesante mais qui se laisse regarder. Je retiens surtout la prestation de la petite jeune.
Joli film à la mise en scène excellente, au récit captivant et aux acteu.trice.s parfait.e.s. Le scenario est un peu surfait mais l'ensemble reste passionnant.
Excellent, aussi bien joué par les premiers rôles, les seconds que les figurants. Très bien filmé dans un joli environnement. Une histoire et une atmosphère très intéressante. J'ai particulièrement apprécié que l'histoire soit déroulée petit à petit , jusqu'à la fin du film. Cela accroît l'intérêt de la séance : on comprends peu à peu les tenants et les aboutissants, jusqu'aux toutes dernières scènes.
Notez bien que les 5 diables sont un nom de lieu, il n'y a aucun rapport avec un film de genre religieux/horreur/épouvante.
Le côté fantastique est légèrement présent, mais sans alourdir ou dénaturer l'histoire.
C'est une approche subtile qui nous fait réfléchir au bien fondé de nos réflexes basés sur l'expérience. L'ensemble est cohérent et renvoi à nos sentiments et notre rapport à la vie après des événements vécus individuellement ou en groupe.
Le film nous fait également ressentir et réfléchir aux conséquence des actes quels que soit leurs origines : généreux, de défense ou d'attaque personnelle, haineux, amoureux, altruistes, jaloux, de harcèlement par un groupe, de défense de son groupe ou sa famille, révoltés...
Le film peut être apprécié par les jeunes comme par les ados et les adultes : mon fil de 11 ans l'avait choisi après avoir vu la bande annonce, et il a été touché et l'a beaucoup aimé.
Deuxième long-métrage de Léa Mysius, Les cinq diables nous plonge au cœur des paysages mystérieux de la Savoie, entre montagne, lacs sombres, forêt et villages encaissés. Malgré quelques tics de scénario qui rendent certains développements de l’intrigue un peu artificiels, ce film qui explore les secrets les plus intimes d’une famille – et des petites bassesses de toute une communauté villageoise – emprunte avec brio les chemins du fantastique. D’une maîtrise formelle remarquable, Les cinq diables distille une ambiance décidément bien étrange. Superbe Adèle Exarchopoulos.
Je m'attendais à tout autre chose, et je me suis laissé prendre par l'univers et l'atmosphère du film. On retrouve quelque chose du "Parfum". Le mystère du titre reste entier. La photo est magnifique !
La juxtaposition de plusieurs genres pour composer le scénario ne donne pas toujours une cohérence complète mais le film tient ses promesses jusqu'au bout (saluons la fin, particulièrement réussie) en laissant le spectateur hors d'haleine. La réalisation, très réussie, en est la cause, et notamment la maîtrise du jeu des acteurs, tous excellents. Si Adèle Exarchopoulos est, comme toujours, très puissante et juste, elle se fait voler la vedette par la jeune actrice qui joue sa fille. Un vrai plaisir de cinéma.
quelle déception à vouloir plaire à tout public en superposant les genres, en caressant les bien pensants...et la communauté ...on arrive à un mélange peu crédible alors que cet enfant aurait pu donner au film toute sa dimension fantastique...arretez de faire du cinema pour obtenir l approbation du plus grand nombre meme l actrice principale n'est pas crédible dans son rôle d amoureuse des femmes...