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    Les Cinq Diables
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    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2023
    Le nouveau film de Léa Mysius s'ouvre par une tragédie que l'on ne voit pas, mais on prend conscience de sa gravité en entendant des cris de détresse qui font froid dans le dos. Ce drame a laissé des traces dans ce village, certains ont même été marqués physiquement. Lorsque Julia, la sœur de Jimmy qui est marié à Joanne, refait surface, les blessures de chacun se rouvrent. "Les cinq diables" est un drame familial et fantastique original et intrigant avec la petite Vicky qui est capable d'apparaitre dans les souvenirs de ses proches. Pour moi, c'est un film avec plusieurs lectures. Raconté en partie à hauteur d'enfant, j'ai vu cette histoire comme le récit d'une petite fille qui voit son monde s'écrouler en voyant ses parents se disputer, mais aussi sa mère s'éloigner d'elle en se rapprochant de Julia. C'est assez riche, mais c'est aussi ce qui le rend frustrant dans le sens où le potentiel de l'histoire n'est pas totalement exploité. Ça reste vraiment pas mal, mais ça ne vaut pas "Ava", le premier film de la réalisatrice.
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2023
    S’il n’est absolument pas question de Diable ou de satanisme ici malgré ce titre mystérieux dont le sens nous échappe toujours, il y a pourtant bien l’incursion du fantastique dans le second film de Léa Mysuis. Par le biais d’un process incongru et particulier qui voit une petite fille au sens olfactif ultra développé enfermer les odeurs des gens et des choses dans des bocaux, « Les Cinq Diables » procède à l’insertion d’un élément paranormal au sein d’une trame somme toute quelconque et réaliste. En effet, il s’agit d’une sorte de triangle amoureux où le passé refait surface et chamboule tout. Et quand une odeur va projeter à cette petite fille des visions du passé qui vont permettre au cœur de l’intrigue de se révéler, on entre alors en plein dans le genre du fantastique. Difficile de résumer ce film, mais lorsqu’on le regarde, c’est bien plus limpide même si tout ne sera pas expliqué et qu’il garde une certaine part de mystère.

    C’est donc à un cinéma des sensations que nous convie la cinéaste. Encore plus étrange et intrigant que son premier long-métrage prometteur, « Ava », « Les Cinq Diables » est une réussite à la fois inclassable mais toujours accessible. Jamais hermétique, le film est rythmé mais pas précipité, bizarre mais pas repoussant et à la croisée des genres mais jamais éparpillé. Léa Mysuis réussit un drôle d’équilibre sur les tonalités s’autorisant également quelques notes d’humour bien senties grâce à la gouaille de la gamine jouée par une jeune actrice parfaite ainsi que de beaux moments d’émotion, notamment sur le final, quand on comprend qu’on est face à un film sur l’amour avec un grand A et le manque qui va avec. Adèle Exarchopoulos, définitivement débarrassée des tics de jeu de ses débuts y est impériale, farouche, intense, exceptionnelle, ... Les qualificatifs manquent mais elle irradie chacune des scènes dont on retiendra celle dans la forêt et celles de la soirée karaoké.

    La bande originale est également de très bon goût, les morceaux du prologue et de la fin étant vraiment entêtants. Le contexte rare de cette vallée montagnarde (un peu comme dans « La Nuit du 12 ») participe à rendre cette œuvre définitivement singulière. La fin à moitié ouverte qui confirme l’aspect fantastique choisit à raison de ne pas tout expliquer, de laisser des pointillées et des points d’interrogations. A raison car pour ce genre d’histoire et d’atmosphère, il vaut mieux parfois ne pas tout expliquer. On est pris sans problème par cette heure et demie de cinéma français exigeant mais téméraire qui nous emmène par la main sur des terrains peu empruntés. Cela fait du bien, c’est fait avec soin, nos sens ont été bien sollicités comme on l’aime dans une salle de cinéma et, surtout, « Les Cinq Diables » confirme la naissance d’une cinéaste à suivre.

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    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    Le deuxième film de Léa Mysius contient plusieurs films.

    Le premier est le portrait d'une petite fille qui possède un pouvoir surnaturel : voyager dans le temps en sentant une odeur. L'idée est très jolie et donne lieu à de beaux moment poétiques (les "bocaux à odeurs") et à un moment d'une grande intensité, un des plus beaux jumpscare vu récemment au cinéma.

    Le second serait la chronique de la vie en province d'un couple mixte dont les liens se distendent doucement sur fond de non-dits. L'utilisation pertinente des décors (on songe à La nuit du 12, tourné dans la même région), la délicatesse de l'approche de Léa Mysius et l'intensité du jeu d'Adèle Exarchopoulos rendent cet aspect du film attachant, même s'il ne brille pas par son originalité.

    Le troisième est une histoire de sorcellerie ancrée dans le passé, resurgissant à l'occasion du retour d'un membre de la famille. Cette partie du film est plus lourde que les autres, plus convenue et surtout un peu énervante par son aspect "je vous distille les indices petit à petit, tout en vous laissant deviner rapidement le tableau d'ensemble". Cette partie fantastique se double elle même d'une boucle temporelle paradoxale.

    Les trois parties du film ne parviennent pas tout à fait à s'emboîter les unes avec les autres et semblent coexister artificiellement. Le film est trop écrit, ne laissant pas l'émotion surgir de la mise en scène. L'impression générale est toutefois positive, le talent de Léa Mysius réalisatrice surpassant (de peu) les carences de Léa Mysius scénariste.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juillet 2023
    Porté par l’interprétation formidable d’Adèle Exarchopoulos, un drame sentimental à dimension mystique, à la fois intrigant et envoûtant mais un peu inabouti.
    Arthus27
    Arthus27

    92 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2024
    Déployant un univers intriguant, Les Cinq Diables souffre d'un manque de rythme qui plombe sa narration. Malgré des actrices brillantes, le tout manque de fluidité et l'histoire se perd en multipliant les thématiques qu'il ne fait qu'effleurer.
    benitoberlon
    benitoberlon

    56 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2023
    Adèle Exarchopoulos est comme à son habitude extraordinaire. Le film, mêlant surnaturel et drame est parfois assez déroutant...Je ne serais pas dire si j'ai aimé ou non, mais il ne laisse pas complétement indifférent
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2022
    La juxtaposition de plusieurs genres pour composer le scénario ne donne pas toujours une cohérence complète mais le film tient ses promesses jusqu'au bout (saluons la fin, particulièrement réussie) en laissant le spectateur hors d'haleine. La réalisation, très réussie, en est la cause, et notamment la maîtrise du jeu des acteurs, tous excellents. Si Adèle Exarchopoulos est, comme toujours, très puissante et juste, elle se fait voler la vedette par la jeune actrice qui joue sa fille. Un vrai plaisir de cinéma.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mars 2023
    Adèle porte le film mais il n'empêche pas l'ennui! le problème avec les films francais qui veulent faire du fantastique c'est qu'ils ne se risquent pas assez. Du coup cela tend plus vers la comédie sentimentale avec un peu d'irréel et du coup cela devient non crédible La petite ne m'a pas embarquée dans son monde peut etre du fait qu'elle n'est pas totalement le personnage principal du film, difficile d'avoir de l'empathie, et comme enfant :plutôt sorcière .pas très sympathique..Quand au père inexistant .. et aussi dont on ne sait pas pourquoi il s'est marié avec Adèle??.bof bof
    Ava était beaucoup plus captivant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2022
    Joanne (Adèle Exarchopoulos) et Jimmy (Moustapha Mbengue) vivent en apparence une vie sans histoire dans un petit village des Alpes. Leur petite fille Vicky a un don : un odorat surdéveloppé qui lui permet de remonter le temps. Quand sa tante Julia revient vivre chez son frère, malgré l’ostracisme qui semble l’avoir frappée dans tout le village, ce don va permettre à Vicky de découvrir le drame qui s’y est déroulé dix ans plus tôt.

    Les Alpes vont décidément bien au teint du cinéma français. Après "La Nuit du 12", "Les Cinq Diables" a été filmé dans les mêmes décors, austères et impressionnants, de ces hauts sommets encapuchonnés de neige, sous le ciel maussade d’une intersaison sans ski ni randonnée.

    Si on veut poursuivre la comparaison avec "La Nuit du 12", elle risque de tourner au désavantage des "Cinq Diables" qui n’en a ni la force ni l’actualité. C’est, tout bien considéré, un fait divers sans grand intérêt. Mais Léa Mysius, la réalisatrice d’"Ava" en 2017- qui avait révélé Noée Abita qui fait ici un bref caméo – a trois atouts dans sa besace.

    Le premier est un scénario façon puzzle qui se dévoile très progressivement en utilisant un artifice qui pourrait sembler banal sinon maladroit : les sauts dans le temps que le don de Vicky lui permet. Grâce à ce procédé, le suspense est entretenu tout au long du film et ne se dénoue qu’à son extrême fin, faisant des "Cinq Diables" – dont la signification du titre s’éclaire très discrètement au détour d’un plan – un thriller captivant.

    Le deuxième est une troupe d’acteurs épatants. Adèle Exarchopoulos trône au sommet de l’affiche. Elle est d’une sensualité atomique – ce qui ne nécessite guère de talent particulier ; mais elle démontre de film en film (elle crevait l’écran dans son avant-dernier, "Rien à foutre", où elle campait une hôtesse de l’air dépressive) une maîtrise exceptionnelle et une richesse de jeu que ne possède pas la première cagole venue. L’entourent des comédiens tous remarquables : la petite Sally Dramé qui, à la différence de tant d’enfants stars, ne la ramène pas, Moustapha Mbengue impressionnant de virilité blessée, la révélation Swala Emati dans le rôle ingrat de la « goudou pyromane » (sic) et enfin Daphné Patakia qui après avoir enflammé la pellicule dans Benedetta, a accepté de s’enlaidir pour les besoins du rôle.

    Le troisième est une émouvante histoire d’amour qui se dessine progressivement. Elle m’a fait penser à celle que racontait "Le Milieu de l’horizon", un film suisse passé inaperçu, malgré la belle prestation de Laetitia Casta. J’ai craint un instant qu’elle n’affadisse le scénario en lestant d’une romance inutile. Mais, preuve que je n’ai pas tout à fait un cœur de pierre, elle a fini par me toucher et m’émouvoir.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2022
    Film un peu dur et parfois difficile à comprendre avec les retours en arrière, beaucoup de haine et beaucoup d'amour...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Avec Les cinq diables, Léa Mysius entremêle le drame et la tonalité fantastique, se servant des dons de la petite Vicky comme d’un déplacement vectoriel vers le passé de ses parents et de sa tante pour mieux comprendre les troubles qui perturbent la vie sinon tranquille d’un village auvergnat, sur fond de racisme ambiant. En résulte un film de genre qui reste à la frontière entre le réel et le surnaturel afin d’interroger la complexité de l’identité de genre et l’unité de la cellule familiale si souvent représentée comme un modèle à atteindre : les personnages ne cessent de s’affirmer en tant que corps sportifs, depuis le mari pompier jusqu’aux gymnastes d’autrefois ou maîtresse nageuse d’aujourd’hui, qu’incarnent d’excellents acteurs, à commencer par Adèle Exarchopoulos. Cette insistance sur le corps les raccorde immédiatement à la faiblesse de leur chair et au désir qui consume leur être, loin de l’esprit qui compte moins ici dans la mesure où les protagonistes parlent peu et n’écrivent presque pas, mais agissent de façon à rendre leurs actions révélatrices d’une agitation intérieure.
    L’intelligence du propos ne doit cependant pas divulguer le caractère inachevé d’un long métrage qui embellit essentiellement le personnage de Joanne Soler au détriment de Jimmy et de sa sœur Julia, regardés avec une distance suspicieuse qui pourrait, par instants, reproduire le rejet raciste des parents d’élèves. De plus, la réalisatrice peine à retranscrire les odeurs que reconnaît et conserve la petite Vicky, réduisant son don à l’état de parti pris scénaristique, guère esthétique. Une imperfection singulière dans le paysage cinématographique français.
    Nicolas N.
    Nicolas N.

    30 abonnés 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2023
    J'ai vraiment bien aimé ce film. Les cinq diables est vraiment un bon film sur la sorcellerie mais pas que. Adèle est vraiment extra dans ce film comme son habitude. La petite Sally est top bravo à elle !
    Melvin RICHER
    Melvin RICHER

    9 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2023
    Le film est sympa mais c'est dommage je suis rester sur ma faim je m'attendais à encore plus, que ce soit sur les plan cinématographique ou sur l'histoire
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2023
    Le second long-métrage de Léa Mysius, sorti en 2022, constitue un thriller fantastique sortant indéniablement des sentiers battus. C’est particulièrement vrai dans la première partie du film, avant de tomber dans une intrigue convenue voire farfelue. La relation fusionnelle entre une mère (Adèle Exarchopoulos) et sa petite fille prend une tournure inquiétante lorsqu’une étrangère débarque dans leur foyer. Avec en toile de fond les thèmes du racisme, de l’homosexualité et de la séparation d’un couple, la réalisatrice offre un large panel de sujets de société. C’est peut-être cette abondance d’enjeux noyés dans une trame scénaristique remplie d’incohérences qui finit par égarer le spectateur. Bref, un drame familial original mais insuffisamment structuré.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2022
    Les 5 diables, nom prédestiné pour ce centre sportif témoin d'un traumatisme, dans cette ville cachée au fond d'une vallée, coincée entre des paysages somptueux, grandioses et oppressants. Superbe musique totalement en phase avec l'ambiance du récit : tension, appréhension. Ne pas chercher à comprendre : est on dans l'onirisme ou le mystique ? Magie maléfique au quotidien, fantastique de tous les jours. Déjà  le film "Les innocents " m'avait séduit et là je confirme mon attirance nouvelle ; si on m'avait dit qu'un jour je pourrai aimer ce type de film multi-genres entre sorcelleries et fantasmes psy.
    Il y a quelque chose de la transmission des croyances liées à l'enfance qu'on a eu ou qu'on a encore  en soi, l'idée d'avoir du pouvoir sur les destinées des autres et de ses parents surtout. Ces yeux d'enfant qui scrutent comme  ceux d'un adulte qui surveille. Cette fillette étrange, silencieuse mais au regard si expressif, si intrusif, parmis ces femmes ambiguës qui cachent des souvenirs douloureux. La figure masculine quasi inexistante, passive et pourtant centrale dans le drame. Du don à  sentir et ressentir les odeurs et les terreurs il n'y a qu'un pas vers les pouvoirs magiques,  le surnaturel, les sortilèges. Pathologie psy. et imaginaire, comment trouver la frontière entre chimères et réel, les peurs, les obsessions de chacun. Échapper à ses angoisses, se laver de ses culpabilités dans un lac gelé, comme une rédemption nécessaire.
    Un éternel recommencement : lors de la dernière image, il vous faut absolument  capter ce regard et me dire ce que vous avez ressenti, compris.
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